The Blood of DawnWalker : Univers, histoire, combats… Tout savoir sur ce qui sera probablement le RPG vampirique le plus attendu de 2026
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Rédigé par Florian
Ce n’est un secret pour personne, The Witcher 4 est actuellement en développement actif du côté de chez CD Projekt Red (The Witcher 3: Wild Hunt, Cyberpunk 2077). Le jeu s’est d’ailleurs déjà dévoilé à plusieurs reprises depuis son annonce, laissant transparaître encore une épopée dantesque. Des images prometteuses, oui, mais avec une sortie est encore très, très lointaine. Alors en attendant, il nous faudra nous tourner vers un autre RPG sombre et ambitieux attendu pour 2026 et développé par une partie d’anciens de CD Projekt Red, dont le réalisateur de The Witcher 3, Konrad Tomaszkiewicz, qui a fondé Rebel Wolves en 2022, The Blood of DawnWalker.

Le jeu ne cesse de prendre la parole depuis son annonce officielle en début d’année et dispose désormais d’une foule de détails croustillants ainsi que plusieurs bandes-annonces de gameplay, nous vous résumons tout ce qu’il faut savoir sur ce qui sera très certainement le RPG vampirique le plus suivi avant sa sortie prévue pour 2026.
Sommaire
ToggleDe sang froid
Pour s’immerger au cœur de l’histoire de The Blood of DawnWalker, il nous faut remonter le fil du temps jusqu’au cœur du XIVe siècle, au sein du très sombre monde fictif de Vale Sangora niché au cœur des Carpates, une chaîne de montagnes d’Europe centrale et de l’est. À cette époque, les multiples guerres et la Peste Noire ont particulièrement décimé une grande partie de la population qui se retrouve plus que jamais acculée. C’est dans ce terreau de souffrance que refont surface des créatures de la nuit, des abominations et autres vampires, que l’on connaît fort bien dans ces contrées d’Europe de l’Est et leur précurseur Dracula. Toutes ces créatures se sentant prêtes à prendre leur revanche sur les humains et à régner sur Vale Sangora, notre intrigue prendra ses débuts en 1347.
Dans ce RPG dark fantasy à la troisième personne, on incarne Coen, un jeune homme se retrouvant transformé en DawnWalker ou Pénombral en français, c’est-à-dire un être entre deux mondes, ni tout à fait humain, mais pas complètement vampire. Hanté par une soif de sang qu’il doit apprendre à contenir, Coen est propulsé dans une quête désespérée : sauver sa sœur Lunka d’un destin funeste — les vampires voulant la peau de sa famille à tout prix et surtout Brencis, leur chef. Il disposera alors de trente jours et trente nuits pour inverser le mauvais sort. Mais comme dans toute bonne histoire de rédemption, cela se fera forcément au détriment de quelques choix, mais essentiellement de sacrifices.
En effet, pour mener à bien sa mission consistant à sauver sa famille ou se venger de ses ennemis, Coen va devoir réaliser une série de quêtes présentées comme très narratives par les développeurs et développeuses et répondant constamment à cette contrainte temporelle. La mécanique temporelle se retrouve donc au cœur de The Blood of DawnWalker. Chaque action, qu’il s’agisse d’une quête ou d’un changement de cycle jour/nuit, fait avancer le compte à rebours. Seule l’exploration libre ne comptera pas comme du temps perdu, mais pour le reste, il n’y aura pas de différence entre les quêtes principales et secondaires qui auront toutes plusieurs chemins possibles.
Il n’y aura pas de game over en tant que tel en atteignant la fin des trente jours et trente nuits, mais vos actes et vos inactions auront à coup sûr des conséquences. De ce fait, chaque décision, mais aussi chaque détour, ou chaque événement laissé de côté devrait façonner votre histoire et celle des personnages croisés sur votre route. À vous de faire des choix qui vont modifier de manière importante votre aventure ou le destin de certains personnages secondaires et obtenir l’une des différentes fins promises par le studio, avec une seule certitude : vous ne pourrez pas sauver tout le monde.
Un gameplay aux crocs acérés
Le studio Rebel Wolves décrit son jeu comme un « bac à sable narratif » dans lequel cette dualité jour/nuit ne sera pas présente que pour l’aspect narratif puisque cela se verra aussi à travers le gameplay complètement différent selon l’heure de la journée.
Ainsi, en journée, Coen apparaîtra comme un humain lambda, aux capacités forcément limitées : combat à mains nues ou à l’épée (sans arc ni arbalète), des sorts rituels liés à des glyphes tracés sur sa peau — devenant inefficaces la nuit tombée — ou encore des mécaniques de survie élémentaires. Les affrontements à l’épée se voudront d’ailleurs très cinématiques et privilégieront une approche tactique avec une gestion précise des attaques et des parades en fonction de la position de l’ennemi.
Le système de combat intègrera des charges d’activation qui se rempliront à chaque parade ou esquive réussie et qui permettront de libérer des talents spécifiques pour bousculer le combat et son issue, comme :
- Poussière âcre : pour aveugler vos ennemis
- Sang ardent : pour faire bouillir ou brûler la peau
- Attaque artérielle : pour décapiter vos ennemis
Mais attention : pas de régénération automatique de la santé. En journée, il nous faudra vous nourrir pour retrouver vos forces, augmentant les probabilités d’une approche d’autant plus furtive, tactique et réfléchie avec une lecture de l’environnement et une interaction avec des PNJ forcément plus importantes. Parades, esquives et contre-attaques millimétrées sont aussi de la partie, bien que des actions d’accessibilité permettront de réduire la vitesse des combats par exemple.
Mais dès que le soleil décline, Coen change de visage et son gameplay change aussi totalement. Les capacités de Pénombral de Coen s’éveillent et l’homme devient plus rapide, plus brutal, plus féroce, mais aussi capable de se déplacer rapidement grâce à la Foulée des ombres, de grimper aux murs grâce à Transfert planaire, ou bien de sentir les battements de cœur ennemis à distance, de Focus son attention sur les butins rares ou objets importants ou encore de projeter des griffes chargées d’une énergie noire.
Chaque pouvoir utilisé alourdit cependant sa dette : sa soif de sang grandit à mesure qu’il cède à la tentation, nous forçant parfois à commettre l’irréparable. Et chaque nuit démarrant avec une soif extrême, il nous faudra donc choisir entre prélever un peu de sang, tuer notre proie, ou se rabattre sur des animaux. Mais dans tous les cas, les conséquences — morales comme narratives — seront bien réelles.
Pour s’aider dans son évolution, Coen disposera de 3 arbres de compétences distincts en fonction de son apparence :
- Un pour le Coen humain où la diplomatie, l’artisanat et l’exploration seront mis en avant.
- Un pour le Coen vampire orienté vers la furtivité, la prédation ou l’infiltration.
- et un arbre commun, contenant principalement la base des aptitudes du personnage.
Développer l’un de ces arbres pourrait tout aussi bien bloquer un autre, un parti pris qui renforce la rejouabilité du titre et oblige à une gestion stratégique du temps et de l’évolution du personnage. À noter que l’artisanat occupera donc un rôle clé puisque vous pourrez créer vos potions, de forger des armes, ou encore de fabriquer des sceaux runiques, renforçant votre arsenal de manière significative. L’équipement, quant à lui, pourra être ramassé, modifié ou amélioré selon le niveau des zones explorées.
Une exploration aussi libérée que dans The Witcher 3 ?
Le monde fictif de Vale Sangora devrait être un monde ouvert de taille moyenne divisé en hubs interconnectés. Le studio promet un monde dense et vivant, avec parmi les lieux notables, le château Greifberg, siège du pouvoir, accessible dès le début du jeu, mais une entrée prématurée rimera avec une mort assurée, tant que vous ne serez pas suffisamment préparé.
Les paysages annoncés oscillent entre forêts denses, marais toxiques, grottes oubliées, villages médiévaux et sommets escarpés, mais on retrouvera également la ville de Svartrau, une capitale vampirique très inspirée des villes de l’Europe de l’Est et qui sera fortement soumise aux changements radicaux entre le jour et la nuit, comme les routines des PNJ rencontrés et donc les opportunités attendues, mais pouvant transformer chaque ruelle paisible en un véritable piège sanguinaire à la nuit tombée. Des alliances pourront être nouées, mais il faudra faire attention à faire les bons choix qui ne seront pas forcément les plus évidents.
Certaines zones, quêtes ou rencontres n’apparaîtront que sous certaines conditions temporelles ou contextuelles. L’exploration se veut ainsi active et volontaire, poussant à l’observation, à la fouille et à l’anticipation, jusqu’à, par exemple, trouver les traces d’une civilisation antique et révéler certaines vérités qui n’auraient jamais dû être découvertes.
L’intégralité de la carte sera visible dès le début, mais vous devrez enquêter, questionner ou chercher par vous-même les activités importantes signalées par des indicateurs d’activités à l’entrée dans une nouvelle zone. Vous vous en doutez, certaines activités et points d’intérêt seront faciles à trouver, mais d’autres nécessiteront une recherche et une exploration minutieuses pour être révélées. Au programme : sanctuaires, camps militaires, nids de monstres, lieux hantés et autres trésors cachés qui ne se dévoileront qu’au prix d’une investigation minutieuse.
À noter que chaque biome aura un niveau minimum et maximum recommandé qui dépendra de votre niveau la première fois que vous entrerez dans cette région, un niveau fixé qui ne changera plus pour le reste de l’aventure. Notons que Coen ne disposera pas de monture, mais ses capacités surnaturelles permettront de traverser rapidement les environnements — avec en complément un système de voyage rapide confirmé.
C’est bien beau, mais ça sort quand ?
Côté technique, peu d’informations, si ce n’est que le jeu est développé sous Unreal Engine 5 avec un rendu plutôt gothique, avec des textures fines et réalistes, aux éclairages ciselés et aux contrastes soutenus entre lumière et obscurité. The Blood of DawnWalker est d’ailleurs considéré comme le premier volet d’une saga vouée à s’étendre si le succès est au rendez-vous, bien que l’on souhaite le même succès que l’œuvre dont on ne peut nier l’inspiration, la saga The Witcher.
Aucune microtransaction ou contenu live-service ne sont prévus, le jeu prenant l’aspect d’une aventure solo se suffisant à elle-même et qui sera disponible entièrement en français. Nous n’avons pas encore de période de sortie, mais The Blood of DawnWalker a confirmé une sortie en 2026 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X/S.