Aperçu Maneater – Un RPG (Requin Playing Game) qui ne manque pas de mordant
Rédigé par Quentin
Aperçu pour la première fois lors d’une conférence PC Gaming Show de l’E3 2018, Maneater avait surpris et amusé avec un concept assez spécial. Lors d’un événement chez Koch Media, nous avons pu l’essayer pendant un peu plus d’une heure. Voyons si la pêche a été bonne.
C’est le requin qui prend l’homme
Des titres loufoques comme Goat Simulator nous ont montré que l’on pouvait s’amuser devant un jeu même en étant et/ou en faisant n’importe quoi. Un concept original peut suffire à nous faire passer un bon moment. C’est justement le parfait résumé de notre première approche avec Maneater. Bien que le gameplay soit plus carré que notre exemple de la chèvre virtuelle, il n’en demeure pas moins tout aussi barré.
A commencer par l’histoire qui fait la part belle aux meilleurs nanars des années 80/90. Malgré de très rares cas chaque année, il est vrai que le requin est souvent perçu comme une machine à tuer les hommes. Des films allant de Les Dents de la mer à Sharknado auront bien évidemment aidé à populariser cette croyance. Maneater va justement jouer à fond cette facette en poussant encore plus la caricature sous une histoire de vengeance personnelle.
Sans trop en révéler, nous démarrons notre aventure en tant que jeune requin devant se développer pour faire face aux multiples dangers. Quoi de mieux qu’un RPG pour mettre tout ça en oeuvre ? Car si les développeurs ont misé sur un concept original, ils n’ont pas oublié de l’habiller correctement avec des éléments bien connus du genre. Points d’intérêt, quêtes annexes, secrets, collectibles… La liste coche toutes les bases.
Quand l’appétit va, tout va
La construction du soft reste très classique mais assez propre dans l’ensemble. Il affiche en outre des graphismes du même acabit, du moins sur PC, la plateforme où nous avons pu l’approcher. Bien que nous n’ayons pu qu’explorer la première zone du jeu, un petit coup d’œil sur la carte du monde nous laisse entrevoir une large zone à explorer. Les fond marins recèlent d’un bon nombre de secrets à dénicher dans les profondeurs, nous ne sommes pas cantonnés qu’au petit bain des lacs, rivières, et marais.
Tout le sel (marin) de Maneater passe bien évidemment par le contrôle du requin et de son évolution. On ne s’étalera pas trop ce dernier point, car difficile de voir le potentiel en à peine une heure, mais quelques visuels laissent entrevoir des styles de requins assez uniques. Le moyen pour y parvenir est de croquer tout ce qui bouge, que ce soit des hommes ou toutes autres formes de vie présentes dans l’eau. Elles peuvent être inoffensives mais aussi très féroces comme un boss alligator qui sera votre premier vrai défi.
Votre requin peut croquer, sauter, esquiver, lancer des corps sur des ennemis et bien d’autres choses encore. Il est bien évidemment exclusivement à l’aise dans l’eau, toutefois cela ne l’empêche pas de tâter la terre ferme même si c’est pendant un court moment. En grandissant, votre requin va gagner de nouvelles compétences qui vont élargir vos possibilités comme un croc électrifié pouvant paralyser les ennemis.
Sharkrambo
Et le délire ne s’arrête pas là puisque l’on peut voir dans le menu que notre tueur des eaux peut endosser de nombreux équipements qui lui donneront un look hors du commun. Comme pour un GTA, le fait d’attaquer des humains ne sera pas sans conséquence et il faudra affronter un tas de chasseurs que ce soit en les affrontant dans l’eau ou en détruisant leurs bateaux. Maneater semble avoir une belle marge de progression qu’il faudra cependant en jauger le réel degré lors de sa sortie.
Maneater rempli plutôt bien son rôle de défouloir, le fait d’incarner un requin aussi violent est vraiment grisant. Difficile de savoir si le principe ne sera pas rapidement redondant, toutefois les finissions sont bonnes. Il reste à confirmer tout ça lors de sa sortie mais on pense qu’il ne prendra pas l’eau d’après ce premier retour.
