PS5 : Premières infos sur la manette et sortie fin 2020

La communication autour de la PS5 continue d’étonner. Sony continue de se focaliser sur l’aspect technique qui se dévoile dans la presse. D’ailleurs, merci de faire les étonnés en apprenant le nom de leur prochaine console.

La fenêtre de sortie de la PS5

C’est désormais officiel, la machine de Sony pour la prochaine génération de console s’appellera la PlayStation 5. Pour aller plus loin dans la surprise, cette PS5 sortira fin 2020. Si ce n’est pas si choquant que cela c’est parce que Microsoft compte également son Projet Scarlett à ce moment-là.

Il ne faudrait donc pas se faire doubler et l’on suppose qu’actuellement chez les deux constructeurs, on réfléchit à aux quantités minimums de consoles produites pour un lancement acceptable. La guerre commence avant même l’assemblage des machines puisque les deux ont choisi de miser sur AMD, le vrai gagnant de ce combat.

On parle hardware

Comme en avril, c’est le magazine Wired qui a eu le droit d’interroger Jim Ryan (président de Sony Interactive Entertainment) et Mark Cerny (producteur de trop de jeux pour être cités, concepteur de la PS4 et la Vita). Niveau hardware pur, la PS5 embarque un SSD, un lecteur Blu-Ray 4K, un processeur Ryzen d’AMD et une carte graphique Navi (également AMD).

Le terme à la mode est également évoqué, la PS5 sera compatible avec le Ray Tracing (géré au niveau hardware), même s’il est vrai que la technologie peine toujours un peu à convaincre en jeu. Il n’est donc pas étonnant d’apprendre qu’avec tout cela, les disques physiques seront capables d’accueillir 100 Go de données.

C’est pour cela qu’on nous promet une installation de jeux toujours obligatoire, mais plus modulable avec la possibilité par exemple de désinstaller la campagne d’un jeu une fois terminée, pour ne garder que sa partie multi. Cerny évoque également une interface revue avec de nombreux raccourcis pour naviguer et passer d’une activité à l’autre plus rapidement.

Plus d’informations sur la prochaine manette

Wired a notamment eu l’occasion d’essayer plusieurs jeux PS4 adaptés pour le devkit de la PS5. En plus de voir à quel point tout tourne mieux, cela a permis à nos confrères d’avoir la manette de la console en main. Sony a principalement insisté sur deux nouveautés de ce contrôleur qui ressemble visuellement au précédent. Tout d’abord, on retrouve les gâchettes adaptatives. En effet, pour plus de réalisme suivant les actions, les boutons L2 et R2 seront plus ou moins résistants.

Le même bouton aura ainsi des sensations différentes selon s’il est utilisé pour tirer avec un arc, une mitraillette ou un fusil à pompe. Dans la même veine, on retrouve des changements au niveau des vibrations qualifiées ici de haptiques, puisque c’est le nom officiel. Même si Nintendo a plutôt popularisé le terme de vibrations HD (mais a également déposé ce nom). Ainsi, les vibrations de la manette gagneront en finesse, encore une fois pour renforcer l’immersion du joueur.

Pas d’infos comme le nom de la manette ou l’utilité de ce qui semble être un micro intégré, mais on peut tout de même dire que la recharge se fait par port USB-C. L’autonomie devrait dépasser celle de la DualShock 4. Elle est également légèrement plus lourde que sa grande sœur (mais plus légère qu’une manette Xbox avec ses piles).

Les premiers jeux évoqués

Pour l’instant, pas grand chose côté ludothèque de la PS5. On apprend tout de même que BluePoint, responsable du remake de Shadow of The Colossus travaille sur un gros projet. Tout comme l’équipe de Gran Turismo Sport qui travaille sur un nouveau jeu, sans préciser s’il s’agit d’un nouveau Gran Turismo.

Dans tous les cas, Sony confirme que plusieurs studios ont déjà accès au devkit de la PlayStation 5 ainsi qu’à sa manette. On suppose que l’objectif est de muscler la première année de la console, une stratégie qui avait particulièrement réussi à la Switch.

On espère que c’est enfin le vrai lancement de la campagne de communication des deux constructeurs qui étaient pour l’instant beaucoup trop avares en informations.