Battlefield 6 : on a rejoué au FPS sur les nouvelles cartes Mirak Valley et Operation Firestorm
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Rédigé par Quentin
Electronic Arts pousse l’accélérateur sur Battlefield 6 et met enfin en avant ce que les vétérans attendaient : des batailles à grande échelle, des véhicules en pagaille et des cartes pensées pour l’“All-Out Warfare”. Deux terrains concentrent aujourd’hui l’attention : Mirak Valley, présenté comme la plus grande carte du jeu au lancement, et Operation Firestorm, remake du classique de Battlefield 3. Lors d’un évènement organisé par Electronic Arts, nous avons pu jouer sur ces fameuses cartes. L’occasion d’expérimenter les changement opérés par le studio depuis la dernière bêta.

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ToggleMirak Valley : la carte-vitrine du retour au « grand Battlefield »
« Mirak Valley » est décrite comme la plus vaste carte disponible au lancement, pensée pour accueillir tous les types de véhicules (chars, IFV, hélicos et jets) et pour multiplier les fronts actifs. Côté modes, la carte prend en charge Conquête, Percée et le nouveau mode Escalade, qui resserre progressivement l’aire d’opération pour rythmer la partie. Avec ses vallées dévastées, ses crêtes ouvertes et ses habitations délabrées, la carte favorise ainsi les lignes de vue étirées, les percées de blindées et la supériorité aérienne. Cependant, les amateurs d’infanterie peuvent compter un grand immeuble à plusieurs étages, ainsi qu’un petit village en périphérie pour ne pas uniquement compter sur les véhicules.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Mirak Valley permet à Battlefield 6 de briller dans ce qu’il fait de mieux avec des cartes très ouvertes et bien équilibrées en matière de volume (on ne passe pas son temps à courir comme dans Battlefield 2042). De plus, on reste sur du grand spectacle avec des destructions régulières, mais qui ne sont pas seulement là pour le show et offrent de vraies opportunités en ouvrant des brèches.
Operation Firestorm : un classique de BF3 réimaginé
« Operation Firestorm » signe le retour d’une carte très appréciée des fans de la série. Le terrain, reconnaissable à ses champs pétroliers en feu et à son maillage d’infrastructures industrielles, conserve l’identité de la carte BF3 tout en s’ouvrant aux modifications pour moderniser ce champ de bataille bien connu. D’après les développeurs, Firestorm se veut être un terrain “bac à sable” par excellence, où chars, hélicoptères et troupes au sol s’affrontent dans un chaos organisé. Néanmoins, elle nous a bien moins convaincus que la précédente, en raison d’un chaos trop généralisé et de zones beaucoup trop ouvertes, ponctuées de structures pouvant s’élever très haut.
En plus de ces cartes, nous avons pu jouer au mode Escalade sur ces zones plus élargies. La bataille démarre éclatée, avec plusieurs points d’intérêt actifs et des lignes de front diffuses, puis se resserre à mesure que les zones jouables se réduisent. Sur « Mirak Valley » et « Firestorm », cela se traduit par des milieux de partie très mobiles (avec des véhicules et hélicos) avant de basculer vers des fins de manche plus concentrées où l’infanterie en escouades fait la différence. Il s’agit selon nous du mode le plus prometteur étant donné qu’il peut proposer différents styles de jeu et une adaptation constante au sein d’une même partie.
Les changements par rapport à la bêta de cet été
La bêta de l’été dernier avait suscité des retours contrastés. Si le socle technique et la direction artistique étaient jugés solides, de nombreux joueurs avaient pointé du doigt plusieurs problèmes. Notamment des cartes trop compactes, une sensation d’éparpillement, et surtout des temps morts trop fréquents entre deux affrontements. Avec « Mirak Valley » et « Operation Firestorm », DICE tente de corriger le tir. Plusieurs évolutions ont déjà été mises en avant, notamment lors d’une vidéo de présentation que nous avons pu observer en amont de l’évènement :
- Retour aux grandes cartes : la taille accrue et la variété des environnements permettent de retrouver la philosophie de la licence.
- Mode Escalade : cette nouveauté introduit un tempo plus maîtrisé. Les zones jouables se réduisent progressivement, forçant les escouades à se regrouper et évitant les longues périodes sans action.
- Équilibrage des classes : l’Assaut et le Soutien, jugés déséquilibrés lors de la bêta, ont été retravaillés pour offrir des rôles plus clairs et mieux complémentaires. Des armes ont également été rééquilibrés.
- Lisibilité des objectifs : le marquage des points stratégiques a été renforcé pour guider davantage les déplacements et limiter la confusion dans les grands espaces.
- Densité de combat : la répartition des points de capture et la dynamique des spawns ont été ajustées afin de limiter les zones “vides” et d’assurer un flux d’action plus constant.
- L’impact des mouvements rapides a été réduit. Le fait de glisser, plonger, et se déplacer plus rapidement lorsque vous rangez votre arme incorpore désormais des prises de risques.
- Des véhicules plus rapides et qui bénéficient à présent d’un boost de vitesse à activer à l’aide d’une touche.
En mettant l’accent sur « Mirak Valley » et « Operation Firestorm », EA et DICE veulent montrer que Battlefield 6 sait s’adapter aux critiques. La présence d’une carte inédite massive et d’un remake culte illustre cette double ambition, à savoir offrir du neuf spectaculaire tout en rendant hommage aux classiques de la franchise. On joue sur la nostalgie pour les fans de longue date tout en mettant plein la vue aux nouveaux venus. À voir si cette envie de plaire à tous paiera au lancement, prévu en octobre. Mais à ce stade, Battlefield 6 semble avoir pris note des attentes exprimées cet été, chose que l’on peut saluer.
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