Resident Evil Requiem : on a vu le gameplay, et c’est terrifiant
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Rédigé par Quentin
Annoncé en fin de conférence du Summer Game Fest, Resident Evil Requiem n’a pas manqué de marqué les esprits. En plus d’Onimusha et de l’intriguant Pragmata, Capcom revient à la suite de sa franchise culte du survival-horror. Lors des Play Days du Summer Game Fest, nous avons pu assister en exclusivité à une quinzaine de minutes de gameplay du titre avec un twist assez inattendu, mais qui plaira aux fans.

Un RE Engine encore plus percutant
Le gameplay que nous avons pu observer a été capturé sur PS5 Pro, l’occasion idéale pour constater les progrès impressionnants de Capcom avec son RE Engine, qui semble franchir un nouveau cap. Si le trailer diffusé lors du Summer Game Fest avait déjà mis la puce à l’oreille, cette démonstration vient confirmer les dires de l’éditeur. Les textures gagnent en finesse, mais ce sont surtout les effets de lumière qui impressionnent par leur intensité et leur subtilité, conférant à l’ensemble une atmosphère visuelle particulièrement soignée.
Certes, le RE Engine montre parfois ses limites sur les jeux plus ouverts, comme Dragon’s Dogma 2 ou Monster Hunter Wilds, en matière d’optimisation. Mais pour un jeu plus contenu et resserré comme Resident Evil Requiem, le moteur semble parfaitement à l’aise, ce qui laisse présager d’excellentes choses pour les futurs projets de Capcom.
Comme révélé dans le trailer d’annonce, l’héroïne de ce nouvel opus se nomme Grace Ashcroft, une agente du FBI chargée par son supérieur d’enquêter sur une scène de crime survenue à l’hôtel Remwood. Un lieu qui ravive chez elle de lourds traumatismes. Sa mère, Alyssa Ashcroft (l’un des huit personnages jouables de Resident Evil: Outbreak), y serait morte huit ans plus tôt.
C’est d’ailleurs dans cet hôtel que l’aventure débute, avec une introduction aussi brutale qu’intrigante. On y découvre Grace suspendue tête en bas, vidée lentement de son sang, comme on peut le voir dans la scène finale de la bande-annonce. Elle parvient tant bien que mal à se libérer et retomber sur ses pieds, mais c’est toutefois ici que commence votre exploration dans l’inconnu et les couloirs sombres de ce bâtiment qui semble à l’abandon.
Requiem for a Dream
Plus globalement, ce retour à Raccoon City promet une atmosphère épique et désolée, mêlant lieux ouverts et zones confinées. Dans la séquence d’introduction que nous avons pu observer, l’accent est clairement mis sur la claustrophobie et l’horreur psychologique. Comme nous l’a expliqué Koshi Nakanishi (game director sur Resident Evil Requiem), la vulnérabilité de la protagoniste est au cœur de l’expérience, et contribue à instaurer une tension permanente et oppressante.
Au fil de sa progression dans les couloirs sombres et les pièces délabrées de l’hôtel, d’abord plongée dans une obscurité totale, puis simplement équipée d’un briquet Zippo, Grace avance lentement, chaque bruit amplifiant l’angoisse : le claquement de ses pas, sa respiration haletante et saccadée… tout participe à créer une ambiance pesante et immersive. Pour renforcer cette immersion, le jeu adopte une vue à la première personne, qui nous place littéralement dans la peau de l’héroïne. On retrouve bien évidemment les puzzles bien connus de la franchise. Ici, la jeune femme devait trouver un moyen de récupérer un fusible pour ouvrir un rideau de fer. Après quelques recherches, elle en trouve un vacant, mais malheureusement enfermé dans une boîte en verre fermée par une vis.
En cherchant un tournevis pour l’ouvrir, elle tombe sur un cadavre avant qu’une énorme tête surgisse du mur à côté d’elle pour croquer le corps inerte du pauvre homme. Une première vision d’horreur qui a fait frémir toute la salle. Cette créature terrifiante, ressemblant à une vieille femme déformée, semble être l’ennemie principale de cette section, un peu à la manière des Stalkers dans les précédents opus. Enfermée dans l’hôtel avec elle, Grace doit fuir, se cacher derrière des portes, et avancer avec la conscience permanente que la menace rode dans les parages, prête à surgir à tout instant.
Lorsqu’elle revient à l’endroit où se trouve le cadavre, elle y découvre une marre de sang qui marque un changement d’ambiance radical pour un décor que l’on venait tout juste d’explorer. Après plusieurs séquences de fuite et de panique, Grace parvient enfin à s’échapper… marquant la fin de cette session de gameplay. Mais avant de partir, Capcom a surpris son monde en mettant le jeu en pause, en allant dans les options, puis en activant le mode à la troisième personne. Toutefois, on imagine que Capcom laisse le choix aux joueurs voulant un gameplay plus traditionnel, surtout au vu du succès de Resident Evil 4 Remake, bien qu’il y ait de fortes chances pour que le jeu soit développé avec une vue à la première personne de prime abord.
Resident Evil Requiem ne s’est pas beaucoup dévoilé pour le moment, mais après ce premier aperçu, il semble aspirer à combiner l’oppression et l’horreur psychologique de Resident Evil 7 et Village, dans un cadre nostalgique, notamment avec Raccoon City en ruines. L’accent est mis sur une narration solo intense, des visuels travaillés et des jeux de lumière fabuleux via le RE Engine, et la promesse d’un jeu mêlant tradition et nouvelles dimensions dramatiques. Il semble qu’on rentre dans une ère où l’horreur « pure » retrouve la direction initiale de la saga. Sachez que le titre sera jouable cet été durant la Gamescom 2025 et nous ne manquerons pas d’affiner ces premières impressions.
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