007: First Light : Date de sortie, présentation de gameplay, édition collector… Tout savoir sur le futur jeu James Bond
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Rédigé par Quentin
Depuis son annonce lors du State of Play de juin 2025, nous étions très curieux de découvrir ce que donnerait 007: First Light, la nouvelle proposition de IO Interactive autour de l’espion britannique le plus célèbre. Forts de leur expérience sur la licence Hitman, qui n’a jamais vraiment déçu, les développeurs suscitent toutefois de nombreuses interrogations quant à la direction prise. Beaucoup imaginent un Hitman « déguisé » en espion anglais, tandis que d’autres y voient une déclinaison de la formule de l’agent 47 au service d’une aventure solo plus cinématographique. Lors de la Gamescom 2025, nous avons justement pu assister à une session de gameplay de 30 minutes jouée en direct par un membre du studio, qui était finalement la même qui a été diffusée lors du State of Play consacré au jeu, en dehors de sa séquence finale.

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ToggleJames Bond le stagiaire
Lorsque nous avons pu interviewer l’un des développeurs de 007: First Light, celui-ci nous a expliqué que le jeu se définit avant tout comme une aventure d’action portée par la narration. Une orientation qui implique une structure globalement linéaire, pensée pour servir l’histoire et ses moments spectaculaires. Mais cela ne signifie pas que l’expérience se limite à un couloir. À plusieurs reprises, l’aventure s’ouvre davantage, parfois légèrement, parfois de manière beaucoup plus marquée, afin d’offrir au joueur une variété de situations et une liberté accrue dans son approche.
Toute la conception repose sur cet équilibre : donner de l’espace au gameplay sans jamais perdre de vue la progression narrative. Ici, l’histoire fait office de fil rouge émotionnel, qui encadre et accompagne les moments plus ouverts du gameplay. Selon IO Interactive, c’est précisément dans cette tension entre liberté et narration que 007: First Light trouve sa singularité, en cherchant à offrir à la fois de l’intensité scénaristique et de la flexibilité ludique.
En observant la mission présentée, on devine déjà que cette proposition pourrait diviser. James, encore au rang de simple chauffeur pour ses débuts, accompagne deux agents vers un hôtel afin de localiser l’agent 009. Alors qu’il devait sagement attendre sur le parking, il est témoin d’une scène suspecte et décide d’agir à sa manière, en allant à l’encontre des ordres. On ressent immédiatement le caractère d’un héros encore jeune, arrogant et téméraire, bien que déjà doté d’un certain talent.
C’est dans cette mission d’infiltration que l’on retrouve le moment le plus « Hitman » de la démo. Bond devait trouver un moyen discret d’entrer dans l’hôtel, avec plusieurs approches possibles selon le studio. Dans l’extrait montré, il a commencé par distraire un garde en ouvrant l’eau d’un tuyau d’arrosage, puis lui a subtilisé un briquet. Cet objet lui a permis de mettre le feu à un tas de feuilles dans une brouette, détournant ainsi l’attention des alentours et lui offrant l’opportunité d’escalader jusqu’à une fenêtre, sans que personne ne puisse le voir malgré le peu de subtilité de la démarche.
Une fois à l’intérieur, l’objectif consistait à identifier une cible parmi plusieurs suspects. Dans la séquence observée, Bond s’est contenté de glaner l’information auprès du barman. Rien de bien surprenant ici : IO Interactive démontre sa maîtrise du genre, mais cette proximité avec Hitman pourrait être perçue à la fois comme une force rassurante pour certains joueurs et comme une impression de déjà-vu pour d’autres. Afin d’éviter les spoilers, la démo s’est ensuite poursuivie via une sauvegarde un peu plus avancée.
De Hitman à Fall Guy
La démo s’enchaîne ensuite sur une course-poursuite en voiture pour capturer 009. La conduite se veut résolument arcade, avec des dérapages très permissifs, et le déroulé paraissait très dirigiste. Néanmoins, quelques embranchements semblaient possibles, comme quitter la route pour emprunter un raccourci à travers un champ ou un marché de village.
À partir de là, 007: First Light dévoilait tout son potentiel d’action spectaculaire. Après l’introduction d’une mystérieuse agente de la DGSE, la démo basculait sur un segment plus orienté combat. Détail intéressant : James Bond ne peut pas tirer à volonté. Pour obtenir le fameux « permis de tuer », le jeune espion doit d’abord être directement menacé de mort par ses ennemis. Les gunfights rappelaient par moments Uncharted, mais il est difficile de juger sur une séquence aussi calibrée. On pouvait néanmoins apercevoir plusieurs options : des affrontements au corps-à-corps, des lancers de pistolet pour assommer un adversaire, un mode focus ralentissant le temps, et une avalanche de moments spectaculaires conçus pour en mettre plein les yeux.
Cette approche « blockbuster interactif » se confirme lors d’une séquence intense dans un aéroport de campagne. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeu ne fait pas dans la subtilité avec des groupes d’ennemis bien serrés sont placés à proximité de bonbonnes explosives, bien rouges et bien voyantes. Malgré le caractère presque caricatural de la mise en scène, cela reste une excellente excuse pour progresser sous une pluie d’explosions avant de partir à la poursuite d’un avion au décollage, en s’accrochant à un tuyau d’essence. Après une petite séance de boxe sur le toit de l’appareil avec des ennemis qui visent bien mal, notre espion se retrouve à l’intérieur, alternant d’abord entre infiltration et chaos total.
On assiste d’ailleurs à une première démonstration d’un des fameux gadgets de Q. Dans ce cas précis, l’outil permet au joueur de faire pencher l’avion vers la gauche ou la droite en temps réel afin de déséquilibrer les ennemis. IO Interactive précise que, malgré le caractère linéaire de certaines séquences, il y aura toujours des moyens d’offrir un minimum de liberté dans leur déroulement. On l’a vu avec la petite présentation d’une mission supplémentaire en fin de State of Play, qui se focalisait sur les différents embranchements possibles d’une mission selon les approches, encore une fois à la Hitman. Que ce soit avec des gadgets, de l’infiltration, du passage en force ou en profitant du bagout de l’agent anglais qui tentera de berner les ennemis.
La grosse démo se concluait par une chute libre, alors que James tente de subtiliser un parachute en plein vol. Techniquement, on note tout de même que le moteur Glacier du studio offre un cadre plutôt propre malgré une approche bien plus dynamique et rythmé, mais des chutes de framerate était bien visibles lors du State of Play, contrairement à la Gamescom où la présentation semblait plus fluide. Il faudra néanmoins en voir plus pour confirmer ces impressions.
Avec 007: First Light, IO Interactive semble bien décidé à réinventer James Bond à sa manière, en mêlant narration forte et gameplay semi-ouvert, tout en injectant une bonne dose de spectaculaire. L’héritage d’Hitman est palpable, parfois peut-être un peu trop, mais le studio danois cherche clairement à offrir une aventure plus cinématographique et rythmée. Reste à voir si cet équilibre tiendra sur la durée et si la promesse d’un Bond plus jeune, plus impulsif, saura séduire les fans autant que les amateurs de sensations fortes.
Tout le casting présenté
IO Interactive a également profité du State of Play pour confirmer le casting principal du jeu. Comme certains l’ont déjà deviné, l’espion sera ici joué par Patrick Gibson, acteur irlandais qui s’est fait connaître dans la série The OA. Voici l’ensemble du casting de ce 007: First Light :
- Patrick Gibson en tant que James Bond
- Priyanga Burford en tant que M
- Alastair Mackenzie en tant que Q
- Kiera Lester en tant que Miss Moneypenny
- Lennie James en tant que John Greenway, mentor de Bond
- Noemie Nakai en tant que Miss Roth
Quand sortira 007: First Light ?
Le State of Play s’est terminé sur une présentation variée du gameplay, mais aussi et surtout sur la date de sortie du jeu, qui n’avait pas été révélée jusqu’ici. 007: First Light est donc prévu pour le 27 mars 2026.
Pour rappel, le jeu d’IO interactive sortira sur PC, PlayStation 5, Xbox Series, mais aussi sur Switch 2. Une édition numérique Deluxe a également été présentée, gratuite en cas de précommande du jeu, et donnera accès aux bonus suivants :
- 24 heures d’accès anticipé
- 4 skins pour James Bond
- Un skin d’arme
- Un pack de skin pour les gadgets de James Bond
Une édition collector « Legacy » sera aussi mis en vente au prix de 300 dollars (à voir si cela sera 300 € chez nous). Elle contiendra :
- Le jeu physique sur PC, Xbox Series ou PS5
- Le contenu de l’édition Deluxe
- Un skin d’arme et un skin de James Bond supplémentaires
- Un steelbook avec un magnet
- Une réplique d’un pistolet d’or avec des balles et son présentoir, en plus d’un certificat d’authenticité