Star Wars Outlaws : Notre avis sur A Pirate’s Fortune, le second DLC narratif du jeu action-aventure en monde ouvert d’Ubisoft Massive
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Rédigé par PikaDocMaster78/PikaDoc42
Commercialisé fin août 2024 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series, Star Wars Outlaws continue d’être soutenu par Ubisoft Massive pour le plus grand plaisir de celles et ceux appréciant découvrir et parcourir son univers. Outre le déploiement régulier de mises à jour diverses et variées, le jeu d’action-aventure en monde ouvert se prépare notamment à débarquer le 4 septembre prochain sur Nintendo Switch 2 mais, avant ça, il a accueilli le 15 mai dernier son second DLC narratif : A Pirate’s Fortune. Avec un peu de retard, voici nos impressions garanties sans spoilers majeurs à son sujet.

Avant de poursuivre, notez que cet avis a été réalisé par l’intermédiaire de l’édition Ultimate numérique fournie par l’éditeur français fin août 2024 dans le cadre de notre test du titre. Tournant essentiellement en configuration graphique Élevée (NVIDIA DLSS activé, ray tracing désactivé) sur un PC portable AORUS 17H BXF (2023) équipé d’un processeur Intel Core i7-13700H (2,4 GHz), d’une NVIDIA GeForce RTX 4080 Laptop, d’une mémoire vive de 16 Go de RAM DDR5, d’un écran LCD 17,3 pouces de résolution 1080p et d’une manette Xbox One, il nous a fallu environ 6 heures pour terminer la campagne et une grande partie des activités annexes de ce contenu additionnel. Pour rappel, le point de vue exposé dans cet article est celui d’une personne ayant regardé tous les films de la franchise, spin-off compris, certaines séries et joué à plusieurs adaptations tirées de la licence. Bonne lecture à toutes et à tous !
Quand Key Vess rencontre le « légendaire » Hondo Ohnaka
Tout comme Wild Card, A Pirate’s Fortune nous invite à retrouver le trio composé de la jeune mercenaire Key Vess, son adorable compagnon merquaal Nix et du droïde ND-5, après les événements racontés dans le jeu de base. Continuant de mener sa petite vie au sein de la Bordure Extérieure, le groupe reçoit un message destiné à l’ancien propriétaire du Trailblazer, leur vaisseau spatial. Et surprise, son expéditeur n’est autre que Hondo Ohnaka, un personnage bien connu des fans de la saga de science-fiction puisqu’il a notamment été aperçu dans les séries animées The Clone Wars et Star Wars Rebels.
En mauvaise posture à priori, celui-ci requiert une assistance et, en récompense, il nous promet de nous révéler de précieuses informations censées nous conduire aux secrets et trésors laissés par les Khepi, une civilisation de la galaxie désormais disparue. Naturellement, Key est immédiatement prête à saisir cette opportunité « en or », sans avoir conscience que cette décision risque de mener son équipage dans un sacré bourbier. Pour preuve, les Casseurs de Rokana, une bande de pirates dirigée par son capitaine Stinger Tash, cherche aussi à mettre la main sur l’héritage des Khepi. Comment toute cette histoire va-t-elle se terminer ? A vous de le découvrir.
Plutôt accrocheuse sur le papier, cette mini-campagne est bien plus sympathique à suivre que celle du premier DLC dans l’ensemble. Certes, ce n’était pas très difficile d’atteindre cet objectif mais, honnêtement, que ce soit en matière d’écriture, de rythme scénaristique ou de mise en scène, elle se montre davantage inspirée du début à la fin, tout en s’intégrant parfaitement au lore de la licence. C’est vraiment plaisant, d’autant plus qu’elle en profite pour nous faire voyager pendant une bonne partie du périple dans le système Khepi, un nouveau coin de la galaxie assez vaste, très joli et ô combien dangereux que nous pouvons explorer librement après avoir suffisamment progressé dans le récit. Un lieu inédit présent sur Tatooine est également au programme.
Toutefois, cet arc narratif demeure secondaire et n’est donc pas aussi travaillé et soigné que ceux de la campagne du jeu de base. Sa quasi-première heure se contente de recycler des environnements d’Akiva que nous avons déjà visités à maintes reprises, les ultimes instants de sa mission finale auraient pu être plus spectaculaires et ambitieux, le personnage « attachiant » et charismatique de Hondo Ohnaka a un peu trop tendance à voler la vedette à Key Vess à nos yeux, l’antagoniste de l’intrigue manque cruellement de profondeur et de personnalité, et nous avons remarqué des ratés dans deux ou trois transitions. C’est dommage.
Quelques ajouts sympathiques malgré une durée de vie faible
Côté gameplay et contenu, A Pirate’s Fortune se montre également plus généreux que Wild Card malgré une durée de vie à peine supérieure. En effet, bien que le DLC ne soit jamais en mesure de bouleverser ne serait-ce qu’un minimum l’expérience de jeu initiale mêlant infiltration, combats à pieds ou dans l’espace, exploration, phases de plateformes, recherche et exploitation d’informations, piratage de coffres et d’ordinateurs, ou encore filature en vaisseau, cela ne l’empêche pas de la ré-exploiter correctement et intelligemment, tout en y intégrant quelques ajouts ici et là.
Outre l’implémentation de plusieurs zones inédites dont nous avons déjà parlé précédemment, le Trailblazer se voit doter d’un bouclier ionique, dans le but de survivre plus longtemps et sereinement au cœur des nébuleuses des systèmes Khepi et Kijimi, et peut désormais être équipé de deux améliorations passives (augmentation de l’efficacité des réparations effectuées en vol, capacité du bouclier accrue, esquive facilitée lors d’un tir de missile ennemi…). Des nouveautés intéressantes qui sont accessibles après avoir suffisamment progressé dans la mini-campagne avec Hondo Onhaka.
Autres ajouts au programme : les contrats de la Ligue Commerciale Miyuki. Déverrouillés automatiquement dès que nous réussissons à gagner la confiance d’un intermédiaire spécifique, ces derniers nous donnent la possibilité d’effectuer des quêtes nous demandant de nous emparer d’une cargaison de contrebande afin de la déposer ailleurs dans la galaxie. Même si elles deviennent rapidement redondantes, ces missions annexes sont utiles dans l’optique de gagner des crédits, gonfler notre réputation auprès des Pykes, des Hutts, du Clan Ashiga et de l’Aube Écarlate, acquérir des matériaux pour améliorer la soute de notre vaisseau, ainsi qu’obtenir diverses récompenses uniques.
Attention cependant, chaque contrat est limité à une seule tentative. De plus, ils nous obligeront toujours à prendre part ou fuir au moins une bataille spatiale contre différentes factions. Il faut donc être prudent lorsqu’on en lance un car chaque type de marchandise transporté a ses propres particularités et facteurs de risques qu’il vaut mieux comprendre pleinement si nous ne voulons pas subir un échec cuisant par la suite. Par exemple, encaisser trop de dégâts peut provoquer la détérioration, voire la destruction des armes ioniques royales et du bacta Vratix. En raison de son instabilité, le rhydonium est un carburant devant être livré rapidement dès que nous l’avons récupéré. Enfin, l’épice est une substance illégale pour l’Empire mais ô combien lucrative à revendre pour nous… ou d’autres syndicats et pirates. Plutôt sympa comme défis à relever, non ?
Bien plus inspiré et dense que ne l’était Wild Card, A Pirate’s Fortune est un contenu additionnel satisfaisant et plaisant à découvrir dans l’ensemble. Toutefois, nous aurions aimé qu’Ubisoft Massive fasse preuve de davantage d’ambition dans sa conception et de générosité dans son contenu, quitte à augmenter légèrement son prix d’achat en conséquence (14,99€ séparément ou inclus dans le Season Pass tarifé à 39,99€ si vous ne souhaitez pas acheter les éditions Gold ou Ultimate du titre). Bref, à défaut de marquer les esprits, ce DLC a tout de même le mérite d’offrir une « conclusion » sympathique à l’épopée de Key Vess, Nix et ND-5. En attendant une éventuelle suite ? Sincèrement, nous serions preneurs car, malgré des défauts évidents, Star Wars Outlaws est une nouvelle franchise originale dotée de réelles qualités et, sauf erreur de notre part, ayant le potentiel de s’inscrire plus durablement dans l’univers de la saga Sci-Fi créée par George Lucas.