Sony attaque Tencent en justice : Light of Motiram est accusé d’être une « pâle copie » de la franchise Horizon
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Rédigé par Quentin
Annoncé en 2024, Light of Motiram a suscité énormément de surprises en raison de sa proximité évidente avec la licence Horizon de Sony. Plus d’un an plus tard, Sony Interactive Entertainment a déposé une plainte devant un tribunal fédéral en Californie, accusant Tencent de contrefaçon de droits d’auteur et de marque. Selon la firme, le prochain jeu Light of Motiram serait un clone flagrant de la licence Horizon. Ce recours vise à bloquer sa sortie et à réclamer des dommages et intérêts.

Horizon zéro originalité
Rapporté par le média Reuters, Sony qualifie Light of Motiram de « pâle copie », pointant des similitudes frappantes avec la série Horizon : univers post-apocalyptique, direction artistique, mécaniques narratives… Allant même jusqu’à une héroïne rousse évoquant directement Aloy. Même si la justice devra trancher, difficile de donner tort à Sony tant les réactions avaient été unanimes dès l’annonce du jeu en 2024.
Autre élément à charge, le dossier révèle que Tencent avait approché Sony en 2024 pour obtenir une licence officielle ou une collaboration autour d’un jeu Horizon. Une proposition rejetée par Sony, avant que Light of Motiram ne soit dévoilé peu de temps après. L’éditeur japonais réclame jusqu’à 150 000 dollars de dommages par œuvre Horizon violée, ainsi qu’une injonction pour interdire toute utilisation d’éléments protégés par le droit d’auteur.
Le jeu, développé par Polaris Quest, une filiale de Tencent, est actuellement disponible en précommande ou en wishlist sur Steam, bien qu’aucune date de sortie n’ait encore été annoncée. À l’image de la plainte de Nintendo contre Palworld, le jugement à venir sera très probablement scruté de près comme un baromètre des limites légales entre inspiration et plagiat dans le jeu vidéo AAA. Il pourrait ainsi créer un précédent important dans la protection des licences, face à certains studios n’hésitant pas à franchir la frontière de l’inspiration assumée.
Le succès commercial de Palworld a d’ailleurs prouvé que ce type de démarche pouvait s’avérer particulièrement lucratif, malgré les controverses.