On a pu jouer à Bus Bound lors de la Gamescom 2025, nos premières impressions sur cette simulation de chauffeur de bus
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Rédigé par CrazyBananax
Avant de vous lancer dans la lecture de cet article, sachez que votre rédacteur du jour est un grand amateur de la licence Bus Simulator. C’est donc tout naturellement que nous avons sauté sur l’occasion de mettre les mains sur Bus Bound, une toute nouvelle licence produite par Stillalive Studios à qui l’on doit justement les derniers Bus Simulator. Nous avons eu l’occasion de jouer à une démo pendant environ une trentaine de minutes lors de la Gamescom 2025, voici nos premières impressions.

La conduite au cœur de l’expérience
Bus Bound nous permet d’explorer la ville fictive d’Emberville, à l’apparence typique des États-Unis. Si de premier abord, on pourrait supposer que le titre n’est qu’une simple suite à la licence Bus Simulator, ce n’est pas tout à fait exact.
On retrouve évidemment des sensations de conduite très proches, ce qui n’est pas étonnant puisqu’il s’agit du même studio de développement. En revanche, dans Bus Simulator, nous étions invités à gérer et à développer notre réseau de bus en créant des lignes auxquelles on affectait ensuite des chauffeurs pour les faire tourner et gagner de l’argent. Cet argent servait ensuite à s’offrir de nouveaux bus et à investir dans de nouvelles lignes jusqu’à créer son empire. Il était également possible de prendre la place de nos chauffeurs et de conduire soi-même sur l’itinéraire, auquel cas, il était également nécessaire d’encaisser les passagers lors de leur montée, voire de contrôler leurs billets.
Bus Bound est différent puisqu’il supprime la quasi-totalité de la notion de gestion, y compris les actions liées aux passagers, pour se concentrer uniquement sur la conduite. Il est bien entendu toujours question de se développer dans toute la ville, mais la progression est un peu différente.
Au départ, on ne dispose que de trois ou quatre arrêts que l’on peut relier par une ligne de bus. Ces arrêts, comme les quartiers dans lesquels ils se trouvent, disposent de niveaux qu’il va nous falloir faire monter. Comment ? En prenant le volant et transportant des passagers pardi ! Une fois un trajet terminé, on est évalué selon nos performances de conduite et le nombre de passagers descendus (plus il y a de monde descendu à un arrêt, plus celui-ci gagne en expérience).
Au niveau des critères d’évaluation, ils sont assez logiques et sont insécablement liés à une bonne conduite. On est par exemple récompensé lors du respect d’un stop ou d’un passage en douceur sur un ralentisseur et à l’inverse sanctionné lors d’un excès de vitesse ou pire d’une collision. La qualité de notre positionnement à chaque arrêt de bus est également un critère permettant d’empocher des points bonus.
Une ville qui se transforme
Lorsque les arrêts atteignent un niveau supérieur, on est récompensé par de nouveaux bus à utiliser, de nouveaux arrêts à utiliser ou encore de nouvelles options de customisation pour notre flotte de véhicules. Et lorsque c’est le quartier lui-même qui passe un niveau, il est alors possible de le faire évoluer. Une fois fait, le quartier va se transformer à la fois visuellement avec de nouveaux bâtiments, de nouvelles structures et autres commodités pour les citoyens, mais aussi avec des améliorations destinées à notre confort au volant.
Dans notre session, quand nous avons amélioré notre quartier, nous avons ensuite bénéficié d’une voie réservée au bus, facilitant de fait nos trajets. Couplé au renouvellement des décors, c’est un moyen astucieux de rafraîchir notre expérience et éviter la répétition de l’inlassable même trajet à faire encore et encore.
Lors de notre session, nous avons eu le temps et l’occasion de tester trois bus bien différents autant concernant leur taille que leur motorisation. Pour le coup, nous avons été très satisfaits de constater une prise en main et des sensations bien différentes d’un bus à l’autre. Il ne s’agit pas de simples apparences, mais bien de véhicules uniques dont les plus complétionnistes pourront chercher à obtenir la maîtrise (chaque bus ayant sa propre barre de progression). Les fans seront d’ailleurs ravis de retrouver des bus sous licence officielle venant de marques telles que Blue Bird ou New Flyer.
On retrouve aussi un système de customisation assez similaire à ce que l’on avait déjà sur Bus Simulator. Concrètement, il s’agit de la possibilité de modifier la peinture et de pouvoir appliquer plusieurs autocollants sur chacun de nos bus. Ce n’est rien de bien sorcier, mais on apprécie que cette fonctionnalité soit toujours présente. Notez aussi que même si nous n’avons pas pu l’essayer lors de cette session, Bus Bound sera jouable jusqu’à quatre joueurs en même temps.
Déjà fans de la licence Bus Simulator, le plaisir de conduite est intact avec Bus Bound. La ville semble variée et de ce que nous avons vu assez vivante. On a beaucoup aimé le côté évolutif des arrêts et des quartiers, marquant ainsi notre progression et son impact sur la ville. Les sensations de conduite sont une réussite, le studio ayant déjà fait ses preuves par le passé. On reste tout de même un petit peu prudent sur une éventuelle lassitude qui pourrait pointer le bout de son nez face au « vide » que pourrait laisser l’absence de la partie gestion proposée dans la série Bus Simulator. En tout cas, il est certain que nous avons hâte de pouvoir prendre nos tickets pour un nouveau trajet.