L’augmentation du prix Xbox Game Pass pourrait être liée en partie à la perte d’argent sur la licence Call of Duty
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Rédigé par Jordan
Lorsque Microsoft a mis la main sur Activision-Blizzard, l’un de ses objectifs principaux était de s’octroyer le fait de placer la licence Call of Duty sur son Xbox Game Pass afin d’augmenter la valeur de son abonnement. Tout ça, sans augmenter le prix de ce dernier, du moins selon les promesses initiales du constructeur. Une promesse aujourd’hui balayée suite à l’annonce du nouveau prix du Xbox Game Pass Ultimate. Et selon les dires de plusieurs sources proches du dossier, cette hausse aurait bien un lien avec la licence.

Les gains d’abonnés ne suffiraient pas
Bloomberg est allé enquêter auprès de plusieurs sources afin de vérifier ce qui pouvait justifier une telle hausse du prix du Xbox Game Pass. Il en est alors ressorti que Xbox aurait fait l’impasse sur près de 300 millions de dollars qu’auraient pu générer les ventes de jeu Call of Duty l’an passé, et ce en partie à cause du fait que la licence a été placée au sein du Xbox Game Pass. Microsoft espérait que l’inclusion de cette série dans son abonnement augmente l’adhésion à ce dernier, mais la hausse d’abonnés n’aurait pas été aussi grande que prévue, selon plusieurs sources.
L’année dernière, IGN avait pointé du doigt que 82% des ventes du dernier Call of Duty avaient été effectuées sur les consoles PlayStation. Maintenant que Xbox possède Activision, il touche évidemment un beau pactole quand le jeu se vend aussi bien chez PlayStation, mais pas autant que si le jeu n’était vendu que sur ses consoles ou s’il entrainait une hausse des abonnements. Une hausse d’abonnés avait bien été constatée avec +16% aux alentours de la sortie du dernier Call of Duty, mais ce ne serait visiblement pas assez pour compenser la perte des ventes.
Ce qui expliquerait aujourd’hui une augmentation du prix du Xbox Game Pass, afin de garantir plus de marge sur l’abonnement. Reste désormais à voir si cette hausse ne va pas au contraire entraîner un refus trop fort de la part des consommateurs.