Firefighting Simulator Ignite et Seafarer: The Ship Sim – Nos impressions sur ces deux simulations d’astragon Development
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Rédigé par CrazyBananax
Qui dit salon du jeu vidéo en Allemagne dit également fief des jeux de simulation. En grand représentant du genre, l’éditeur allemand astragon Development était présent et nous avons eu l’occasion de poser nos mains sur deux de ses prochains titres, à savoir Firefighting Simulator Ignite et Seafarer: The Ship Sim.

Tout feu tout flamme
Comme son nom l’indique, Firefighting Simulator Ignite est un jeu de simulation nous permettant d’endosser le rôle d’un pompier et de partir combattre le feu. Après un tutoriel destiné à nous apprendre les bases du gameplay, nous avons eu l’opportunité de participer à quelques interventions.
À première vue, ces interventions ne semblent pas générées aléatoirement et nous avons eu l’impression qu’elles faisaient plutôt office de « chapitres » dans la progression de notre personnage. En effet, une fois notre premier feu maîtrisé, nous sommes montés en grade. L’occasion de débloquer de nouveaux équipements cosmétiques (certains tirés de marques réelles) et de nouveaux quartiers au sein de la caserne. Caserne qui est librement explorable, même si nous n’avons ici pas pris le temps de voir jusqu’à quel point.
Au niveau de la prise en main, le jeu est plutôt accessible et dispose de tutoriels suffisamment clairs et pédagogiques pour ne pas se retrouver directement noyé sous une tonne d’informations. Chaque intervention commence par le choix de conduire soi-même le camion ou non. Si oui, un objectif de temps est donné pour arriver sur le lieu de l’incendie avec un système de classement (or, argent, bronze). La conduite est plutôt intéressante, à mi-chemin entre un ressenti arcade et simulation.
Une fois sur place, le sinistre se décompose en plusieurs objectifs à accomplir afin de valider la mission. Ces objectifs peuvent être de sauver tous les civils ou d’éteindre un feu en particulier. Vous ne pourrez cependant pas toujours tout accomplir seul, c’est pour cela que nous sommes accompagnés d’une escouade de trois autres pompiers à qui nous pouvons donner différents ordres. On peut ainsi affecter une partie d’entre eux au sauvetage des victimes et le reste à combattre les flammes. Parfois, il est également nécessaire d’utiliser des outils pour forcer une porte ou briser un mur et plutôt que de retourner au camion chercher le nécessaire, on peut directement ordonner à l’un de nos partenaires de venir nous dégager le chemin. Notez que plutôt que des coéquipiers contrôlés par l’ordinateur, il est aussi possible de jouer avec des amis.
De ce que nous avons pu apercevoir, chaque intervention est différente et nécessite une autre approche. Différents types de feu sont aussi présents et en plus des flammes « classiques », on sera amené à combattre des incendies électriques ou des feux de graisse par exemple, chacun ayant un traitement particulier.
Le jeu se montre par ailleurs assez joli malgré des animations un peu rigides. Les environnements ne manquent pas de détails et aident à nous immerger sur le terrain.
Très rapide à prendre en main, Firefighting Simulator Ignite offre une certaine satisfaction dès les premiers instants et on doit dire que nous avons hâte d’en voir plus d’ici à quelques jours, sa sortie étant prévue le 9 septembre prochain.
Il était un petit navire
Seafarer: The Ship Sim nous embarque dans une simulation non pas d’un mais de plusieurs métiers maritimes. Nous avons eu l’occasion d’en tester deux lors de notre session.
Pour rester proche du jeu précédent, nous avons pu prendre les commandes d’un bateau de marins-pompiers et intervenir sur un énorme accident entre un bateau de croisière et un pont. Le premier constat que nous avons pu faire sur Seafarer: The Ship Sim, c’est que sa prise en main était bien plus difficile que Firefighting Simulator Ignite.
En effet, il nous a fallu un certain moment avant de maîtriser les contrôles et parvenir à se déplacer efficacement en mer. L’eau n’étant pas comme le bitume, freiner ou changer de direction ne se fait pas instantanément. De plus, les tutoriels sont moins réussis et l’interface visuelle plus chargée. Les fans de simulation du genre seront ravis, mais les néophytes pourraient prendre un peu peur.
Heureusement, après l’aide des développeurs pour mieux appréhender les contrôles et comprendre comment lire les différents compteurs et boussoles sur l’écran, nous sommes parvenus à atteindre les lieux de l’incendie et à le maîtriser.
L’autre mission nous plaçait aux commandes d’un porte-conteneurs sur lequel nous devions au préalable charger des conteneurs à l’aide d’une grue à conteneurs. Aucun détail n’est laissé au hasard et une fois ces derniers chargés sur le bateau, il était encore nécessaire de venir les sangler à la main ainsi que de fermer les fixations. Ceci fait, nous avons alors pu monter dans la cabine pour prendre le contrôle du bateau et sortir du port vers notre destination.
Là, il a fallu se monter patient. Simulation oblige et un tel navire n’étant pas réputé par sa vitesse, atteindre l’objectif s’est montré être un moment très, très long et monotone. On suppose que cela ne dérangera pas les fans du genre, mais tout comme la prise en main peu intuitive, cela pourrait décourager les débutants.
Seafarer: The Ship Sim semble proposer une belle variété de gameplay via ses différentes carrières et ses navires aux contrôles et possibilités bien différentes. Les tutoriels auraient le mérite d’être un peu plus didactiques afin de ne pas perdre les novices dès le départ. Les fans du genre devraient en revanche être satisfaits du réalisme apporté à la prise en main de la navigation.