Dragon Ball Sparking Zero sur Switch 2 : un portage à la hauteur ? Notre avis
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Rédigé par Quentin
Plus tôt au cours du mois de novembre, nous avons pu prendre en main la version Switch 2 de Dragon Ball Sparking Zero à l’occasion de la Paris Games Week 2025 avec de bonnes impressions. Ayant enfin pu avoir accès à une version complète, l’heure est au verdict.
Note : Les captures de l’article ont été réalisées sur Switch 2 en mode docké, avec une résolution en 1080p.
Un jeu fan service toujours aussi plaisant

La version Switch 2 de Dragon Ball Sparking Zero reprend l’intégralité du contenu des versions PS5, Xbox Series et PC, à commencer par son immense roster de plus de 180 personnages jouables, ses décors intégralement destructibles, ses transformations en plein combat et ses deux modes phares : les « Épisodes de combat » et les « Combats Personnalisés ». Pour plus d’informations sur le contenu, nous vous invitons à lire notre test complet de la version PC.
Même si l’on regrette que la version Switch 2 ne soit pas proposée avec un bundle regroupant tous les DLC, nous avons droit à un large éventail de transformations et de personnages issus de toute la saga, de DBZ à Dragon Ball Super. Le jeu offre des combats en 3D qui conservent l’esprit des anciens épisodes de la licence Budokai Tenkaichi et qui mélangent vitesse, effets spectaculaires et possibilités tactiques variées : dash, esquives, vagues d’énergie, transformations in-game, etc. Les mécaniques comme le « Dragon Rush » ou les contres/assauts dynamiques apportent un vrai dynamisme, et rendent le jeu accessible aux débutants tout en gardant un challenge pour les plus aguerris.
L’aspect visuel est fidèle à l’animé, avec des effets de ki flamboyants, des auras, des explosions massives et des arènes destructibles. Tout cela nous immerge dans l’univers de Toriyama avec cette satisfaction de revivre les grands moments du manga et de l’animé. Le mode Épisode de Combat vous permet d’ailleurs de participer directement à ces grands moments via le point de vue de plusieurs personnages, dont des méchants : Goku, Vegeta, Gohan, Piccolo, Freezer, Goku Black… Ce mode histoire inclut d’ailleurs différents « What if » (scénarios alternatifs) particulièrement satisfaisants, notamment celui avec Gohan qui a marqué positivement beaucoup de fans.
Mais le titre n’est pas exempt de défauts, notamment lorsque l’on y regarde de plus près sous l’angle du gameplay ou de l’équilibrage. Même si le roster est vaste, cette richesse est parfois source de frustration dans la mesure où certains personnages (souvent des versions puissantes comme des transformations avancées) peuvent clairement dominer les matchs, ce qui pose un vrai problème d’équilibrage en mode multijoueur. Avec le recul, on peut aussi regretter un apport en contenu assez pauvre avec des DLC qui se contentent du minimum en incluant de nouveaux personnages (issus des derniers films et de Dragon Ball Daima), en oubliant les attentes en matière d’arènes et de costumes alternatifs.
Dragon Ball Sparking Zero sur Switch 2 : ça vaut le coup ?

Comme nous l’avions déjà constaté à la Paris Games Week, Dragon Ball Sparking Zero profite d’un portage solide sur Switch 2 en mode docké. Le rendu est propre, la lecture de l’action reste claire malgré les effets visuels, et la fluidité demeure stable. Cependant, comme pour Final Fantasy VII Remake, certains regretteront l’absence du 60 FPS au profit d’un framerate capé à 30 FPS, mais qui ne vacille jamais en combat. Pour le mode « Épisode de Combat », on profite toujours des jolies cinématiques qui offrent un rendu fidèle aux adaptations animées. Le titre profite également de l’accès complet aux créations de la communauté et au multijoueur local, sans compromis sur les fonctionnalités.
Bien qu’un peu moins flatteur visuellement au niveau de la résolution et l’aliasing, le mode portable s’en sort plutôt bien dans l’ensemble. Dragon Ball Sparking Zero sur Switch 2 permet ainsi aux joueurs Nintendo de profiter d’une expérience propre là où cela compte le plus. Par contre, on ressent énormément de ralentissements dans les menus et particulièrement celui du monde « Épisode de Combat » où l’on doit naviguer entre les différentes routes.
La Switch 2 profite aussi de fonctionnalités uniques propres à la machine comme le multijoueur en local sur plusieurs consoles ou encore le motion gaming. Bien que l’on ne boude pas notre plaisir de réaliser des Kamehameha en imitant le geste avec les Joy-Con, l’intérêt reste assez limité étant donné que la maniabilité est assez imprécise. A noter également que la transition entre la version Switch et Switch 2 est possible. Si vous entamez votre partie sur la première Switch, vous serez ensuite ne mesure de transférer votre progression et tous les personnages débloqués vers la version Switch 2.
En revanche, vos replays et vos combats personnalisés ne pourront pas être sauvegardés. Le choix d’acquérir Dragon Ball Sparking Zero se fera donc en tenant compte de ses limitations et de l’absence de crossplay (sauf entre Switch 1 & 2).
Si la Switch 2 est votre unique console, sachez que Dragon Ball Sparking Zero réussit son pari de proposer une expérience fidèle et complète, capable de restituer toute l’intensité des versions PS5, Xbox Series et PC, tout en profitant de la flexibilité de la console hybride. Malgré ses compromis (un framerate limité à 30 FPS, quelques baisses de régime dans les menus et un rendu moins fin en portable), ce portage reste solide et permet aux joueurs Nintendo de profiter pleinement du fan service, des affrontements spectaculaires et des innombrables transformations qui sont l’essence de la licence. En revanche, si vous disposez d’une autre plateforme et/ou que vous souhaitez vous la donner sur le mode compétitif, il faudra y réfléchir à deux fois.





