MindsEye : Le studio Build A Rocket Boy serait en train de licencier plus d’une centaine d’employés après le lancement raté
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Rédigé par Jordan
MindsEye était conçu avec l’envie d’exister et de durer pendant dix ans. Il ne tiendra peut-être pas dix semaines. L’état dans lequel le jeu de Build A Rocket Boy a été lancé le condamnait d’office à être l’un des titres les plus mal reçus de cette année, et même si les dirigeants du studio espèrent sans doute une histoire de rédemption à la Cyberpunk 2077 ou No Man’s Sky, MindsEye ne semble pas avoir assez de bases solides pour espérer remonter la pente un jour. Sans surprise, après avoir visé la lune, le studio se retrouve en pleine restructuration avec des licenciements massifs qui interviennent quelques jours seulement après la sortie du jeu.

Début de la fin pour Build A Rocket Boy?
C’était malheureusement prévisible. MindsEye est loin d’avoir eu le lancement escompté par les dirigeants de Build A Rocket Boy, et on voyait mal comment le studio qui compte aujourd’hui presque 500 employés allait en sortir indemne.
IGN rapporte aujourd’hui que des licenciements sont en train d’être annoncés au sein des effectifs, et pourraient concerner plus d’une centaine de personnes. Au minimum, puisque ce compte est déterminé par l’utilisation d’un processus de consultation obligatoire mené par le studio, qui est obligatoire lorsqu’une entreprise anglaise (300 personnes de Build A Rocket Boy travaillent au Royaume-Uni) commence à licencier plus de 100 personnes. Soit au minimum un cinquième des effectifs, si ce n’est plus.
Avec toutes ces coupes, tenir la feuille de route dévoilée avant le lancement du jeu semble compromis. Développer du contenu sur des années est aujourd’hui illusoire. Mark Gerhard, co-PDG du studio (et fan des théories du complot), déclare dans un mail vérifié par IGN que MindsEye va maintenant passer dans une phase de support à long-terme, loin de son pic de développement, comme pour justifier tant bien que mal tous ces licenciements. On doute malheureusement que le projet puisse avoir un quelconque avenir dans cette situation plus que difficile, et ce sont les employés qui vont tristement en payer le prix.