GTA 6 pourrait coûter plus cher qu’espéré, le boss de Take-Two donne son avis
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Rédigé par Fauchinou
Ça ne date pas d’aujourd’hui, mais tout le monde retient son souffle quant au futur prix de GTA 6. S’il se présente comme le prochain énorme tremblement de terre de la planète vidéoludique pour l’expérience qu’il souhaite proposer, le jeu dispose d’un statut qui peut s’avérer déterminant dans la concrétisation ou non d’une hausse de tarif. Lors d’une réunion entre investisseurs, le sujet est revenu sur la table, et Strauss Zelnick, PDG de l’éditeur Take-Two Interactive, s’est exprimé.

Le prix du siècle
90 €, 100 €, et pourquoi pas 120 € tant qu’on y est, tels sont les pronostics envisagés pour le prix de ce fameux GTA 6, par des avis plus ou moins éclairés de tout un chacun. Ce qui est certain, c’est qu’à l’heure où Nintendo a sorti son Mario Kart World à 90 €, et où Xbox a évoqué emboiter le pas vers la fin de l’année pour ses jeux, la question se pose.
Surtout lorsque le motif avancé pour ces changements se trouve souvent du côté de la hausse des coûts de production, et que sans savoir officiellement à combien se chiffre ceux de GTA 6, Rockstar Games se trouve dans la même situation en raison d’une ambition toujours plus croissante.
Autre facteur important, la position du jeu dans le marché vidéoludique. C’est bien simple, tous les autres studios et éditeurs veulent l’éviter, et les revenus astronomiques que GTA V a rapportés (et continue de rapporter) présagent une énorme puissance de frappe à la sortie du sixième opus.
Monter le tarif de 10 ou 20 dollars, eu égard au contexte concurrentiel et en dépit d’un agacement légitime du consommateur, n’aurait rien de farfelu. Mais une telle initiative causerait aussi un tournant majeur auprès des autres acteurs de l’industrie, qui auraient moins de mal à franchir le pas à leur tour.
Le ni oui ni non de Zelnick
Alors que prépare Take-Two Interactive, à qui appartient Rockstar Games ? Strauss Zelnick, à défaut de livrer une réponse claire, s’est attardé sur la question durant une réunion avec des investisseurs, évoquant l’éventualité d’une « approche différente » que celle d’une hausse de prix :
« Nous pensons que toute expérience client est le résultat de la rencontre entre le produit en lui-même et son prix. Notre objectif est donc de dépasser largement les attentes. Nous voulons livrer le meilleur divertissement au monde ainsi qu’un rapport qualité-prix supérieur à celui que nous facturons. Nous pensons que cet objectif est globalement atteint. L’évolution de la tarification est depuis toujours la nature même de cette industrie. Vous savez, la plupart des grosses sorties se font à un prix plus élevé, parfois avec des éditions spéciales. Puis, au fil du temps, des promotions arrivent pour optimiser le marché. Et je ne pense pas que cela changera de sitôt. Notre philosophie principale est d’offrir plus de valeur que ce que nous facturons. »
Derrière ces coups de pagaie, on aurait donc envie de croire qu’une hausse de prix n’est pas une nécessité et que GTA 6 peut être épargné. Et, encore une fois, les énormes revenus que rapportera à terme son mode multi fera le travail. La priorité reste donc de ne pas se mettre à dos les joueuses et joueurs au préalable.
À côté de ça, on rappelle que Borderlands 4 a également connu il y a quelques mois un jeu de funambule au sujet de son prix de vente, qui n’a finalement pas dépasser les 79,99 €. Un titre lui aussi dépendant de Take-Two. Autre exemple allant même encore plus loin, celui du tout frais Mafia: The Old Country, réduit à 49,99 € notamment en raison de sa linéarité, preuve qu’il est possible pour l’éditeur américain de s’adapter.
Il en faudra donc plus pour avant d’être soulagé, chose que l’on espère faite bien avant la sortie de GTA 6, prévue pour le 26 mai 2026 sur PS5 et Xbox Series.