Crisol: Theater of Idols – Premières impressions après avoir pris en main le jeu d’horreur sanglant à la Gamescom
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Rédigé par Florian
En juin 2024, Blumhouse annonçait se lancer tambour battant dans le jeu vidéo en créant une division dédiée aux jeux d’horreur, tout en annonçant au passage six jeux. L’un d’entre eux, Crisol: Theater of Idols, est prévu pour cette année sur PC et consoles. Nous avons pu l’approcher lors d’une démo à la Gamescom, voici nos premières impressions sur ce coup de sang du studio madrilène Vermila.

Bon sang, je suis foutu
Notre démo prenait place dans des ruelles délabrées et clairement inhospitalières. Armé d’un simple pistolet que l’on devine d’emblée étrange, on remarque des êtres tout aussi bizarres déambulant dans ces rues d’allure victorienne. Bienvenue en Hispania, une ville fictive dans une Espagne dystopique. On incarne Gabriel, un soldat au sang spécial qui cherche à rejoindre le centre-ville sur l’île maudite de Tormentosa. N’espérez pas en apprendre plus durant cette démo, cette session est restée très avare en informations narratives.
Sans aucune autre introduction, nous commençons à fouiller tous les recoins du quartier, rentrer dans les bâtiments, fouiller les tiroirs et meubles, pour trouver des seringues capables de nous redonner des emplacements de vie, représentés par des gouttes de sang sur le haut de l’écran. Ce sang, vous le verrez, est central dans Crisol: Theater of Idols, et bien plus que dans d’autres jeux du genre, puisque cette fois votre sang représente votre vie mais aussi vos munitions ou tout du moins votre capacité à utiliser votre arme.
En effet, pour vous recharger, vous devrez puiser dans votre barre de vie située juste au-dessus des gouttes de sang préalablement citées, une vie qui descendra rapidement en cas d’attaque et qui se grignote à chaque rechargement. Les gouttes de sang vous permettront ici de reprendre des forces pour pouvoir continuer à tirer. Une vision originale du jeu d’horreur alliant l’angoisse à la survie qui nous a paru sortir du lot.
A noter que vous pouvez aussi trouver des corps humains ou non sur le chemin et ainsi bénéficier de leur sang pour bénéficier d’un regain de barre de vie. On ignore encore à ce stade pourquoi le personnage que nous incarnons possède ce pouvoir — ou cette malédiction, soyons honnêtes — ni pourquoi la ville est à ce point ravagée.
Pour éliminer les ennemis, c’est plutôt simple, mais il faut savoir viser juste pour toquer la tête en premier et ainsi légèrement déséquilibrer notre ennemi. Vous pouvez ainsi arracher tous les membres de vos ennemis, mais commencez par les jambes pour qu’ils aient des difficultés à vous suivre. Nous avons trouvé que l’arme n’avait pas assez de punch, que l’on ne ressentait pas vraiment les tirs que l’on effectuait en espérant que cela soit résolu dans la version définitive. De même que le déplacement du personnage, en vue à la première personne, que l’on a trouvé un peu lourd, malgré un demi-tour juste en appuyant sur une touche qui permet de s’échapper de situations dangereuses.
La première étape réelle de la démo a été de trouver de quoi briser les chaînes d’une grille. Une fois que nous étions en possession d’une grosse pince, nous avons voulu ouvrir le portail quand une gigantesque créature humanoïde a tenté de nous dévorer. Commence alors une phase de cache-cache façon Nemesis, celle-ci pouvant débarquer de n’importe où et n’importe quand. Une tension s’installe alors, bien que l’on aurait aimé un meilleur sound-design à ce niveau.
Le plus gros de la démo consistait donc à échapper à cette horreur de la nature tout en l’écartant de la prochaine grille à ouvrir. Pas d’autres puzzles n’ont été montrés ni vraiment d’affrontement majeur. Une arme spéciale était par ailleurs coincée dans une cage, nous en déduisons donc que nous pourrons affronter notre géante effrayante, mais la démo s’est terminée à notre entrée dans un bâtiment où nous étions pris d’assaut dans une cinématique.
Après plus d’une demi-heure passée sur Crisol: Theater of Idols, notre constat est plutôt rassurant. Le jeu semble disposer d’une identité forte et unique, le lore semble complet, et la mécanique de sang est tout à fait intéressante. La technique disposait encore de quelques hics, mais rappelons qu’il s’agissait d’une version en cours de développement. Une chose est sûre, le jeu sortira cette année sans plus de précision sur PC, PS5 et Xbox Series X/S.