On a joué à Planet of Lana 2: Children of the Leaf à la Gamescom, une suite vraiment plus ambitieuse ?
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Rédigé par Florian
Il y a deux ans sortait Planet of Lana, une petite pépite narrative où l’émotion et la coopération primaient malheureusement sur l’action. Le studio suédois Wishfully revient cette fois avec Planet of Lana 2, attendu en 2026 sur tous les supports. On a pu l’essayer à la Gamescom, l’occasion de vous donner nos premières impressions sur cette suite qui se veut plus ambitieuse mais aussi plus variée que son ainée, en espérant n’enlever aucune magie à cet univers si mignon.

Note : Nous n’étions pas autorisés à capturer les séquences de jeu que nous avons pu essayer. Les illustrations de cet article sont donc issues des communications officielles et ne représentent pas forcément les séquences décrites.
La planète de Lana encore en danger ?
Petit rappel pour commencer, souvenez-vous : Planet of Lana est sorti en 2023, et c’était déjà un petit bonbon créatif et artistique. En somme, une sorte de fable faite de décors peints à la main et d’énigmes simples, mais surtout cette relation touchante entre Lana et cette mystérieuse créature noire, Mui. Malheureusement, nous avions pointé des faiblesses notamment au niveau de l’action, trop timide et trop en dents de scie, au sein d’une aventure bien trop courte (4 à 5h).
Dans Planet of Lana 2: Children of the Leaf, le studio a choisi de reprendre cette base mais en voulant clairement monter les ambitions d’un cran, et ça marche ! Visuellement parlant d’abord, puisque les environnements peints à la main semblent encore plus détaillés, toujours aussi colorés et au charme également respecté. L’histoire, ensuite, qui nous emmène dans cet opus quelques temps après les événements du premier jeu. Lana a grandi, mais vit toujours dans un monde totalement marqué par une menace de type robotique.
Bien que ce postulat semble évoquer les mêmes sujets, le directeur créatif du jeu, Adam Stjärnljus, nous a confié que, contrairement aux apparences, les deux productions n’abordent pas les mêmes thèmes. Car même si le premier jeu essayait surtout de nous faire comprendre et accepter cette amitié naissante et cette survie dans un monde hostile à n’importe quel prix, cette suite abordera des thèmes plus larges comme la protection des uns et des autres ainsi que la reconstruction d’un monde blessé ou la préservation d’une mémoire collective.
L’histoire n’est toutefois pas le seul aspect sur lequel le jeu semble s’être amélioré, puisque comme Adam nous le confiait, l’équipe a appris avec le premier jeu et a grandit, tout comme Lana, pour s’améliorer et proposer une suite plus ambitieuse, plus longue aussi, puisqu’elle devrait durer le double par rapport au premier jeu, soit 8 à 10h. Et ce n’est clairement pas pour nous déplaire, en espérant que cela profite à la narration sans édulcorer le propos et sans trop renouveler les mécaniques.
Apprendre de ses erreurs
Le studio semble d’ailleurs avoir entendu les critiques suite au premier opus puisque cette suite verra aussi apparaître davantage de séquences plus dynamiques, plus orientées action, avec un vrai travail sur la verticalité, comme on a pu le constater au fil de nos phases de jeu.
Des phases de jeu qui nous ont aussi permis de confirmer la présence de nouvelles capacités pour Mui, qui va gagner en autonomie. Parmi les 4 chapitres que nous avons pu traverser, le premier nous plongeait totalement dans l’esprit du premier jeu avec des puzzles simples, des robots à éviter ou à tromper, et des indications à donner à Mui pour poursuivre. Un premier chapitre très classique dans sa construction certes, mais qui a le mérite de nous remettre dans le bain. Nous avons d’ailleurs joué à ce premier chapitre sur une Xbox Rog Ally, ce qui nous permet de confirmer que le jeu tournait comme un charme dessus.
Le second chapitre était en réalité un chapitre aquatique, puisque Lana peut désormais nager et plonger. Il nous a fallu trouver une manière de transporter Mui dans un nénuphar puis de le faire avancer avant que lui nous aide à nous cacher d’un méchant poisson grâce à une nouvelle faculté, qui pourra changer dans le jeu, en plus de pouvoir hypnotiser les robots qu’il croise. Ici, Mui pouvait prendre l’apparence d’un poisson pouvant créer des nuages d’encre dans l’eau, pour nous laisser passer. Des fonds marins splendides au passage !
Le troisième chapitre reprenait une structure classique, Lana et Mui étant enfermés dans une structure futuriste complexe. Grâce à un système de puzzles où il fallait retrouver le bon chemin d’une caisse pour la mettre au bon endroit, nous avons pu découvrir les nouvelles facultés de Lana qui peut désormais contrôler ces structures qu’elle a appris à connaître avec le temps, grâce à une sorte de magnétisme. Des puzzles intelligents et pas si simple que cela, ce qui nous conforte une fois de plus sur les ambitions d’un titre qui a pris le temps d’apprendre de ses erreurs et de se peaufiner.
Enfin, dans le dernier chapitre, nous devions utiliser Mui et sa faculté de se transformer en bombardier d’eau pour faire pousser des lianes et grimper pour poursuivre notre épopée jusqu’aux abords d’un village étrange aux pics acérés et effrayants.
Au sortir de cette première prise en main, on ne peut qu’être curieux sur ce que va nous proposer le jeu dans sa version finale, on ressent clairement les ambitions relevées de l’équipe qui n’a d’ailleurs pas traîné pour débuter le développement suite au jeu précédent, cette suite étant, on le rappelle, magnifique visuellement et très colorée, ce qui n’enlève rien. Planet of Lana 2: Children of the Leaf est prévu l’année prochaine, plutôt même en fin d’année si l’on en croit les équipes, sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch 1 et 2 et sera dès son lancement présent dans le Xbox Game Pass.