Aux États-Unis, une très grande partie du public n’achète qu’un ou deux jeux par an
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Rédigé par Jordan
Acheter des jeux, c’est un budget. Et par les temps qui courent, ce budget, on ne l’a pas forcément. Surtout quand il ne cesse d’augmenter, avec des jeux dont le tarif d’entrée est de plus en plus élevé. Et puisque d’autres formes de consommations émergent, comme des free-to-play de mieux en mieux produits, des jeux service continuellement mis à jour ou des abonnements qui permettent de jouer à de nombreux titres sans trop dépenser (et sans rien posséder), il ne faut pas s’étonner de voir le panier moyen du consommateur baisser.

Un budget annuel limité pour le grand public
Circana est allé faire le point sur les habitudes du public américain via une nouvelle étude, et il en est ressorti qu’une grande majorité des joueurs et des joueuses n’avait pas l’envie ou les moyens de se payer trop de jeux dans l’année.
Selon l’analyste Mat Piscatella (relayé par VGC), 33% du public achète moins d’un jeu par an, contre 12% qui en achète un seul de manière annuelle. Le pourcentage passe à 18% chez celles et ceux qui s’en procurent un tous les six mois. Ce qui veut dire qu’en tout, 63% du public n’achète pas plus de deux jeux par an aux États-Unis. Les plus réguliers, qui achètent plus d’une fois par mois, ne sont comptés qu’à hauteur de 4%.
Hyper enthusiast, price-insensitive players are really keeping things going, especially in the non f2p gaming space.According to Circana's Q3 2025 Future of Games, only 4% of US video game players buy a new game more often than once per month, with a third of players not buying any games at all.
— Mat Piscatella (@matpiscatella.bsky.social) 2025-10-02T16:54:18.096Z
Des chiffres qui ne devraient pas trop surprendre lorsque l’on sait qu’une grande partie du public n’est présente qu’à des rares occasions, que ce soit pour des marronniers qui reviennent chaque année comme les Call of Duty, Madden et EA Sports FC, ou des grands événements comme un jeu Rockstar, un Spider-Man ou autre. Tout cela peut s’expliquer par de nombreuses raisons citées auparavant, et aide à mieux remettre en perspective un marché très divisé, avec des modes de consommations très différents.
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