RoboCop: Rogue City – Unfinished Business : notre aperçu de ce standalone dans la continuité et encore plus brutal
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Rédigé par Quentin
RoboCop: Rogue City a eu un bon succès critique et commercial depuis sa sortie en 2023. Voulant poursuivre dans leurs lancée, Teyon et Nacon ont prévu un nouveau en standalone pour cette année : RoboCop: Unfinished Business. Cette nouvelle aventure nous de nouveau dans la peau du célèbre cyborg policier, confronté à une nouvelle menace au cœur de l’OmniTower, un gratte-ciel emblématique de Détroit. Nous avons pu prendre en main le jeu pendant près d’une heure sur la version PC durant la Big Ben Week organisée par Nacon afin de vous livrer une première impression.

Une mission périlleuse au sommet de l’OmniTower
D’un point de vue chronologique, RoboCop: Rogue City – Unfinished Business se déroule peu après les événements du précédent titre. Toutefois, les développeurs ne le considèrent pas comme une véritable suite, mais plutôt comme une aventure indépendante, qui ne dépend pas directement des événements survenus dans Rogue City (2023).
Dans Unfinished Business, l’OmniTower, projet phare de l’OCP destiné à reloger les habitants de l’ancien Détroit, est tombée aux mains d’un groupe de mercenaires dirigé par Cassius Graves, un ancien allié d’Alex Murphy avant sa transformation en RoboCop. Accompagné de son bras droit, Douglas Cole, Graves cherche à prendre le contrôle des technologies de l’OCP. RoboCop doit alors infiltrer la tour, étage par étage, pour neutraliser cette menace et restaurer l’ordre. A l’intérieur, une femme mystérieuse va aider notre héros à gravir les étages et l’aider de différentes manières bien que ses motivations ne sont connues.
Nous avons ici un terrain de jeu un peu plus resserré par rapport au premier opus, puisque l’action se déroule exclusivement au sein de l’OmniTower, un immense complexe truffé de pièges et de mercenaires. Ce cadre fermé promet néanmoins une intensité accrue, une atmosphère fidèle aux longs métrages originaux, et une bonne dose d’action brutale. Le gameplay conserve ainis une perspective à la première personne, tout en introduisant de nouvelles mécaniques. On aura notamment accès à un arsenal élargi, incluant le Cryo Cannon, capable de geler les ennemis et de modifier l’environnement immédiat. De plus, de nouveaux types d’ennemis font leur apparition, tels que des drones volants, des cyborgs armés de katanas et des adversaires équipés de jetpacks, qui nécessitent des stratégies d’approche variées.
Des séquences de flashback permettront également d’incarner Alex Murphy avant sa transformation, offrant un éclairage sur son passé et ses motivations. Peter Weller reprend son rôle emblématique, prêtant sa voix et son apparence au personnage.
Plus d’action et moins d’enquête
Bien que cela reste souvent très situationnel à notre goût, RoboCop peut désormais utiliser l’environnement pour éliminer rapidement un ennemi, via un système de finishers appelés Takedowns. Par exemple, en ouvrant violemment une porte, un indicateur visuel s’affiche, permettant d’attraper la tête d’un bandit pour l’éjecter… directement dans un transformateur électrique. Si cela demande encore à être confirmé lors du test complet, on sent une volonté d’élargir les possibilités de gameplay, avec un level design plus réfléchi. Autre exemple en ce sens : la capacité d’activer des ricochets sur les balles, afin de toucher des ennemis à couvert.
Globalement, l’action dans Unfinished Business est plus soutenue que dans le jeu précédent, avec une réduction des éléments d’enquête au profit de combats plus dynamiques. Les capacités de RoboCop, telles que le ralentissement du temps et l’utilisation de boucliers, sont mises en avant pour gérer des affrontements plus intenses, mais toujours en gardant cette esprit d’être un « boss de jeu vidéo ». Le studio pousse encore un peu plus loin l’aspect défouloir du titre, et ce n’est clairement pas pour nous déplaire.
Le design de l’OmniTower introduit également une verticalité accrue, exploitée aussi bien par les ennemis que par certaines mécaniques de gameplay. Les environnements gagnent en interactivité, incitant à utiliser le décor à son avantage. Même si la structure globale reste familière, une mission en particulier illustre bien cette volonté de monter en puissance. Celle où nous avons pu contrôler l’ED-209, le robot bipède emblématique. Une séquence que nous avons particulièrement appréciée, pour sa démesure assumée et cette sensation de puissance quasi invincible.
Pour le reste, rien de bien neuf. L’ambiance visuelle et sonore reste fidèle à l’esthétique des années 80, avec des éclairages néon et une bande-son qui résonne avec celui des films.
Avec Unfinished Business, les développeurs de RoboCop: Rogue City misent sur une formule plus concentrée, plus musclée, mais toujours fidèle à l’esprit de la franchise. Le gameplay gagne en verticalité, en variété et en intensité, avec quelques nouvelles idées bienvenues, mais on reste globalement dans ce que l’on a connu. Un prolongement de l’expérience assez logique au vu des bons retours sur l’opus original. On l’attend pour le 17 juillet prochain à une trentaine d’euros sur PC, PS5 et Xbox Series.