Nos ressentis sur l’année 2019 : L’avis de Matheus
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Rédigé par Mathieu Corso
Pour être franc avec vous, j’ai trouvé cette année 2019 relativement étrange. Il n’y avait pas foncièrement de jeux qui arrivaient à se démarquer significativement comme un God of War voire un Red Dead Redemption II qui se tiraient la bourre pour le prix du GOTY l’année passée.
Ceci dit, cela ne m’a pas empêché d’apprécier cette année 2019, qui m’a réservé néanmoins quelques bonnes surprises vidéoludiques, et pas des moindres. Je sais très bien que l’on ne sera pas d’accord avec moi, mais voyons quels bons titres j’ai retenu cette année, et ce que j’attend avec grande hâte en 2020.
Sommaire
ToggleUne nouvelle licence et des franchises sublimées
Forcément, quand vous entendez nouvelle licence, vous voyez bien à quel jeu je fais référence. Mais bref, je ne vais pas épiloguer 300 ans non plus, et vous faire mon rapide top du troisième au premier.
Metro Exodus : Ça va, il est arrivé à bon port
Le premier jeu de ce petit top 3 qui m’a fait vibrer, ce sera ce bon vieux Metro Exodus. C’est un jeu que j’attendais énormément cette année après avoir été bluffé par les deux premiers opus, qui étaient véritablement prenants comme immersifs et anxiogènes. Sans détour, j’ai pu retrouver cette sensation sur ce nouveau volet de 4A Games, qui ne se prive pas d’embellir la formule de ses prédécesseurs.
J’ai été particulièrement surpris de voir l’ADN Metro conservé, tout en y ajoutant des zones ouvertes qui poussent à l’exploration, et où la partie infiltration et survie est de ce fait encore plus poussée. Evidemment, les séquences infiltration ne sont pas parfaites mais dans l’ensemble, ça fonctionne pas trop mal. Le titre nous force en plus à compter nos balles, comme vérifier sans cesse les filtres de son masque à gaz. En sus, cette ambiance pesante et angoissante fait encore le café et aura de quoi nous faire frisonner lorsqu’on s’y attend le moins.
Y’a pas à dire, 4A Games a fait un beau boulot et a même amélioré la partie gunfights qui même si elle reste un peu brouillonne, s’offre un peu plus de punch que les précédents épisodes. En supplément, l’histoire proposée par Metro Exodus est juste captivante du début à la fin, et nous fait voir différentes villes de la Russie, où il y a bel et bien des survivants.
Bon bien entendu, je lui reproche le passage éclair de beaucoup de protagonistes mais rien que les deux fins en fonction de nos choix et le sprint final tout simplement excitant et prenant, le titre est juste ébouriffant. Petite mention spéciale également aux graphismes qui arrivent à nous en mettre plein la vue, avec son immersion au paroxysme. En somme, voilà un FPS solo comme on en fait plus qui m’a pour m’a part très enjoué.
Death Stranding : El famoso jeu qui divise
Je ne sais pas sur quel terrain glissant je m’engage mais oui, j’assume parfaitement avoir apprécié Death Stranding. C’est quand même la première fois que je vois un jeu de la sorte diviser autant. En fait, c’est soit on aime, soit on déteste, il n’y aura jamais de juste milieu.
Maintenant, pour être plus clair sur ce titre, j’ai déjà adoré l’acting avec Léa Seydoux qui joue très bien, Mads Mikkelsen aussi, et même Norman Reedus – d’autres diront qu’il est inexpressif au possible, mais je ne suis absolument pas d’accord car on a vu pire et rentre très bien dans le personnage -. Le scénario est quant à lui complexe, mou comme le gameplay au début certes, mais dois-je rappeler que les MGS de Kojima étaient eux aussi assez longs à démarrer, en particulier MGS 2 à son époque ?
Bref, le narration est assez solide de mon point de vue, et le temps que met Kojima à poser son background est louable, histoire de nous donner ce côté énigmatique et singulier à l’univers de Death Stranding, qui n’en devient que charmant au fil du jeu. En sus, j’ai vraiment eu le sentiment de progresser dans le gameplay avec possibilité de débloquer pas mal d’éléments nous aidant à avancer dans nos trajets, que l’on peut optimiser avec intelligence. On peut aussi débloquer des armes voire des véhicules pour avancer plus vite, et ce gameplay côté randonné est juste au poil.
Alors c’est sûr, rien que la jouabilité ne plaira pas à tout le monde mais rien que ce côté entraide entre joueurs donne de l’épaisseur au gameplay, et puis les affrontements entre échoués et Mules sont cool même si classiques. En tout cas, je le porte dans mon cœur, et les gens qui n’ont pas aimés le jeu passent à mon sens à côté de quelque chose.
Devil May Cry 5 : L’aboutissement d’une licence mythique
Le top du top, c’est Devil May Cry 5. Je ne vais pas m’étaler dessus longtemps, et simplement affirmer que l’on tient là le meilleur Devil May Cry de tous les temps. Avoir trois personnages avec trois gameplay qui différèrent et qui sont diablement complets, Capcom à juste faire fort. Notamment la jouabilité de Dante qui propose là l’un des gameplay les plus complets en matière de beat’em all, et les différents combos de fou que l’on peut sortir rien qu’avec les styles de combats de ce dernier est totalement insane.
Bien entendu, le jeu s’offre des petits défauts entre des décors répétitifs, une caméra qui fait sa princesse, et un verrouillage un peu redondant. Mais pour le reste, j’ai retrouvé là un Devil May Cry 5 tout simplement épique, nerveux, et surtout totalement fun du début à la fin.
Mention spéciale au combat final juste spectaculaire, mais surtout un RE Engine qui nous offre des décors plus qu’agréables pour la rétine. En clair, je ne vais pas m’attarder longtemps dessus, mais ce DMC 5 est surprenant, dynamique, brutal, et s’offre des boss tout bonnement dantesques. Je ne vais pas le cacher, c’est mon petit bébé numéro au-delà de Lou.
Quelques surprises bienvenues et agréables
Il y a effectivement eu des jeux qui m’ont surpris en cette année 2019, dont un en particulier qui m’a juste laissé pantois finalement. Je ne laisse pas le suspense longtemps, et vous laisse découvrir ces surprises en question.
Blood & Truth : La bonne surprise en provenance du PSVR
Je ne savais surtout pas à quoi m’attendre avec Blood & Truth, et j’ai trouvé là un titre VR finalement de qualité, et proche d’un AAA. Alors que je rouspétais souvent à trouver que la plupart des titres VR n’étaient que de bêtes expériences, Blood & Truth m’a fait changer d’avis. Ce shooter à mi-chemin entre gunfights en VR traditionnel et rail-shooter mélangeant James Bond et Mission Impossible m’a vraiment beaucoup plus du début à la fin.
En plus, la narration en elle-même est prenante, et les musiques hip/hop et rap subliment littéralement les gunfights qui n’en deviennent que plus stylés. Incontestablement pour un jeu VR, Blood & Truth a rempli son contrat pour me divertir en proposant surtout diverses phases de jeu pour varier le tout. Une très bonne surprise, et si suite il y a, je suis preneur !
Trine 4 : Il est de retour en pleine forme mon vieil amour !
Trine 4: The Nightmare Prince, qu’est-ce que je l’attendais celui-là ! Et finalement, je n’en ressors pas déçu car c’est exactement ce que j’attendais de la licence : un retour aux sources. En définitive, la formule 2.5D convient largement à la franchise, qui est arrivée une nouvelle fois à m’envoûter par sa direction artistique enchanteresse, et sa bande-son une fois de plus de haute volée.
Bien évidemment que le titre n’est pas si parfait que ça dans son histoire mais qu’à cela ne tienne, le reste a bien tenu la route. Les énigmes sont très intelligentes, les boss à combattre aussi, et les séquences plateformes comme combats s’enchaînent majestueusement bien. Y’a pas à dire, le titre m’a bluffé par ce retour aux sources solides et vite, un Trine 5 !
Terminator : Resistance : Une surprise presque inespérée
J’ai mis Terminator: Resistance dans les surprises surtout parce que tout le monde s’attendait à un massacre sans nom, ce qui ne fût absolument pas le cas. Même si forcément le jeu a pas mal de mécaniques ultra datées tout comme les graphismes, j’ai été surpris de voir Teyon faire un jeu ultra fidèle à la franchise Terminator. Et en plus, la qualité du soft est littéralement à des années lumières de ce que le studio avait fait avec le médiocre Rambo: The Video Game.
En bref, Teyon a su incorporer pas mal d’idées de gameplay, une narration solide qui en ferait presque un préquel parfait aux deux premiers Terminator, et notamment un sound design hyper fidèle. Encore une fois, ce n’est pas non plus un jeu qui va véritablement me marquer en 2019 certes, mais je me devais de louer les qualités honnêtes de ce Terminator: Resistance qui tente beaucoup de choses en matière de gameplay, peut-être un peu trop. Je vous laisse lire mon test pour en juger.
La déception de 2019, c’est Medievil…
Outre une palette de jeux mauvais que j’ai testé en 2019 – coucou Zombieland et Devil’s Hunt entre autres -, j’ai quand même eu une certaine déception, et elle se nomme Medievil. C’est un remake que j’attendais avec grande hâte tout juste après son annonce, et il faut bien avouer que j’ai vite déchanté une fois le jeu lancé. Si le soft m’a littéralement bluffé par son aspect graphique finalement joli et surtout sa direction artistique à la Tim Burton, le gameplay est juste ignoble.
En effet, j’ai été tout simplement déçu que les développeurs aient pris zéro risque sur le gameplay, similaire pour le coup au jeu original. Cela inclus donc des hitbox douteuses, une caméra à la rue, et puis une difficulté ébouriffante, même s’il est toujours possible de revisiter les niveaux précédents pour se refaire une santé. En somme, et au-delà quand même d’une bande-son retravaillée et de qualité, le reste n’arrive pas à suivre, et reste un peu trop dans son aspect rétro.
C’est donc bien dommage, il y avait au final tellement moyen de retravailler le gameplay. C’est globalement ma plus grosse déception de 2019, mais j’espère cependant qu’un potentiel Medievil 2 arrivera en remake dans une futur proche histoire de laver l’affront de ce remake de Medievil, qui a été donc en mode je me repose sur mes lauriers, et c’est regrettable. Cela me reste encore en travers de la gorge.
Pour conclure, cette année 2019 est une année qui m’a quand même comblé niveau jeux, même si j’ai trouvé qu’il n’y avait pas tant de jeux que ça qui se démarquaient. Pour être honnête, il y avait surtout pas mal de jeux de très bonnes qualités, et il était pour le coup difficile d’y effectuer un choix plus que tranché. C’est un peu le problème de cette année 2019, mais pour 2020 j’espère que la tendance s’inversera. J’ai notamment hâte de pouvoir poser mes mains sur le très attendu Cyberpunk 2077 notamment, voire certains titres comme DOOM Eternal, Biomutant, Dying Light 2 ou encore The Last of Us Part 2. J’aurais pu citer aussi Hellblade II qui m’a tout émoustillé à son annonce, mais pas sûr qu’il sorte en 2020 sur la nouvelle console de Microsoft, la Xbox Series X.
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