Nos ressentis sur l’année 2017 : L’avis de Ludvig
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Rédigé par Ludvig Auvens
Vous le savez peut-être, mais si pas, je vous le dis, je ne suis présent dans l’équipe d’ActuGaming que depuis début septembre. Certes, cela ne m’a pas laissé énormément de temps pour faire mes preuves, mais je suis là avec envie et motivation. Malgré cette faible ancienneté, rien ne m’a empêché de profiter de cette année vidéoludique de la meilleure des manières. Ainsi, alors que 2018 approche à grands pas, nous y serons peut-être même déjà au moment où cet article sera posté, je souhaiterais faire un petit récapitulatif de ce que 2017 a représenté pour moi… Et surtout, de ce que j’attends des 365 jours à venir.
Sommaire
ToggleMes flops 2017
Pour commencer, j’aimerais revenir sur les quelques titres qui, malgré le travail des équipes à l’œuvre, n’auront pas réussi à me donner du plaisir, de l’envie ou même à me faire passer du bon temps. J’en ai pris quelques softs parmi mes plus grosses déceptions. Cela n’engage que moi et je ne critique que via mon ressenti, libre à vous d’aimer ces titres. D’ailleurs, je tiens à préciser que je ne vais mettre qu’un seul titre en avant dans ces flops, car je préfère passer là-dessus rapidement et tourner mon regard vers ce qu’il y a eu de mieux cette année !
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Fifa 18
Qu’on se le dise immédiatement, je ne fais pas partie des anti-football, c’est même un sport que j’aime particulièrement regarder, pratiquer ou à jouer sur console. Alors que FIFA 17 proposait de nouvelles choses, comme avec le mode « The Journey », je suis plus que déçu de voir les quelques faibles ajouts de la part des développeurs dans cette nouvelle itération de leur licence footballistique. Un mode Aventure semblant plus court que le précédent, offrant une nouvelle fois une impression de choix et de liberté factice. Un mode FUT toujours aussi chronophage et appelant à débourser encore plus d’argent pour pouvoir jouer et être compétitif. Quelques ajouts au mode carrière, plaisant au début, puis très envahissants. Un opus qui aura donc apporté de nouvelles choses, mais dont les défauts sont bien trop importants à mon goût pour être pardonnés. Oh et je n’ai pas parlé du niveau lamentable des gardiens et de l’I.A parfois totalement aux fraises, que cela soit dans votre camp ou dans celui adverse. Pour moi, FIFA 18 aurait gagné à être un peu plus travaillé. Je suis d’ailleurs très heureux de l’annonce d’un potentiel arrêt d’une sortie annuelle de cette licence. Avec un peu de chance, les développeurs se pencheront un peu plus sur l’ajout de nouvelles mécaniques réellement utiles au jeu plutôt qu’accessoires et vite barbantes. Mais n’allez pas croire pour autant que je déteste ce titre. J’aime y jouer, j’aime y passer du temps avec mes amis, je souhaite simplement pousser un peu ma gueulante sur tous ces points qui m’énervent dans FIFA et, pour ça, je le mets en flop de mon année 2018.
Bien entendu, cela ne s’arrête pas là, d’autres softs et licences ont eu le mérite de retenir mon attention grâce à leur médiocrité, ou tout simplement car n’entrant pas dans mes goûts personnels. Loin de moi l’envie de jeter la pierre aux équipes qui, durant des semaines, des mois, ont travaillé sur leur bébé, mais certaines créations ne méritaient clairement pas de voir le jour. Ainsi, je regrette grandement de m’être essayé à Samurai Riot qui ne sera jamais parvenu à me faire décrocher un sourire, ni même l’envie de reposer les mains dessus. Je ne sais pas non plus quoi dire de l’utilité de la sortie d’un jeu tel que Monster of the Deep: Final Fantasy XV dont la légitimité est pour moi … absente. Pour jouer à un jeu de pêche, autant prendre la manette ou la souris en main et se détendre sur un vraie simulation plutôt que sur un échec pareil. Enfin, et pour en terminer avec mes quelques déceptions de cette année, j’aimerais citer la licence qui, à chaque licence, me donne la nausée, à savoir SingStar, avec son énième opus SingStar Celebration. Certains diront que je déteste ces jeux car je ne sais pas chanter, mais que du contraire. En fait, je vomis sur cette franchise à cause des autres… Oui oui, ceux qui ne savent pas chanter et qui, à chaque allumage du jeu, me détruisent ce qu’il me reste de tympans. Je n’ai rien contre vous, personne à la voix non entraînée, mais par pitié, évitez de me hurler du Adèle dans les oreilles (oui certains arrivent à gueuler sur du Adèle, allez comprendre…), j’en serai très reconnaissant.
Mes coups de cœur 2017
Maintenant que mon venin est craché, je peux ranger les crocs et m’adoucir pour parler de ce qui nous intéresse vraiment, c’est-à-dire les jeux qui auront su décocher une flèche d’amour en plein dans mon petit cœur de gamer. Ils sont plus nombreux que ceux à m’avoir déçu, mais j’ai réalisé une petite sélection de sorte à ne pas vous assommer d’une liste aussi longue que… mon bras.
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Yakuza Kiwami
Véritable retour aux sources, ce Yakuza Kiwami, remake du premier opus de la saga était, pour moi, LA sortie de 2017 avec Assassin’s Creed Origins et L’ombre de la Guerre. Grand amateur des aventures de Kazuma Kiryu, l’idée de pouvoir replonger dans la première aventure, en haute-définition avec l’ensemble des graphismes retravaillés, l’entièreté des mécaniques remises au goût du jour et, surtout, avec l’ajout de nombreuses activités et missions en prime était vraiment la cerise, que dis-je, le cerisier sur le gâteau. Retrouver les rivaux, amis et ennemis du Dragon de Dojima dans cette, à la fois, ancienne et toute nouvelle épopée était tout ce qu’il me fallait pour me sentir comblé. Alors que Yakuza 0 était déjà une véritable bombe, voilà que vient se présenter cette réédition de haute volée. Je prie pour un Yakuza 6 et un Yakuza Kiwami 2 aussi travaillés et splendides.
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Numantia
Probablement méconnu, voire inconnu pour nombre d’entre vous, Numantia un jeu de stratégie au tour par tour, dont la trame se déroule durant un conflit historique, opposant Rome aux Numantiens. Présentant une véritable difficulté de jeu, un challenge du début à la fin, et un scénario assez pointu, ce soft est une surprise que j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir. Que cela soit dans son aspect gestion des ressources et des armées ou dans ses batailles sous forme d’échiquier, au tour par tour, le jeu ne vous laisse que peu le droit à l’erreur. Le joueur a également la mission de prendre des décisions qui influeront, réellement ici, sur la suite de son avancée, puisque vous pourriez perdre du moral sur toute votre armée et ainsi décupler la difficulté de la bataille suivante, qui s’avère déjà bien assez ardue comme ça. Et pour le plaisir et souffrir tout en s’amusant, le jeu est plutôt beau, avec un choix artistique qui colle vraiment avec le soft. Et en plus, il y a deux campagnes différentes, dont une plus difficile que l’autre, mais je tairai laquelle.
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Utawarerumono : Mask of Truth
Vent de fraîcheur pour mon année 2017, Utawarerumono : Mask of Truth est un jeu à mi-chemin entre la stratégie, au sens de Fire Emblem, et le Visual Novel, au sens de tous les Visual Novels. Personnages attachants, scénario intéressant, intriguant et rarement téléphoné, vous avez tout ce qu’il vous faut pour prendre du bon temps. Vos oreilles seront comblées par l’OST de grande qualité, et la possibilité de gérer de nombreuses unités au combat est assez plaisant également. Offrant une grande rejouabilité, notamment grâce à la possibilité de rejouer les batailles pour augmenter en expérience, ce soft vous offrira un très grand nombre d’heures de jeu. Prêtez néanmoins attention au fait que le jeu comporte une quantité de textes affolante et qu’il faut parfois lire pendant plusieurs heures avant de pouvoir faire le moindre combat, ce qui peut décourager les plus accros à l’hémoglobine d’entre nous, surtout qu’il n’y a pas de sang dans ce jeu.
Mais mes petits plaisirs de l’année 2018 ne se résument pas qu’à ces trois titres. Non, loin de là ! Je dois dire que j’ai passé une très bonne année sur le plan vidéoludique et j’espère vraiment avoir la chance de revivre une année avec autant de softs qui auront réussi à me donner le sourire, à se faire dresser chaque poil de mon corps (et il y en a beaucoup) ou à me faire pleurer de rire, ou non. Dans la continuité de Yakuza Kiwami, je dois dire que quelques semaines auparavant, Yakuza 0 me faisait passer de très bonnes heures et prendre beaucoup de plaisir. Avec un soft pareil, l’année 2017 ne pouvait pas mieux commencer, et je dois dire que les mois qui ont suivi étaient au niveau.
Je retiens également deux autres softs, d’un autre genre, mais qui méritent aussi de se retrouver ici, à savoir Assassin’s Creed Origins et L’Ombre de la Guerre. Dans le cas du premier, on parle d’un amour qui remonte à de nombreuses années, alors qu’Ezio foulait encore les pavés de Florence. Un voyage en Égypte magique cette fois-ci, avec de nouvelles mécaniques, une nouvelle approche du genre, une véritable réussite après un Unity, à mon goût, raté et un Syndicate, toujours selon moi, clairement améliorable. Dans le cas du second cité précédemment, on parle d’un autre univers qui me touche grandement, celui développé par Tolkien. Alors que le premier opus de la licence me donnait la folie des grandeurs, l’envie de plonger dans mon écran plat pour rejoindre Talion et combattre à ses côtés, cette seconde aventure ne fait qu’accentuer ce désir ardent de pouvoir fouler les territoires peuplés d’ennemis aux côtés de mon armée gargantuesque, sans parler de la fin du scénario, la vraie fin, avec laquelle j’ai frissonné. Mention honorable également pour Prey, Dishonored: La Mort de l’Outsider et Divinity Original Sin II. Mention « très bien, mais pas assez de place dans l’article pour me mettre alors que je suis probablement ce qu’il y a eu de mieux cette année » : Persona 5.
Hype over 9.000 en 2018 ?
Cette avant-dernière partie, comme son nom l’indique va traiter de l’année à venir, 2018, et des attentes que j’ai pour ces 52 semaines qui commencent très bientôt. Pour commencer, j’espère voir Nintendo continuer sur sa très bonne lancée avec la Switch et continuer à nous proposer des softs tout aussi intéressants que ce qui nous a été offert durant 2017. Mais ce qui m’intéresse encore plus, de mon côté, est sur un tout autre territoire que la dernière console des pères de Mario & Co. En effet, je trépigne d’impatience à l’idée de déposer mes yeux sur d’autres titres, de les parcourir de mes doigts, de long en large, en travers, de les dévorer durant d’innombrables heures. Tellement de sensualité et de sexualité dans cette dernière phrase…
Pour commencer, j’aimerais souligner le fait que je suis extrêmement impatient de voir la sortie de Dynasty Warriors 9. Oui, il s’agit ici d’une licence qui n’est pas forcément appréciée du grand public, et dont les fans ne sont pas légion en occident, mais je fais partie de ces irréductibles qui aiment et aimeront toujours cette franchise, qui sait faire vibrer ses joueurs et adeptes. A chaque annonce d’un nouvel opus, je ne suis que joie et impatience. Il me tarde de pouvoir parcourir les terres de la Chine avec les personnages des différentes factions, pouvoir affronte Yuan Shao avec Cao Cao, détruire les navires de ce seigneur Wei lors de la grande bataille de Chibi, lever ma coupelle pour sceller le pacte de Liu Bei, Zhang Fei et Guan Yu. Avoir la chance de faire toutes ces choses, dans un monde ouvert qui plus est, le véritable rêve pour un mordu de la licence, et du genre en général, tel que moi. Une chose est certaine, c’est que plus d’une centaine d’heures m’attendent et je suis prêt à relever tous les défis qu’Omega Force et Koei Tecmo mettront sur ma route !
Un second titre qui me titille déjà les doigts est Yakuza 6: The Song of Life. De la même manière que pour les titres de la licence du paragraphe précédent, je suis un véritable adorateur de la création de Sega, et je compte bien savourer cette dernière aventure auprès de Kiryu de la plus belle des manières. Pouvoir aider ce dernier dans sa dernière épopée sera un véritable honneur pour moi. Bien que ce dernier continuera de vagabonder sur nos consoles, notamment via les remakes avec Yakuza Kiwami 2, il n’en reste pas moins que c’est une page de l’histoire du jeu vidéo japonais qui va se tourner une fois que notre Dragon de Dojima aura cessé de frapper du poing les autres malfrats qui croisent sa route. A n’en pas douter, il s’agira d’une réussite à tous points et probablement l’une des meilleures sorties de l’année à venir. Et si vous n’êtes pas d’accord, et bien tant pis haha !
Enfin, dernier gros titre que j’attends pour cette nouvelle année qui va débuter est sans doute SoulCalibur VI. Licence de jeu de combat que j’affectionne énormément depuis le second opus, auquel j’ai joué de nombreuses heures sur PlayStation 2. C’est un véritable plaisir de penser à reprendre les commandes de chaque personnage et latter des tronches, en solo ou en multijoueur, que cela soit en local ou non.
Bien entendu, de nombreux autres jeux rejoindront ma collection, tout simplement car ils m’intriguent ou parce que je suis touché par l’envie de les essayer et parfois même parce que je suis certain que je vais aimer ce qui me sera proposé. Dans ces autres jeux se trouvent notamment God Of War sur PlayStation 4 ou encore Catherine Full Body. Mais ce n’est pas tout puisqu’il y a aussi Spider-Man, Kingdom Come et Dragon Ball FighterZ. Et pour en citer un petit dernier, que diriez-vous d’ajouter la touche de poésie que va être Ni No Kuni II à cette liste ?
Mais encore ?
Tout simplement, j’aimerais terminer cet article en souhaitant à chaque gamer qui lira ceci une très bonne année et surtout le meilleur dans votre vie, que cela soit in game ou irl. J’espère que cette nouvelle année saura proposer du contenu qui plaira à chacun d’entre nous, même aux plus exigeants. De mon côté je promets d’essayer de vous proposer des tests de qualité ainsi que de vous accompagner dans la découverte des news du monde vidéoludique, chaque jour, chaque semaine et chaque mois jusqu’à ce que 2019 remplace 2018 et jusqu’à ce que 2020 supplante 2019 et… Ok, je m’arrête là. Des bisous à tous ! Et ne buvez pas de trop ! Mais buvez juste assez quand même héhé !
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