Dear me, I was… – La jolie histoire d’une vie plutôt ordinaire
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Rédigé par CrazyBananax
Dear me, I was… est le nouveau projet du studio Arc System Works et pour lequel on retrouve une nouvelle fois le talent de Taisuke Kanasaki après le très agréable Another Code: Recollection. Exclusif à la Nintendo Switch 2 et uniquement proposé au format digital, ce jeu n’est clairement pas destiné à tout le monde.

La vie plutôt ordinaire de Mme tout le monde…
Dear me, I was… est une aventure narrative avec quelques touches d’interactivité. D’une petite fille rieuse subissant la perte tragique d’un être cher à une vieille dame, l’histoire nous raconte la vie de cette femme en passant par toutes les étapes de sa vie. Entre moments de bonheur et de tristesse, des décisions difficiles, des rencontres, des séparations et autres éléments de la vie, Dear me, I was… nous narre finalement une histoire assez « banale ».
Loin d’être un défaut, le jeu ne cherche pas à romancer et à magnifier son propos. À la place, il permet à chacun de s’identifier au personnage et de simplement se laisser porter par l’histoire de cette jeune femme ordinaire. Certains seront peut-être plus touchés que d’autres et se reconnaitront dans certaines situations tandis que pour le reste, Dear me, I was… ne sera qu’une simple histoire sans grand intérêt.
L’empathie du joueur sera finalement assez sollicitée pour accrocher à l’histoire puisque cette dernière ne propose aucun dialogue, aucun texte, rien si ce n’est des images et de la musique. Quant au gameplay en lui-même, il ne s’agit que de cliquer sur quelques objets pour, par exemple, simuler le fait de manger son repas ou encore ouvrir une lettre.
… sublimée par une superbe direction artistique
Taisuke Kanasaki nous avait déjà gâtés dans Another Code: Recollection et il récidive de plus belle ici. Il allie cette fois-ci de merveilleuses aquarelles animées grâce à la rotoscopie. Cette technique consiste à produire des séquences animées en dessinant image par image sur des prises de vue en direct.
Le résultat est un régal pour les yeux auquel s’ajoute un plaisir pour les oreilles avec la quasi-omniprésence de piano et d’instruments de la famille du violon. La musique est un acteur essentiel de la narration, on vous déconseille fortement de jouer au jeu sans son au risque de passer à côté de 50 % de l’expérience.
Cette dernière est malheureusement un peu courte puisqu’il ne faut compter qu’une quarantaine de minutes pour voir le générique de fin défiler. Certes, le titre est vendu à un petit prix (7,99 €), mais nous n’aurions pas boudé notre plaisir pour une heure de plus.
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