There Are No Ghosts at the Grand – Première prise en main pour cette comédie musicale avec un petit chat
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Rédigé par Florian
Révélé lors du Xbox Games Showcase de cet été, There are no Ghosts at The Grand était un peu la petite surprise indé au milieu d’une avalanche de jeux AA ou AAA. Alors que nous n’avions vu qu’un trailer, nous avons pu en voir et apprendre bien plus sur le futur titre du studio britannique basé à Bristol, Friday Sundae, à l’occasion d’une rencontre à la Gamescom. Voici nos premières impressions manette en mains.

Conditions d’aperçu : Nous avons joué à une démo de 30 minutes à la Gamescom, en compagnie des développeurs. Nous n’avons pas pu capturer notre session, cet article sera est illustré avec des images officielles déjà dévoilées.
Sommaire
ToggleIl est noté combien cet hôtel ?
Dans There Are No Ghosts at the Grand, vous incarnez Chris David, un jeune trentenaire américain qui, du jour au lendemain, se voit hériter d’un hôtel délabré en bord de mer, le long de la côte est anglaise. Après avoir mesuré l’ampleur de la tâche qui l’attendait pour remettre les lieux en état, Chris va alors se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond dans cet établissement en ruines : en effet, tandis que le jour, il passe des heures à rénover son hôtel, la nuit, de mystérieuses présences se réveillent et hantent les lieux.
Il apprend alors son objectif : restaurer l’intégralité de l’édifice en utilisant les outils à sa disposition comme une sableuse, un pistolet à peinture ou encore un canon à meubles, pour repenser la décoration ou bien résoudre des énigmes environnementales tout en fouillant le passé de l’hôtel pour découvrir des indices et surtout des réponses à vos questions.
Car au-delà du mystère touffu qui semble pointer le bout de son nez, une bonne part de surnaturel va s’emparer de There Are No Ghosts at the Grand. Dans votre tâche, vous serez aidé par votre assistant Robert C. MacBrushy, un pinceau sur la droite de l’écran façon Clippy de Microsoft, vous voyez ? Macbruchy est également un expert de tout ce qui concerne le bricolage et le surnaturel et cela tombe bien, puisqu’à la nuit tombée, toute l’atmosphère va se transformer.
Une fois le Soleil couché, vos outils se transformeront en armes contre le surnaturel. Préparez-vous à passer l’aspirateur sur des esprits vengeurs, ou bien de révéler la présence d’assaillants invisibles grâce à votre pistolet à peinture, ou alors d’attraper des spectres rampants avec une bibliothèque bien placée en pleine figure grâce au canon à meubles. Nous n’avons pas réellement aperçu cet aspect du jeu durant notre session de 30 min mais le reste nous a déjà conquis !
Chat envoie du lourd !
Durant notre démo qui nous a été présentée par Anil Glendinning, creative director du jeu, nous avons pu nous habituer aux outils que nous possédions dans l’optique de réhabiliter un salon dans l’entrée de l’hôtel, avec la possibilité d’aspirer, de peindre, de casser ou encore de recracher des objets aspirés. Nous avons pu constater que tous les outils disposeront d’améliorations avec trois modes différents par outils au fur et à mesure du jeu, tel que nous l’a confirmé Anil.
Une roue des « armes » sera disponible pour sélectionner un outil en question puis l’appui sur une autre touche permet de switcher à l’envie de mode. Il faut prendre le coup de main mais une fois pris, le gameplay semble naturel et on progresse très facilement, bien que certaines énigmes nous aient semblé moins fluides ludiquement parlant. Si jamais vous devez vous aider, un Scan rapide pour permettra d’identifier les outils à utiliser sur quels objets par exemple.
Cette réhabilitation rapide étant terminée, nous recevions un coup de fil de la maire du village, Maddie, qui nous attendait devant la bâtisse pour nous conduire au port sur un scooter que nous dirigions nous même, un gros matou gris dans le porte-bagages qui répond au nom de M. Bones et qui ronronne à longueur de journée.
Une fois sur le port, nous avons dû réparer un crochet à implémenter dans notre bateau avant de prendre la voie des mers grâce aux coordonnées trouvées sur une photo indice, pour rejoindre une île mystérieuse. L’occasion de pousser quelque peu la chansonnette.
There are singers at The Grand
Car l’une des particularités de There Are No Ghosts at the Grand qui nous a directement frappés quand nous nous y sommes laissés prendre, c’est l’aspect comédie musicale qui contribue à l’atmosphère du jeu.
Pour faire simple, chaque personnage que vous allez rencontrer, que ce soit le gardien ou la gardienne d’une pièce précise de l’hôtel que vous pouvez déverrouiller ou encore comme ici la maire de Kingswood-on-Sea, Maddie. En fonction des réponses à un dialogue à choix une chanson se déclenche pour vous mettre dans le bain. Une mélodie typée jazz reggae très agréable, tout comme celle qui nous accompagnait durant la traversée.
En arrivant sur l’île avec pertes et fracas et après avoir réparé notre bateau, nous nous sommes retrouvés seuls sur l’île tandis que la maire repartait avec le bateau fraichement réparé. L’occasion de découvrir une nouvelle mécanique, les souvenirs. Après avoir attendu la nuit – et avoir constaté le changement drastique d’atmosphère – nous avons dû réaménager une pièce pour dormir tandis qu’une boule jaune apparaissait dans une pièce en contrebas.
Cette boule d’énergie jaune étant en réalité un souvenir, il nous fallait utiliser nos outils pour recréer la scène telle qu’elle a été et ainsi en apprendre plus tout en débloquant un passage. Nous avons dû faire cette mécanique deux fois avant de conclure la démo sur une séquence plus typée action avec de drôle de visiteurs à plusieurs pattes et un Mr. Bones devenu nonchalant et sarcastique à souhait, tel Chester dans Alice aux Pays des Merveilles. C’est probablement le personnage le plus fascinant et le plus mystérieux que nous ayons pu rencontrer pour l’heure, bien que Macbrushy apporte à de nombreuses reprises une forte dose d’humour bienvenu.
En plus de l’aspect rénovation/décoration et chasse aux fantômes, vous aurons aussi à loisir de visiter le village balnéaire, en explorant comme ici les rues en scooter, en jouant au mini-golf, chercher des trésors sur la plage ou bien prendre des photos sur le port. Il nous faudra simplement veiller à être rentré à la nuit tombée pour surveiller les agissements de nos « visiteurs » que nous n’avons pour l’heure pas croisé.
Après cette première prise en main, nous sommes rassurés sur l’état actuel du titre qui doit toutefois encore prouver son potentiel narratif et son maintien dans la qualité de la bande-son pour conserver sa place de petite pépite indépendante sur laquelle compter. Nous avons désormais hâte d’en voir bien plus sur There Are No Ghosts at the Grand, attendu sur Xbox Series X|S, Xbox PC et Xbox Game Pass dès son lancement prévu en 2026.