New World : Nous avons joué à l’une des premières expéditions du jeu
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Rédigé par Haseo
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Malgré la situation compliquée d’Amazon Games ces derniers temps, New World semble être le projet le plus prometteur malgré les nombreux reports à son actif. 2021 se profile comme l’année du salut pour les développeurs puisque le titre est attendu pour ce 31 août 2021 sur PC avec une bêta fermée qui ouvrira le 20 juillet prochain. A l’occasion d’un événement presse, nous avons pu jouer à l’une des premières expéditions de ce MMORPG moderne. Une bonne première en bouche ?
Un MMO comme les autres ?
Cela fait maintenant un moment que nous n’avions pas mis la main sur New World même si l’on a suivi son évolution au fil du temps. Pour rappel, le titre est un MMORPG développé par Amazon Game Studio, l’un de ceux qui n’a pas annulé son projet. Il sera vendu une quarantaine d’euros dans son édition standard et rajoutez 10 euros de plus pour une édition Deluxe avec du contenu supplémentaire.
Le soft nous plonge dans un énorme monde ouvert sur l’île fictive d’Aeternum au XVIIe siècle. Il proposera apparemment plusieurs serveurs pouvant héberger des milliers de joueurs sur chacun d’eux. New World a tout d’un MMORPG classique avec du PVE, du PVP, des quêtes, du craft, des instances… Il se démarque premièrement par son rendu graphique qui est objectivement dans le haut du panier du genre, là où d’autres plus vieux ne brillent désormais que grâce à leur direction artistique sublime tels que The Elder Scrolls Online ou bien Final Fantasy XIV. Seuls quelques MMO asiatiques peuvent éventuellement rivaliser de ce point de vue.
C’est en tout cas ce que l’on a constaté de retour dans le monde de New World clavier et souris en main. Toutefois, le titre ne manque pas de cachet en matière d’art puisque l’expédition que nous avons pu mener dans des ruines nous a laissé une bonne impression à ce niveau-là. Pour préciser le contexte, il s’agissait d’explorer un vieux site de fouille abandonné. Celui-ci avait pour but de retrouver des technologies anciennes. Pourquoi le lieu est abandonné ? Que s’est-il passé ?
Nous vous laissons la surprise de cette découverte si jamais vous vous essayez au jeu, malgré tout, du peu de ce que le lore nous a donné, il faut dire que ces inspirations du XVIIe siècle sont habiles. On se retrouve ainsi après l’apogée des Grandes Découvertes dans une île mystérieuse pleine de fantaisie. Ces souterrains nous ont donné un bel avant-goût de ce que New World a à offrir du côté du PVE sans oublier ce que promettent les développeurs pour l’avenir.
Une expérience très vite exigeante
L’un des attraits de New World, d’après ce que l’on a expérimenté lors de cette session en tout cas, est qu’il ne prend pas le joueur par la main. Là où les autres proposent des débuts relativement simples qui montent progressivement en gamme, New World nous plonge directement dans le bain. C’est d’ailleurs pour ça que nous étions accompagnés d’un membre du studio dans cette session en compagnie de deux autres confrères.
Autre bon point que l’on accorde à New World, c’est sa flexibilité au niveau des classes. Nous sommes ce que nous portons même s’il est nécessaire de réfléchir à ce que l’on veut être puisque les points de caractéristique doivent être assignés intelligemment. C’est d’ailleurs l’intelligence que nous avons choisie puisque nous étions le mage du groupe équipé d’un joli bâton de feu. Sachez qu’il existe plusieurs armes dont des armes à une main, des armes à deux mains, des armes à distance et des armes pour la magie.
Dans cette catégorie par exemple, nous avions le choix entre un bâton de feu, de soin et un gantelet de glace. Comme tout bon MMO, chaque arme (classe donc) dispose d’un énorme arbre de compétences passives et actives à développer au fil des niveaux. Sachant que l’on peut porter deux armes à la fois, on imagine que les combinaisons peuvent donner de belles choses. Même si les développeurs ont précisé que cela peut changer par la suite, il ne semble pas y avoir de facilités pour lancer une expédition de n’importe où dans le monde où même de rejoindre un groupe via un matchmaking.
Le soft semble mettre l’accent sur la sociabilisation entre les joueurs puisqu’il faut d’abord se rassembler devant l’entrée d’une instance, puis grouper avec des camarades (d’une même faction cela-dit). Les expéditions sont en outre divisées, pour l’instant, en plusieurs niveaux : 25, 35, 45, 55 et 60. C’est avec notre troupe de 4 membres de niveau 30 que nous avons entamé les hostilités.
Classique mais efficace
Globalement, New World ne révolutionne pas les mécaniques du genre, toutefois le rendu est maitrisé et l’on a plaisir à parcourir les couloirs et les salles en massacrant du monstre sur notre chemin. Il y a de petites énigmes à résoudre et des morceaux d’histoire à lire pour en savoir plus sur ce qui nous entoure. Rappelons qu’il s’agissait d’une instance que nous avons « terminée » (car le boss nous a détruit même avec la bonne équipe que nous avions durant notre seul et première tentative) à l’aide d’un développeur qui nous indiquait la marche à suivre pour cette présentation.
Comptez-donc entre 30 et 45 minutes environ pour arriver au bout. Le terrain de jeu est conséquent mais pas immense, heureusement car si l’un des membres meurt au cours de la traversée, il peut facilement rejoindre son groupe sachant que les ennemis déjà battus ne réapparaissent pas. Les affrontements ne font pas de cadeau et le jeu d’équipe est complètement de mise surtout en ce qui concerne les mini-boss et le boss de fin de l’expédition.
Certes, ce n’est qu’une infime partie de ce que le titre a à offrir, mais le PVE de New World nous a laissés une assez bonne impression. Moderne, exigeants, classique, et avec un beau cachet visuel, Amazon peut clairement signer ici une première grosse réussite. Nous reviendrons dessus lors de la bêta fermée pour plus d’informations.