Nos ressentis sur l’année 2018 : l’avis de Ludvig
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Rédigé par Ludvig Auvens
Comme chaque année, nous avons l’occasion de partager avec vous nos avis sur les 365 jours qui viennent de s’écouler. Présent dans l’équipe depuis un an et demi, c’est pour moi l’opportunité de me lancer dans une seconde rétrospective annuelle. Alors que l’année 2017 avait déjà proposé de belles choses dans l’univers vidéoludique, l’épisode 2018 n’était pas non plus en reste. Ainsi, à l’approche de 2019, je vais pouvoir vous faire part de mes coups de cœur de l’année se terminant et également parler des déceptions auxquelles j’ai été confronté pendant ces 52 semaines. De plus, ce sera également le bon moment pour discuter de l’avenir et des projets que j’espère voir apparaître, que cela soit pour le site ou pour le monde du jeu vidéo. Alors bonne lecture.
Sommaire
ToggleMes flops 2018
Dans un premier temps, il paraît bon de s’attaquer à ce qui fâche, aux mauvais élèves de cette année. Oui, nous allons commencer par les flops, deux titres qui ont su m’énerver et dont la sortie n’aurait jamais dû avoir lieu. En 2017, je ne m’étais arrêté que sur un seul titre afin de passer directement aux bons moments passés devant l’écran. Malgré tout, 2018 aura vu arriver dans nos salons (et bureaux) deux créations qui, à mon sens, étaient soit bâclées soit d’une ignominie sans pareil. Il ne sera donc pas question d’être simplement déçu et de faire montre d’un peu de gentillesse puisque les développeurs n’ont rien fait d’autres que nous pondre deux petits étrons dont nous nous serions bien passés.
Cela restera quand même court puisqu’il est bien plus intéressant de discuter de ce qui s’est bien passé dans notre univers numérique tant aimé.
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Black Clover : Quartet Knights
Au menu des adaptations qui frôlent l’insulte à l’œuvre originelle, on retrouve Black Clover : Quarter Knights. Avec un gameplay assez moyen et une durée de vie pitoyable, la vision Bandai Namco des aventures issues du manga éponyme est très loin de faire l’affaire. Si le studio nippon peut se targuer de faire de très bonnes adaptations, à l’image des Sword Art Online, ce n’est pas toujours le cas. Si la scénarisation reste correcte, l’aspect générique de cette dernière ne parvient pas à rattraper tous les travers que l’on peut retrouver dans cet opus.
Par ailleurs, le manque flagrant de diversité et de contenu fait de cette production un vide sidéral qu’il est bien trop compliqué d’apprécier. Sans parler de la rigidité du gameplay et de son manque de variété qui donne l’impression de pratiquer une éternelle répétition manette à la main. Enfin, le niveau très faible de l’intelligence artificielle ne permet même pas d’offrir un challenge potable aux joueurs. C’est donc un titre à éviter.
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Assault Gunners HD Edition
Pourquoi parler d’un simple remaster me direz-vous ? Eh bien tout simplement car il s’agit-là de l’une des pires erreurs possibles. En effet, si des studios parviennent à proposer quelques revisites de leurs productions, ce n’est pas le cas de tout le monde. Alors que Yakuza Studio parvenait à nous en mettre plein les mirettes avec une revisite de Yakuza 2, en proposant une refonte complète des graphismes mais aussi du gameplay, d’autres studios comme Shade Inc. et Marvelous ont fait la grossière erreur de vouloir jouer dans la même gamme.
En effet, Assault Gunners HD Edition est une véritable purge. Rien ne fonctionne dans cette version « améliorée ». Les graphismes sont toujours aussi mauvais, rappelant étrangement l’un ou l’autre soft sorti sur PS2 à l’époque. La bande-son parvient à l’exploit de faire saigner les oreilles des joueurs, sans parler des bruitages qui sont un supplice inexplicable. Les mécaniques de jeu sont littéralement médiocres et les nombreux freezes qui animent le titre n’aident vraiment pas à apprécier l’expérience.
En gros, c’était LE titre à éviter à tout prix en cette année 2018. Pour les quelques malchanceux comme moi à l’avoir essayé, on ne peut qu’espérer voir du mieux arriver en 2019. Mais soyons clairs… ce genre de purge arrivera toujours sur le marché… et c’est bien triste.
Mes coups de cœur 2018
Je suis désormais en paix avec moi-même. J’ai effectivement écrit ce que j’avais à écrire et je peux me tourner vers les trois softs qui ont fait de cette année 2018 une année vidéoludiquement réussie. La liste pourrait être rallongée d’autres opus comme God of War ou encore Spider-Man mais je souhaitais rendre hommage aux deux copies qui ont occupé mes soirées et mes nuits sans jamais me faire soupirer d’ennuis ni même me donner l’envie de changer de disque.
J’espère donc que cette sélection vous donnera une petite indication sur ce qui a rythmé ma vie ces dernières semaines, ces derniers mois et, pourquoi pas, vous donner quelques idées pour le début de 2019. Après tout, vous avez peut-être un peu de retard à rattraper vu tout ce qui est sorti dernièrement ?
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Yakuza 6 : The Song of Life
Durant la première moitié de l’année 2018 est sortie la plus belle production de cette année, voire même des dernières années. Yakuza 6 pointait le bout de son nez pour nous proposer de plonger une dernière fois dans les péripéties de Kiryu. Si d’autres titres impliquant notre malfrat favori ont déjà vu le jour depuis, il s’agissait bel et bien de la clôture de ses pérégrinations. Avec une intrigue parfaite et concluant de façon idéale l’aventure de notre héros, le titre offrait également un contenu riche et des mécaniques de gameplay plus qu’appréciables.
Cet opus est, de plus, complété par un contenu annexe haut en couleurs et tout aussi intéressant de l’histoire principale. En bref, il s’agit-là de la meilleure itération de la série, sans compter qu’il s’agissait aussi d’un au revoir de la part de Kiryu qui n’aura pas manquer de marquer l’ensemble des fans de la saga.
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Assassin’s Creed Odyssey
Enfin, je pense qu’il est temps de parler de mon coup de cœur de cette fin d’année : Assassin’s Creed Odyssey. Avec un contenu très riche et une intrigue plus qu’intéressante, la dernière entrée en date dans la série des assassins rend une copie presque parfaite. Si le gameplay proposé n’apporte que peu de nouveautés par rapport aux précédents opus de la licence, le soin apporté aux divers détails et le travail de qualité de l’ensemble de l’équipe en charge du projet en font probablement l’un des meilleurs titres de la franchise, si ce n’est pas le meilleur.
Avec des personnages intrigants et attachants, à l’image de Socrate ou de Nikolaos, Ubisoft peut se vanter d’avoir marqué ma fin d’année 2018. En froid avec les plongées dans l’animus sur les deux dernières sorties, je peux dire que jouer Kassandra m’a totalement rabiboché avec la série du studio français. La direction artistique comme la bande-son sont un véritable enchantement et montrent véritablement l’envie des développeurs de fournir un épisode de qualité.
Et tout ça, c’est sans parler du contenu additionnel qui arrive continuellement pour rallonger cette aventure splendide.
2019, quelques attentes ?
Cette partie sera très courte et se contentera de lister les quelques titres que j’attends pour l’année à venir. Ils ne sont pas forcément nombreux mais ils valent probablement tous le coup de les attendre.
Mon début d’année sera assez calme puisque rien ne marque mon intérêt si ce n’est Far Cry New Dawn qui parvient à titiller ma curiosité. Je prendrais donc sans doute ce jeu afin de voir ce qu’il a à proposer. En mars, ce sont Devil May Cry 5 et Sekiro : Shadows Die Twice qui occuperont mes soirées. En effet, les deux titres me font de l’œil depuis un petit moment déjà. Fort heureusement, l’attente ne sera plus longue.
Allons désormais vers le mois d’avril, où Days Gone nous attend. Si le jeu fait rêver certains, il en fait également cauchemarder d’autres. Pour ma part, je n’ai pas encore d’avis, j’attends juste de pouvoir me faire les dents dessus.
Pour le reste, ce sont des jeux où la date exacte n’est pas encore forcément connue, comme Fire Emblem : Three Houses, Ghost of Tsushima ou encore The Last of Us 2. A cela, on peut rajouter Total War : Three Kingdoms, Code Vein et Travis Strikes Again : No More Heroes. Une année 2019 qui ne sera donc pas trop chargée pour moi.
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