Bandai Namco, Square Enix et d’autres studios japonais s’associent pour lutter contre l’utilisation de leurs licences par l’IA
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Rédigé par Jordan
L’industrie japonaise a beau commencer à adopter l’IA dans le processus de développement, elle a encore des limites à fixer concernant cet outil. Notamment d’un point de vue artistique. Comme tant d’autres grandes entreprises culturelles, Square Enix, Bandai Namco et d’autres piliers du jeu vidéo japonais se sont associés sous la bannière de The Content Overseas Distribution Association (qui protège normalement les oeuvres du piratage) pour se dresser contre OpenAI, l’une des sociétés les plus importantes du marché de l’IA.
Sora2 ne peut plus utiliser Sora
En plus de Bandai Namco et Square Enix, d’autres studios et éditeurs ont rejoint le mouvement comme Cygames ou Kadokawa Corporation (qui possède FromSoftware). Ces entreprises cherchent ici à revendiquer leurs droits face à des outils comme Sora2, qui s’alimente des travaux de tout ce beau monde. Le site Game Developer rapporte que The Content Overseas Distribution Association (CODA) a déposé une requête écrite à OpenAI pour demander l’arrêt de cette pratique, en indiquant que cette entreprise enfreint les lois de droits d’auteurs via sa génération d’images ou de vidéos :
« CODA a déterminé que ce problème résulte de l’utilisation de contenu japonais comme données d’apprentissage automatique. Dans les cas, comme celui de Sora2, où des œuvres protégées par le droit d’auteur sont reproduites ou générées de manière similaire, CODA considère que l’acte de reproduction lors du processus d’apprentissage automatique peut constituer une violation du droit d’auteur. »
Cette plainte intervient malgré les promesses de Sam Altman, PDG d’OpenAI, qui clamait que Sora2 protégerait mieux les auteurs en leur accordant la possibilité de refuser que leurs créations soient utilisées. Ce n’est pas la première fois qu’OpenAI se retrouve à devoir gérer des conflits de la sorte, et ce n’est sans doute pas la dernière si des mesures ne sont pas prises rapidement, le CODA demandant « une réponse sincère ».
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