Pendant que le PDG d’Electronic Arts augmente ses gains, les revenus médians des employés sont en baisse
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Rédigé par Jordan
Ces derniers temps, les nouvelles en provenance d’Electronic Arts sont rarement bonnes. En pleine restructuration, le groupe a licencié plus de 400 employés en avril dernier, et ce après d’autres licenciements survenus quelques mois auparavant. Dans cette situation, le bon sens voudrait que la direction de l’entreprise fasse des efforts pour éponger les pertes du groupe, mais la décence n’est pas vraiment une qualité nécessaire pour gérer un groupe de la sorte. Et Andrew Wilson en est un bon exemple.

Moins de salaires à payer, plus de profits à s’attribuer
EA s’est séparé de centaines d’employés en quelques mois, mais la santé financière du groupe n’est pas vraiment mis à mal. C’est ce que l’on pourrait se dire en jetant un œil au dernier article de Stephen Totilo, puisque le journaliste a noté que le PDG d’Electronic Arts, Andrew Wilson, recevra cette année 30,5 millions de dollars pour son travail. La grande majorité vient d’actions, avec 25,7 millions de dollars enregistrés de cette manière, tandis que son salaire de base est estimé à 1,3 million de dollars.
Un sacré pactole, qui est évidemment à mettre en perspective avec le salaire des employés d’Electronic Arts, bien plus bas en toute logique. Jusqu’ici, rien d’anormal pour un patron d’une grande entreprise, jusqu’à ce que l’on découvre qu’il s’agit d’une augmentation de près de 5 millions de dollars par rapport à l’année dernière (il avait gagné 25,6 millions de dollars). Après avoir licencié des centaines de personnes, le PDG a donc vu sa rémunération augmenter de manière considérable.
Et pendant ce temps, le salaire des employés, lui, n’augmente pas. Bien au contraire, puisque le journaliste montre que le revenu médian (et pas moyen) des employés d’Electronic Arts est descendu à 117 302 dollars par an cette année, contre les 148 704 dollars de l’année dernière. EA ne dit pas pourquoi cette baisse a été calculée, si ce n’est par le fait que l’effectif est moins grand suite aux licenciements, et il est noté que les données de l’entreprise sont assez imprécises. Et si tout ça vous donne envie de serrer les dents et taper du poing sur la table, c’est normal.
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