Nos ressentis sur l’année 2017 : L’avis de Matheus
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Rédigé par Mathieu Corso
Plus les années passent et plus j’ai l’impression que les jeux deviennent de plus en plus qualitatifs, jusqu’à avoir pratiquement du mal à trouver une déception sur un jeu, ou à pousser par exemple un coup de gueule sur d’autres points comme les conventions.
Sommaire
ToggleMes grosses désillusions
Comme l’année dernière, je préfère largement commencer par les mauvaises notes, et donc par les jeux qui ont crée chez moi une certaine désillusion, voire une immense déception. Car oui, des jeux m’ont bien déçu cette année c’est indéniable.
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Blackwood Crossing
L’un des premiers jeux à m’avoir littéralement déçu, c’est bien ce titre développé par Paperseven. Pour rappel, il s’agissait d’un jeu où nous incarnions principalement Scarlett accompagnée de son frère Flynn, totalement orphelins. Ces derniers sont à bord d’un train, jusqu’à ce qu’un événement inattendu se produise, les plongeant dans un monde irréel mélangeant la vie et l’amour. Ce jeu-là m’avait particulièrement attiré lorsqu’il m’a été présenté à la gamescom 2016 de par sa direction artistique, ou encore son univers onirique qui semblait ma foi prometteur.
Mais la désillusion est vite arrivée de mon côté une fois que j’ai testé et fini le jeu lors de sa sortie le 5 avril dernier. Effectivement, alors que sa direction artistique et son univers étaient toujours enchanteurs, la douche froide est irrévocable avec un gros manque de rythme tout le long du jeu, des énigmes un peu trop faciles, ou encore des mécaniques de gameplay trop peu exploitées… Le titre se dotait d’une durée de vie également trop famélique, car le soft se bouclait en à peine 2h30 de jeu, saupoudrée d’une fin qui m’a laissé sur ma faim tout simplement…
Blackwood Crossing est donc un jeu décevant sur toute la ligne malgré des qualités évidentes. J’ai pu au passage pester sur les gros soucis techniques que se tape le soft tout du long, comme des chutes de framerate incompréhensibles. En pensant que le jeu allait être une bombe après avoir été émerveillé pendant sa présentation à la gamescom 2016, j’ai donc vite déchanté une fois le jeu sorti et terminé… Un pétard mouillé en somme car le jeu est finalement correct, mais sans plus. Vous pouvez essayer de lire mon test de Blackwood Crossing pour voir à quel point il s’agit là d’un jeu avec des idées peu exploitées, et finalement décevant… Dommage.
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AER
Tiens donc, voilà un autre jeu dont sa présentation m’avait plu à la gamescom 2016 également. Et donc le jeu est finalement sorti par la suite le 25 octobre dernier, et j’étais tout excité à l’idée de tester cette production indépendante poétique à la Rime, qui pouvait peut-être être aussi enchanteur que la production de Tequila Works. Finalement, je me reprends bien évidemment une seconde douche froide, car le jeu est en définitive plus que moyen et ce, pour plusieurs raisons.
Dans un premier temps, les énigmes sont totalement bidons du début à la fin car beaucoup trop facile justement, et j’ai surtout été surpris, décu et frustré par la faible durée de vie que propose le soft, soit même pas trois heures de jeu. Et tout cas pour voir en définitive une fin à mon sens totalement bâclée, si on peut le comparer à un Rime qui s’offre une conclusion plus que magnifique ! Et puis qu’on se le dise, le monde en question est vide, manque d’interactivité et nous engouffre dans un gameplay soporifique finalement.
C’est dommage car ce n’est certainement pas voulu, mais je me consolerai en me disant que j’ai au moins accroché à la direction artistique plutôt sympathique, et à la possibilité de se transformer en oiseau afin de naviguer à travers les différentes îles flottantes. Encore une fois, le test assez mitigé de AER : Memories of Old est disponible à cette adresse.
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Raiders of the Broken Planet
Rien qu’en y repensant, ça fait mal de se dire que le studio MercurySteam est descendu particulièrement bas dans mon estime avec ce Raiders of the Broken Planet. Il faut bien admettre que le studio m’a mis une sacrée baffe avec les trois volets de Castlevania : Lords of Shadow – oui, je compte également le Mirrors of Fate dans le lot qui est plutôt sympa -, et donc j’attendais évidemment sa prochaine production qu’était Raiders of the Broken Planet. Les premiers visuels que j’avais vus du titre semblaient plein de promesses, jusqu’à la déception totale une fois que j’ai eu le jeu en main.
Alors évidemment, il faut savoir que le jeu n’est pas encore sorti complètement, dans la mesure où il reste encore deux campagnes en DLC qui doivent sortir mais après avoir joué aux deux campagnes, on peut d’ores et déjà tirer un constat assez détaillé sur le titre. Effectivement, et ça me fait mal de le dire, Raiders of the Broken Planet est vraiment très moyen. Rien que le fait de proposer juste le prologue gratuit, et ensuite acheter les quatre campagnes par la suite qui coûtent 9.99 € et ne proposeront que quatre missions chacune est une très mauvaise idée de base. Sans compter également le système de progression qui est d’une nullité sans nom, car elle est non seulement longue, mais en plus pour obtenir certaines parties d’une arme convoitée, tout se joue à la loterie entre quatre joueurs en coopération.
On a donc cette progression assez scandaleuse pour le coup, puis un gameplay fade composé d’objectifs répétitifs, mais aussi de boss pas forcément mémorables, sauf peut-être le boss de fin de la première campagne Mythes Aliens. Tout ce qui pourra la sauver c’est son univers, sa technique qui reste convenable malgré tout, puis certainement son histoire qui se dévoilera on l’espère dans les deux dernières campagnes. Vous pouvez d’ailleurs lire mon test global sur le soft ainsi que l’article rapide sur la seconde campagne qui s’est avérée encore décevante. Dommage pour MercurySteam qui pouvait faire beaucoup mieux car certaines mécaniques de gameplay ont de la suite dans les idées, mais en pratique c’est raté de chez raté et trop mou pour que l’on s’amuse sur ce Raiders of the Broken Planet.
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Mirage : Arcane Warfare
Tout excité par l’annonce de ce nouveau jeu par les créateurs de l’excellent Chivalry : Medieval Warfare qui est encore joué assidûment aujourd’hui, je m’étais dit que cette suite totalement spirituelle du soft de Torn Banner Studios allait être sensationnelle avec son côté mille et une nuits, et allait sûrement rameuter les joueurs de Chivalry : Medieval Warfare. Pourtant, cela a eu l’effet contraire car après pas mal de bêtas et d’alphas – comme Raider of the Broken Planet d’ailleurs -, le résultat n’a été que peu concluant…
Le contenu balancé à sa sortie était bon mais trop classique, et j’avais déploré l’absence d’un mode hors-ligne, ce qui fait que l’on était systématiquement obligé de jouer en ligne – chose corrigée depuis, puisque le mode hors-ligne est disponible désormais -. Aussi, l’interface du soft était austère comme pas possible, et puis les serveurs sont encore au jour d’aujourd’hui bien moins fournis que Chivalry : Medieval Warfare. Pourtant, l’utilisation des pouvoirs est plutôt cool sur ce volet, on retrouve le côté technique du gameplay comme sur Chivalry, mais on dirait bien que les joueurs n’ont pas vraiment accroché à l’univers et la direction artistique, qui manque peut-être un peu plus de folie.
J’ai aussi été surpris par le côté customisation, passablement mis de côté et qui aurait aussi mérité d’être mieux poussé plutôt que d’être juste esthétique… Le prix à son lancement était un peu cher, et donc dommage que le jeu n’ai pas rencontré le succès escompté, en sus de ses quelques bugs que le jeu traîne… Au passage, vous pouvez lire mon test de Mirage : Arcane Warfare pour voir à quel point ce dernier est décevant.
Mes gros coups de cœur
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South Park : L’annale du Destin
C’est l’un des jeux que j’attendais très impatiemment cette année, et autant dire tout de suite que je n’ai pas été déçu une seule seconde par le travail qu’à fourni le studio Obsidian, qui avait déjà travaillé sur le premier opus, également de haute volée. Déjà et comme c’était le cas dans le premier volet, South Park : L’Annale du Destin est une nouvelle fois ultra fidèle à l’univers créé par Matt Stone et Trey Parker. Ce n’est évidemment pas anodin d’un côté, dans la mesure où nos comparses ont écrit de A à Z le scénario du soft, ce qui explique que l’univers soit toujours aussi complètement barré, tordu et potache qu’on se le dise.
Le trip super héros fonctionne par ailleurs super bien comme c’était le cas avec le gros côté heroic fantasy dans South Park : Le Bâton de la Vérité. Obsidian a incontestablement apporté son petit lot de nouveautés dans ce nouveau volet avec des combats au tour par tour où on peut avancer à la façon d’un jeu d’échec, ce qui donne pas mal de possibilités en terme de stratégie et la faculté de combiner diverses classes de super-héros est un véritable pied sans nom. On comptera aussi des combats scénarisés aux petits oignons, et la progression dans le soft, comme l’interface du jeu revue, et est un pur bonheur qu’on se le dise.
Bon évidemment, la VF a de quoi faire grincer des dents bien sûr car il ne s’agit malheureusement pas des voix officielles de la série mais qu’à cela ne tienne, le titre est vraiment irréprochable en terme de fidélité graphique, tout comme son intrigue, à la South Park. On a véritablement l’impression de suivre un épisode de South Park grandeur nature encore une fois, et je vous laisse le soin de lire mon p’tit test sur le soft ici même, absolument fabuleux.
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Rime
Alors ce jeu-là, c’est une claque du début à la fin, et le virage à 360 degrés de Tequila Works est une réussite insolente. Je rappelle que ce sont les p’tits gars qui ont développé un certain Deadlight dont sa version de base était sympathique, sa version director’s cut un peu moins et qui sentait le réchauffer. Mais bref, Rime c’était un jeu que je suivais depuis un petit moment, et qui me faisait de base diablement penser à une sorte d’ICO-like, tout simplement. Mais en définitive, une fois la production du studio espagnol enfin sortie, je me suis jeté dessus pour voir à quel point le titre en était finalement assez bien éloigné en soi.
Alors oui, il y a peut-être quelques petites similitudes avec le titres de Fumito Ueda, mais garde sa propre identité avec une direction artistique majestueuse et colorée, et saupoudré d’une technique en cel-shading parfaitement bien rodée ! Il y aura aussi ses énigmes jouant avec la perspective parfaitement habiles, et ce sera également sans compter sur une narration poétique et une fin, qui aura de quoi vous retourner l’estomac et vous faire verser la petite larme !
C’est incontestablement un chef d’oeuvre vidéoludique qu’il faut faire absolument et qui vous touchera je pense très certainement. D’ailleurs les phases de plateformes sont d’ailleurs ultra souples, et le gameplay en lui même et plutôt varié et agréable. Très franchement, si vous demandez à encore être convaincu, lisez mon test par ici.
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Dishonored : La mort de L’outsider
Il y a aussi The Evil Within 2 qui était relativement sympathique, mais mon cœur a balancé beaucoup plus sur Dishonored : La Mort de l’Outsider, qui a réussi pour moi a conclure parfaitement cet arc narratif après un Dishonored 2 de haute volée également. Incarner Billie Lurk est un pur bonheur. Les nouveaux pouvoirs sont de plus assez courts, et il s’agit au passage dans ce volet d’une assez bonne idée d’avoir viré définitivement le système de runes, et d’avoir gardé les charmes d’os, qui apportent comme toujours une vraie plus value au gameplay du soft d’Arkane Studios.
Encore une fois, et même si ce stand alone se finit aux alentours des 7 heures de jeu sans forcément tout faire à 100 %, j’ai été encore une fois tout simplement émerveillé par la tonne de possibilités qui s’offrent à vous pour terminer un simple objectif ou mission. Je me suis senti complètement libre de ce côté-là, puis les nouveaux pouvoirs de Billie Lurk sont assez rafraîchissants à utiliser !
Bon j’avoue qu’il y a parfois quelques redites au niveau des décors et surtout quelques objectifs pas trop clair au niveau des contrats qui vous rapportent un peu d’argent pour passer à la boutiques et améliorer vos armes, mais la direction artistique fait encore incontestablement le travail. La conclusion au niveau de l’histoire est d’ailleurs bien amenée, avec un outsider bien mieux traité sur cet opus que sur Dishonored 2 étonnamment, ce qui fait vraiment plaisir qu’on se le dise. Si vous voulez revisiter Karnaca et Dunwall également, franchement je vous le conseille car cela reste indéniablement l’un de mes coups de cœur de cette année ! Mon test de Dishonored : La Mort de l’Outsider est à lire d’ailleurs !
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Splasher !
Et le petit dernier coup de cœur pour la route, et il s’agit logiquement d’un titre indépendant made in France que j’ai nommé Splasher!. Derrière ce platformer il y a quand même Romain Claude, qui était Game et Level Designer chez Ubisoft jadis, et il faut dire que son talent a beaucoup aidé Splasher!, qui se dote de niveaux assez bien construits dans l’ensemble. Qui plus est, sa patte graphique cartoon est tout simplement agréable dès la première mise en main,
L’utilisation des différentes peintures enrichit tout simplement le gameplay d’ores et déjà ultra dynamique, et surtout ultra bien calibré pour un platformer. J’ai été agréablement surpris par la construction des niveaux parfaitement soignée et maîtrisée puis aussi la difficulté qui monte crescendo, et qui aura sûrement le don de vous agacer au plus haut point, et c’est tout ce qu’on aime dans un platformer au fond.
En somme une très bonne surprise made in france, et le titre se dote d’une durée de vie assez honnête, et avec une rejouabilité assurée pour tout faire à 100%, comme pour les speedrunners en herbe qui veulent terminer le jeu le plus vite possible. Très franchement, ce fût pour moi une ultra bonne expérience, surtout que je reviens souvent sur le jeu pour faire quelques niveaux de ci de là, et le plaisir de jeu est toujours autant présent et instantané. Pour 14.99 €, c’est cadeau vous pouvez foncer, et lire mon test de Splasher, qui vaut absolument le détour !
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D’autres jeux qui m’ont surpris en 2017
Evidemment, il y a d’autres jeux que j’aurais aimés inclure dans mes coups de cœur, mais ce sont vraiment juste des jeux qui m’ont surpris en définitive. En effet, il y a aussi Absolver qui est fantastique dans sa conception du combat au corps à corps, ou encore The Surge et sa difficulté à la Dark Souls qui méritent amplement le détour tant les jeux proposent un gameplay tout simplement agréables. En sus, Hellblade : Senua’s Sacrifice est un bon jeu narratif dans la mythologie Celtique et Nordique qui aborde le thème de la psychose via des phases de jeu variées entre énigmes, combat, exploration, et une narration tout simplement splendide et un jeu d’acteur diablement époustouflant du début à la fin. Enfin, je citerai un dernier petit jeu mobile qui m’a surpris par sa qualité, à savoir Another Lost Phone : Laura’s Story. L’intrigue est aussi bonne que son prédécesseur spirituel qu’est A Normal Lost Phone, avec de nouvelle mécanique, un nouveau thème abordé, et des énigmes très intelligentes. Une autre perle à faire absolument en somme !
La réalité virtuelle, de bonnes pioches plus longues et plus poussées cette année ?
L’année dernière, je pestais particulièrement sur le fait que les titres VR étaient relativement courts et en cette année 2017, le progrès à ce niveau-là commence incontestablement à se voir ! Les jeux que j’ai pu tester cette année sont certes peu nombreux – j’en ai fait que six au total sur un bon paquet de titres sortis ! -, mais avec des jeux comme VR Invaders, Farpoint, Unearthing Mars, Arizona Sunshine ou encore plus récemment Stifled et Doom VFR – que je n’ai pas encore testé mais dont mon test arrivera bientôt -, les expériences commencent à devenir de plus en plus longues. En effet, on est assez loin des petites expériences qui se terminent en une petite heure comme Batman Arkham VR et ça fait globalement plaisir.
En revanche, il se trouve qu’hormis Farpoint, qui est un vrai FPS qui dure plus de six heures qu’on se le dise, ou encore Arizona Sunshine qui reste agréable, la claque visuelle n’est pas encore de la partie en revanche. En effet, ce n’est réellement que sur le Farpoint que j’ai réellement trouvé que le titre tenait la route visuellement, avec une immersion aux petits oignons. Car qu’on se le dise, les autres jeux que j’ai testés étaient assez faiblards techniquement parlant, et en l’occurrence Unearthing Mars qui en plus d’être moche, était d’un ennui sans nom… Au passage, j’attends par contre de voir si le PlayStation VR Aim Controller sera un peu plus mis en avant, et notamment sur les futurs FPS en VR comme Bravo Team, ou bien encore Firewall Zero Hour.
Alors évidemment que d’autres jeux sont sortis entre temps sur HTC Vive et Oculus Rift mais n’ayant pas ces casques en ma possession, je n’ai donc pas pu logiquement tester les autres productions VR sorties cette année sur ces deux casques de réalité virtuelle. Donc cette année 2017 remontait le niveau de l’année en terme d’expériences VR qui étaient bien plus longues et bien plus poussées qu’en 2016. D’ailleurs, 2018 sera également sous le signe de la VR avec pas mal de titres à venir sur le PlayStation VR, et en l’occurrence des titres déjà sortis sur le HTC Vive et L’Oculus Rift qui arriveront enfin sur le casque de réalité virtuelle de Sony, en témoigne la sortie ce mois-ci la sortie de Shooty Fruity, déjà disponible sur Oculus Rift par exemple. Entre du Bravo Team, Golem, Moss, The Inpatient, Rick and Morty: Virtual Rick-ality, Vacation Simulation, Blood & Truth et j’en passe, autant dire que les joueurs en possession du PSVR auront clairement de quoi faire l’année prochaine, car les expériences en réalité virtuelle seront bien plus longues qu’à ses débuts, et sûrement garanties sans motion sickness, qui est d’ailleurs presque plus présent sur les derniers jeux VR sortis !
Mon coup de gueule avec la PGW 2017, et certaines conventions sympathiques que j’ai pu faire
Côté convention, autant que j’ai pu en découvrir une nouvelle en dehors de la France, comme en redécouvrir certaines que j’avais déjà faite auparavant et ce, pour mon plus grand bonheur. Mais avant tout, juste un coup de gueule sur la PGW 2017.
Cette convention, où j’étais en présence de Narisuke – ou Julien, pour les intimes -, était tout bonnement catastrophique cette année. Bien évidemment, je ne vais pas faire un long pavé car notre article est disponible à cette adresse, mais il faut bien avouer que d’ores et déjà niveau organisation, c’était assez cataclysmique et le peu d’indications pour trouver l’entrée presse était juste scandaleuse. Mais ça ne s’arrête pas là, car la mentalité dans ce salon était tout simplement une purge entre les minots sans éducation qui foutaient tout simplement le bazar à l’intérieur, et sans compter la propreté plus que douteuse – à côté de ça on ne peut que faire des compliments à la Japan Expo Sud et au Hero Festival qui sont exemplaires de ce côté-là -. Heureusement que le professionnalisme sans faille des différents attachés de presse était là pour sauver cette convention assez honteuse en soi, et dont on se demande à quoi servait la soirée presse finalement étant donné que les personnes qui payaient un billet VIP à un tarif assez élevé, pouvaient accéder à cette dernière sans soucis… Non très franchement ça fait la deuxième fois que j’y vais, et j’ai été très déçu par cette PGW 2017, qui finalement n’avait que peu de surprises à nous offrir vidéoludiquement parlant, et semblait plus une redite de la gamescom qu’autre chose.
On referme cette parenthèse PGW 2017 assez hallucinante par sa médiocrité – même si tout n’est pas à jeter dans le fond -, et on part en Pologne, où j’ai pu notamment rencontrer les développeurs de Robot Gentleman et la présentation de leur nouveau jeu 60Persecs!, et la découverte d’une convention en plein Poznan, la Poznan Game Arena. Après donc avoir passé une journée complète et soirée avec les développeurs pour nous faire visiter Poznan en long, en large et en travers puis nous avoir dévoilé officiellement leur nouveau titre, j’ai pu assister à cette convention polonaise, qui fût une très bonne expérience pour moi. J’avais pu d’ailleurs interviewer là-bas Radek Smektala, le game designer de 60 Parsecs, tout en passant sur divers stands de plusieurs jeux indépendants polonais, dont certains m’ont carrément surpris par leur qualité, en l’occurrence un certain My Memory of Us dont je vous conseille de lire ma preview à cette adresse ! Au passage, mon dossier sur cette convention assez gigantesque et sympathique est lisible à cette adresse.
Mon année a également été marquée par la gamescom 2017, où j’ai été présent pour la deuxième année consécutive. J’ai pu voir un bon petit paquet de jeux, et j’ai particulièrement été emballé par un titre indépendant nommé Sinner : Sacrifice for Redemption, ou bien encore le fameux Biomutant, qui promet quand même du bon. L’expérience était une nouvelle fois extraordinaire, et il faut bien avouer que j’ai passé de sacrés bons moments à Cologne avec les attachés de presse et développeurs, pour une ambiance aussi conviviale que professionnelle.
Ce fût donc un régal, et il ne faut pas oublier aussi que c’était ma première fois en tant que presse lors de la Japan Expo Sud. J’ai pu de ce fait réaliser quatre interviews avec Inthepanda, Marcus, Arnaud Laurent et Bruno Méyère, et enfin la Neko Light Orchestra, le groupe de rock reprenant pas mal de musiques de films et de jeux vidéo de surcroît, et que vous pouvez lire sans retenu.
Enfin, et avant de passer au hero festival, je vais survoler également la mangazur 2017, que j’ai pu également faire. Une convention une nouvelle fois un peu convenue et qui n’a pas changé d’un poil par rapport à l’édition 2016, mais j’avais pu néanmoins m’entretenir avec Cédric Biscay, le fondateur de Shibuya Productions et producteur du fameux Shenmue III. Bon, il faut admettre que le bonhomme m’a finalement fait de la langue de bois en m’annonçant que le titre sortirait en 2017, et on sait désormais que ce ne sera pas le cas et qu’il arrivera normalement en 2018 sur PC et PS4. Vous pouvez d’ailleurs relire cette interview plutôt intéressante que j’ai réalisée à cette adresse.
La dernière convention de l’année que j’ai pu faire donc, c’était incontestablement le hero festival saison 4, où je n’ai pu passer qu’une seule journée. Egalement, j’ai eu l’occasion d’assister à un point presse avec le Joueur du grenier en compagnie d’autres médias, pour un moment franchement bien sympathique. La convention était en soi relativement agréable, et je vous laisse zieuter mon article à son propos par ici.
Et sinon, quels sont les jeux que j’attends de pied ferme en 2018 ?
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God of War
Kratos is back soon, et c’est incontestablement l’un des jeux que j’attends comme une groupie depuis son annonce. God of War III était épique, haletant, et proposait du gore à souhait dans sa bataille finale contre les dieux de l’Olympe. Mais le titre disposait cependant d’une fin assez ouverte, et puis quand God of War : Ascension était sorti, la déception prenait encore le dessus avec ce prequel du prequel.
Finalement, c’est pendant l’E3 2016 que j’ai enfin ressenti des frissons avec cette suite, dont sa sortie approche à grand pas et dont je suis d’ailleurs curieux de voir comment il vont réussir à créer cette passerelle entre God of War III et ce nouvel opus. Maintenant Kratos est accompagné de son fils Atreus, et semble maintenant se frotter à la mythologie Nordique. Je verrai bien de quoi il en retourne quand j’aurai le jeu en ma possession, et j’espère grandement que l’aventure sera une nouvelle fois brutale, épique, et surtout ultra variée au niveau des armes et palettes de coups. En tout cas, la claque graphique sera pour sûr de la partie !
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Days Gone
Encore une fois, c’est l’un des jeux de Sony lors de sa conférence à l’E3 2016 qui avait également attiré mon attention. Développé par Sony Bend, Days Gone nous plonge dans un univers encore une fois peuplé de zombies. L’effet de masse des zombies qui vous arrivent dessus par exemple est la chose qui m’avait particulièrement impressionné quand le titre a été présenté pour la toute première fois, et il semble y avoir plusieurs possibilités pour mettre hors d’état de nuire des ennemis humains, qui seront vos autres adversaires en sus de ces maudits putréfiés.
Bon pour le moment, nous n’avons vu que quelques bribes de gameplay de Days Gone, qui s’annonce quand même particulièrement prometteur. Il faut surtout noter que c’est le tout premier jeu PS4 du studio, qui rappelons le avait officié à l’époque sur le développement du très sympathique Uncharted : Golden Abyss sur la défunte PlayStation Vita. En tout cas, que ce soit par son gameplay et ses graphismes, le titre semble tenir la route à première vue, et il faudra attendre patiemment 2018, afin de voir si cela se confirme quand j’aurais le jeu en ma possession, en espérant que l’histoire soit un minimum intéressante, et que le soft ne finisse pas en pétard mouillé.
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Spider-Man
Ce n’était pas un jeu auquel je m’attendais de voir lors de la conférence Sony mais lorsque du gameplay a été présenté, j’ai tout de suite été charmé et surtout heureux de revoir l’homme-araignée sur le devant de la scène vidéoludique. En plus, le titre est développé quand même par les p’tits gars d’Insomniac Games qui sont derrière de grosses licences comme Spyro, Resistance et bien évidemment Ratchet & Clank, rien que ça !
Les combats sont peut-être empruntés à la licence Batman Arkham mais restent diablement efficaces, puis se balader librement dans un New York dans le peau de notre super héro arachnéen, ce sera sûrement le pied. Je ne trouve tout simplement pas les mots pour décrire tout mon engouement autour de ce titre, qui sera clairement l’une des bombes vidéoludiques à posséder en 2018, et ce sera d’ailleurs une exclusivité PS4 !
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Metro Exodus
J’avais adoré Metro 2033, je n’ai pas encore totalement terminé Metro Last Light, mais je pense que je vais illico presto y replonger en attendant ce fameux Metro Exodus, qui je pense en a surpris plus d’un lors de la conférence de Microsoft à l’E3 2017 ! En effet, la vidéo de présentation était déjà plus qu’impressionnante, et l’ambiance post-apocalyptique de ce nouvel opus était clairement tout aussi sensationnelle que ne l’étaient les deux précédents volets.
Tous les ingrédients seront donc présents dans ce FPS qui on l’espère sera tout autant orienté survie comme ses prédécesseurs où le danger sera présent à chaque instant, et où il faudra certainement compter ses balles ! L’immersion sera d’ailleurs encore présente avec le système de filtre qu’il faudra prendre en compter pour pouvoir respirer dans une Russie totalement radioactive, et il me tarde de pouvoir mettre la main sur ce Metro Exodus, qui sortira cette année sur PC, PS4 et Xbox One.
Je pourrai également citer au niveau des autres jeux que j’attends malgré tout Red Dead Redemption 2 – mais on n’en a pas tellement vu si ce n’est deux trailers et c’est tout .. -, ou encore Detroit : Become Human qui s’annonce bluffant techniquement avec des mécaniques de gameplay sympas. Il ne faut pas que j’oublie également un certain Vampyr, qui semble aussi tenir ses promesses au niveau de sa direction artistique, comme son système de jeu qui vous laisse pas mal de choix entre vos mains, et faire de vous un bon ou un très mauvais vampire !
Conclusion : Une année assez riche et intéressante en jeux vidéo
Pour conclure que devrais-je dire ? Et bien, tout simplement que cette année 2017 a été diablement constructive pour moi, que ce soit en termes d’expériences, comme en jeux vidéo. Pour ainsi dire, j’ai la sensation que l’on retrouve d’ores et déjà de moins en moins de très mauvais jeux à proprement parler, et que la plupart des softs ont significativement gagnés en qualité. Alors évidemment, il y a eu de cruelles déceptions vis à vis de certains jeux de mon côté, qui se sont révélés au final plutôt mauvais ou moyens, mais sans jamais être médiocres. Bon, il y a eu également des exceptions car les deux seuls jeux immondes auxquels j’ai joué étaient The Pasture, une simulation de galerie d’art parfaitement nauséabonde, puis Red Barton and the Sky Pirates, un shoot’em up en en 3D parfaitement insipide, moche, injouable et tout simplement inintéressant au niveau de son gameplay.
Pour le reste, on peut féliciter les développeurs indépendants qui cette année prennent plus de risques, ce qui donne à partir de là des jeux qui nous surprennent par leur originalité et qualité scénaristique notamment. Le nombre de jeux a quand même également doublé cette année par rapport à 2016, mais sans que l’on perde énormément en qualité j’ai trouvé même si je le répète, il y aura toujours des déceptions vidéoludiques et des jeux mauvais qui seront dans la masse de jeux à tester. Donc en bref, 2017 a été une très belle année pour moi au niveau des expériences – la poznan game arena, la gamescom 2017, la japan expo sud etc… -, et surtout en jeux vidéo. J’ai bon espoir que 2018 nous réserve un peu la même chose en qualité comme en quantité au niveau des jeux. On se donne donc rendez-vous l’année prochaine pour mon impression sur 2018 qui je l’espère, sera du même acabit voire encore mieux !
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