Retroflash : Krush Kill ‘N Destroy – Un clone de C&C totalement dingue
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Toothpick

On vous a bien fait cogiter la semaine dernière avec Atlantis, donc on s’est dit qu’il fallait vous faire lâcher un peu la pression. Du coup on vous embarque dans un délire post-apocalyptique ultra kitsch sorti sur PC en 1997, Krush Kill’n’ Destroy. Rassurez-vous, c’est un délire totalement assumé et un jeu de stratégie en temps réel qui vaut le détour pour les fans du genre.
Après qu’une guerre nucléaire a décimé l’humanité, les survivants restés cachés sous terre émergent en 2079 pour découvrir que ceux restés à la surface sont devenus des mutants. Vous pensez immédiatement à Fallout, et vous auriez un peu tort parce qu’ici on est très loin de la profondeur ou des enjeux du chef-d’œuvre de Black Isle Studios. Alors que les mutants et les humains ne se sont même pas vraiment rencontrés, la guerre éclate pour prendre le contrôle de la planète. L’influence principale est la série Command & Conquer et ça se ressent avec des cinématiques live et un aspect kitsch encore plus prononcé !
On retrouve donc les bases de gameplay du genre avec une phase de récolte et d’expansion qui débouche sur des affrontements en fin de partie. La base principale est amovible et le joueur a tout intérêt à utiliser cet aspect à son avantage. La seule et unique ressource disponible est le pétrole, il faut donc construire des puits et des raffineries afin d’en extraire le plus possible. Les deux factions sont très différentes. Les survivants disposent d’unités classiques comme des tanks, des jeeps ou de l’infanterie alors que les mutants disposent d’une armée beaucoup plus folle. Scorpions et araignées géants, éléphants de combat et archers montés, l’approche des combats n’est pas du tout la même. Une campagne par faction est disponible afin de se familiariser un peu avec les forces et faiblesses de chacun. C’est aussi l’occasion de plonger dans un univers qui mélange Mad Max, Starship Troopers et les films des la Cannon avec le plus délicieux des mauvais goûts.
KKnD a eu la droit à un addon « Xtreme » qui rajoutait une petite vingtaine de missions mais rien d’autre. Ni nouvelles maps, ni nouvelles unités, ni amélioration visuelle, ce qui a déçu beaucoup de joueur de l’époque. Il avait également eu le droit à une suite nommée Krossfire qui améliorait pas mal d’aspect du premier jeu et qui fera le complément idéal à quiconque souhaite replonger dans le premier titre. La licence s’arrête ici probablement parce qu’en dehors de son côté nanar délirant elle manquait d’originalité et n’était qu’un RTS parmi les autres au moment de l’âge d’or du genre.
Titre qui valait plus pour sa folie et son côté totalement décomplexé que pour son originalité ou son apport au genre, Krush Kill’ N Destroy est aussi joyeusement idiot que son nom le laisse présager. Délire kitsch totalement assumé au service d’un gameplay classique maîtrisé, il fera plaisir aux nostalgiques de l’âge d’or d’un genre tombé en triste désuétude. Et vous me ferez le plaisir de jouer les mutants, c’est bien plus drôle.
Cet article peut contenir des liens affiliés