Michel Ancel (Rayman, Beyond Good & Evil) accuse le journal Libération de « Fake News »
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Rédigé par Quentin

Alors que le journal Libération vient de sortir une nouvelle enquête sur Ubisoft Montpelier et plus particulièrement sur « la direction toxique » présumée de Michel Ancel, ce dernier a répondu sur Instagram en réaction à cet article.
Une réponse cinglante
Nous relations il y a quelques heures l’enquête du journal Libération concernant le développement chaotique de Beyond Good & Evil 2 et la direction de Michel Ancel sur celui-ci. Suite à des témoignages recueillis par les journalistes, le papa de Rayman est, entre autres, accusé d’une gestion « toxique » à cause de ses changements de directives incessants et d’un cruel manque de concertation avec les membres de l’équipe.
On rappelle que ce papier sort quelques jours après qu’il ait annoncé se retirer de l’industrie du jeu vidéo pour se consacrer à son autre passion, la nature. Cela intervient aussi peu de temps après les révélations au sujet de comportements inappropriés au sein de plusieurs studios Ubisoft et d’une certaine impunité de la part de hauts responsables créatifs. L’éditeur français s’est par la suite excusé, à travers les paroles du PDG Yves Guillemot, tout en promettant de changer les choses.
Suite à l’article de Libération, Michel Ancel s’est exprimé sur Instagram en réponse aux accusations portées à son encontre. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est loin d’être d’accord avec les propos rapportés par les journalistes en les accusant même de propager des « fake news ». Il commence d’abord par sous-entendre que les témoignages ne représentent pas le sentiment général du studio : « Prenez quelques personnes pleines de rage et de jalousie et laissez-les parler au nom de tous ».
Il sous-entend même que le journal aurait publié ce papier le plus vite possible pour établir un lien avec les histoires de harcèlements sexuels concernant Ubisoft. Il conteste en outre les accusations d’une direction toxique, les changements d’humeur sur ses choix créatifs, et les histoires de la démo de 2017.
Il termine en interpellant les journalistes sur leurs erreurs présumées : « J’ai offert aux journalistes l’occasion de prendre suffisamment de temps pour examiner toutes leurs erreurs. Voyons ce qu’ils vont faire ». On comprend qu’il n’était visiblement pas au courant du contenu de l’article (ou du moins des détails) malgré son entretien avec Libération sur le sujet.
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