L’Arabie saoudite sera bien le propriétaire majeur d’Electronic Arts après son rachat
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Rédigé par Jordan
L’identité des acquéreurs d’Electronic Arts aura pu surprendre, à l’exception du PIF, le fonds d’investissement du gouvernement d’Arabie saoudite, qui multiplie ses points d’ancrage dans l’industrie du jeu vidéo. Toutefois, le groupe mené par le Prince Mohammed ben Salmane a eu besoin d’aide pour racheter un tel géant, et c’est pourquoi deux autres fonds d’investissements, cette fois-ci américains, sont entrés dans la danse. Mais ne vous y trompez pas : l’Arabie saoudite sera bien seul maître à bord.
Deux acteurs américains uniquement présents pour faciliter le rachat
Pour sortir de la Bourse, Electronic Arts a eu besoin d’un investissement de 55 milliards de dollars proposé par un consortium regroupant trois entités : le PIF, Silver Lake, et Affinity Partners. N’allez pas croire pour autant que le trio a divisé la note par trois. Selon les informations reportées par le Wall Street Journal, qui a pu lire un document en provenance de l’organisme de régulation brésilien à propos de ce rachat, l’Arabie saoudite possédera ici 93,4 % d’Electronic Arts si cette acquisition arrive bien à son terme.
Ce qui pourrait surprendre dans la mesure où jusqu’ici, le PIF a préféré miser sur de plus petites parts dans diverses entreprises. Ici, il contrôlerait donc la quasi-totalité de l’entreprise, ne laissant que des miettes aux deux autres fonds. Ce qui souligne à quel point Silver Lake et Affinity Partners ne sont là que pour la forme, afin de faire plus facilement valider ce rachat par le gouvernement Trump, surtout avec le beau-fils du président à la tête d’Affinity Partners, qui posséderait donc seulement 1,11%, et 5,5% pour Silver Lake. On comprend aussi mieux pourquoi le PIF commence à freiner sur d’autres investissements, s’il doit ici assurer la grande majorité de ce rachat.
Quoi qu’il en soit, c’est désormais clair, si l’acquisition est actée, Electronic Arts sera bien entre les mains du Prince Mohammed ben Salmane, et si Andrew Wilson déclarait que rien n’allait changer dans la direction créative du groupe, il faudrait être naïf pour le croire.
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