Randy Pitchford quitte la présidence de Gearbox Software
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Rédigé par Doodz

Gearbox Software change de directeur général puisque Randy Pitchford cède sa place à son ancien Chief Technical Officer, Steve Jones. Mais le magicien amateur aussi controversé que mauvais en anatomie humaine, ne part pas très loin puisqu’il prend simplement de la hauteur pour faire de Gearbox un empire multimédia.
C’est une disparition chez Gearbox mais avec un trucage
Cet été, lors de sa conférence E3, on sentait déjà Randy beaucoup plus enthousiasmé par le tournage du film Borderlands que par l’annonce du jeu Tiny Tina’s Wonderlands. Une impression qui se confirme puisqu’il va plutôt se consacrer à la présidence de la nouvelle entité Gearbox Studios, une branche dédiée à l’adaptation en films ou en séries des licences de l’éditeur.
Randy Pitchford reste tout de même à la tête de la société mère, la Gearbox Entertainment Company. L’homme n’a jamais été très discret sur ce point, il a toujours été attiré par le spectacle et la célébrité comme en témoignent ses multiples collaborations avec le duo Penn & Teller mais surtout ses nombreux (et gênants) tours de magie lors des présentations.
Il garde aussi ses actions Embracer reçues à l’occasion de l’absorption de sa société par le groupe de plus en plus gargantuesque. Une grosse rentrée d’argent qui a probablement rendu possible les nouvelles ambitions du patron dans sa mission de conquête d’Hollywood.
On est pas convaincu convaincu par la perspective d’un film Duke Nukem…
On va avouer que tout cela nous semble très optimiste puisque sans compter les marques dont ils sont le simple éditeur, ils détiennent les droits de cinq licences. Parmi les projets déjà connus, on a ainsi Borderlands dont le film est actuellement en post-production et Brothers in Arms qui, en plus d’un jeu, a une série en développement depuis avril 2020 sans avoir de diffuseur pour l’instant.
Il reste donc Homeworld, Battleborn (connu comme l’un des pires bides de ces cinq dernières années) mais surtout Duke Nukem. Et là, on ne voit pas vraiment l’intérêt d’adapter de nos jours un univers pas vraiment au meilleur de sa forme et à l’humour aussi particulier voire daté. Rappelons au passage qu’un troisième studio a été ouvert à Montréal fin août pour pouvoir notamment aider à concevoir de nouvelles licences.
Pour le moment, nous sommes assez sceptiques mais attendons de voir. Il n’est pas impossible que les prochaines marques inédites marchent nettement mieux que la dernière tentative Battleborn, assez pour justifier des adaptations. Et ce qui a déjà été annoncé peut très bien fonctionner au point d’obtenir de nombreuses suites et nouvelles saisons.
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