PlatinumGames ne dirait pas non à être racheté, à condition de garder sa liberté
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Jordan

Ces derniers temps, on sent qu’un souffle nouveau se propage chez PlatinumGames, notamment depuis qu’Atsushi Inaba a pris les rênes du studio. Désormais, PlatinumGames compte expérimenter et se lancer dans la production de jeux qui rapportent sur le plus long-terme, comme les jeux services, sans oublier pour autant l’ADN du studio, afin de faire face à la réalité économique du marché. Et s’il y a bien un sujet qui bouleverse le marché actuellement, c’est la consolidation, avec des rachats qui fusent dans tous les sens entre studios, éditeurs et constructeurs. Visiblement, PlatinumGames ne serait pas contre l’idée non plus.
Plus qu’à attendre un coup de Phil
C’est en parlant à VGC que Atsushi Inaba s’est exprimé sur les divers rachats qui ont eu lieu dans le milieu ces derniers temps, notamment en évoquant le cas d’Activision-Blizzard et Microsoft. Lorsqu’on lui demande s’il serait intéressé à l’idée de voir PlatinumGames être racheté de la sorte, il semble être ouvert, mais à une condition :
« La chose la plus importante pour nous et d’avoir la liberté de faire les jeux que nous avons envie de faire. D’après ce que j’entends sur les récentes acquisitions, je ne pense pas que Microsoft va commencer à microgérer Activision jusqu’à leur enlever toute liberté… Je ne pense pas que ça va être une relation comme ça. Je pense qu’il y aura beaucoup de respect mutuel là-bas et je pense qu’Activision pourra continuer à faire ce qu’ils font le mieux. C’est aussi ce qui est le plus important pour nous en fin de compte, quelle que soit la forme que cela prend pour nous et notre entreprise. Donc je ne refuserais rien, tant que notre liberté serait toujours respectée. »
On a évidemment du mal à voir ce genre de déclarations ne pas être un appel du pied, surtout après avoir exprimé il y a quelques jours de cela la volonté de relancer Scalebound en compagnie de Microsoft.
Il déclare aussi qu’il trouve cela étrange que les entreprises japonaises, même les plus fortunées, ne se lancent pas à la course aux rachats comme les Occidentaux :
« Je suis d’accord, on ne voit pas ça souvent au Japon et personnellement, je pense que c’est bizarre. Pour certaines de ces grandes entreprises avec tout leur argent, vous pensez parfois, « Allez ! Achetez des entreprises ! ». Il est étrange de voir des entreprises japonaises être passives tout le temps. »
Difficile d’être plus clair. On attend maintenant de voir si quelqu’un va répondre à cet appel.
Cet article peut contenir des liens affiliés