Nos ressentis sur l’année 2018 : L’avis de Matheus
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Rédigé par Mathieu Corso
Ça y est, nous arrivons enfin à la fin de cette année 2018. J’ai pu jouer à un bon paquet de titres, et il est temps pour moi de vous donner mon avis sur cette merveilleuse année, avec quelques coups de cœur surprises comme des déceptions qui s’apparentent à de bonnes douches froides.
Sommaire
ToggleLe Top 3 de mes coups de cœur !
God of War !
Le plus chauve de tous les héros grecs était enfin de retour sur PlayStation 4 cette année. Je l’attendais avec grande hâte après God of War III – je ne compte évidemment pas God of War : Ascension qui n’était pas le meilleur de la série qu’on se le dise – et il faut dire que je n’ai pas été déçu. Le changement de direction au niveau de son gameplay est totalement rafraîchissant et plein de bonnes idée, avec notamment sa petite connotation RPG qui vient s’immiscer dans le soft. L’atmosphère nordique apporte du changement également, et apporte ce vent de fraîcheur qui fait un bien fou à la licence. Les panoramas sont magnifiques, les affrontements sont dantesques et affreusement bien mis en scène et que dire de la fin, qui s’annonce très excitante pour la suite. Ce virage à 360 degrés était donc une très bonne idée pour la franchise, et le fait qu’il soit premier de mon top n’est pas anodin. Mon test est à lire par ici si cela vous tente.
Astro Bot : Rescue Mission
De base, ce n’était pas réellement un jeu auquel je m’intéressais vraiment lors de son annonce mais finalement, l’expérience n’en a été que très grisante pour ma part. Du coup, le fait qu’il soit dans mon top 2, ce n’est clairement pas un hasard. Finalement, il faut croire que le PlayStation VR commence à me servir de plus à plus, et se décide enfin à proposer de véritables jeux complets, plutôt que de simples expériences qui ne durent en général qu’une ou deux heures – coucou The Inpatient. Concrètement, Astro Bot : Rescue Mission est un jeu de plateforme tout en VR particulièrement beau, mignon, drôle, bourré de références, mais surtout des combats de boss totalement réussis. Le soft s’offre un level design intelligent, tout en rendant hommage aux nombreux platformers de l’époque, dont à un certain Mario 64. Le gameplay a aussi la malice de faire participer le joueur pour ne pas le laisser en plan, et les différents jeux d’échelle et de perspective sont juste géniaux, en plus d’en être immergé tout de suite, et sans motion sickness qui plus est. Dans pratiquement tous ses domaines, Astro Bot : Rescue Mission fait pratiquement un sans faute, et vous pouvez même relire mon test si cela vous tente pour vous laisser définitivement convaincre.
Old School Musical
Une fois n’est pas coutume, ce sera Old School Musical qui viendra s’incruster dans cette troisième position de mon top. Développé par le studio français La Moutarde, le soft a eu le don de nous rendre totalement nostalgique avec la tripotée de références qu’il s’y cache dans le soft. L’histoire est quant à elle bourrée d’un humour qui fait systématiquement mouche, et on s’amusera très souvent à deviner le nombre de références vidéoludiques qui s’y trouvent. Côté gameplay, il est vrai qu’il s’agit-là d’un jeu de rythme relativement basique où il faut appuyer au bon moment sur les touches indiquées à l’écran pour les réaliser, mais Old School Musical reste néanmoins assez exigeant niveau difficulté. De plus, le mode de jeu chicken adventure, après avoir plié le mode histoire, est également un pur bonheur à jouer avec différents malus qui viennent s’installer dans chaque niveau pour tenter de vous faire perdre le fil du rythme. Les musiques sont également de qualité par ailleurs, avec un aspect contemplatif fort bien accrocheur, et se dotant d’une pointe de nostalgie tout bonnement agréable. C’est complètement une bonne pioche pour ma part, et je vous invite urgemment à vous le procurer, mais aussi à lire mon test à cette adresse.
Dans les autres jeux que j’ai pu tester, je pourrais notamment citer d’autres perles qui m’ont séduit comme Moss, Tetris Effect, l’excellent metroidvania Iconoclasts, ou bien encore le charmant X-COM like qu’est Mutant Year Zero : Road to Eden. Entre jeux VR et productions indépendantes, autant dire que mon année a été plutôt rayonnante en matière de productions de qualité, mais il y a eu aussi quelques déceptions, dont il est temps pour moi de vous en faire part.
Le top 3 de mes déceptions
Fallout 76
Après un Fallout 4 que j’avais très apprécié sans retenue même s’il n’était pas exempt de défauts et d’oublis, j’étais pour le moins excité d’apprendre qu’un Fallout allait sortir en version multijoueur, en la personne de Fallout 76. Des bombardements nucléaires que l’on peut balancer, de la coopération pure et dure, une narration à la Fallout… Tout semblait réuni pour que le soft soit une véritable bombe. Mais en définitive, ce fut une sacré chute que l’on sentait malgré tous venir, car Bethesda s’était déjà exercé avec un certain The Elder Scrolls Online, pour un résultat vachement en dent de scie. Les bugs sont encore plus légions que sur les précédents Fallout, la technique est juste scandaleuse, il y a de gros problèmes d’optimisation, des freezes et déconnexions embêtantes… Fallout 76 a été une bonne douche froide pour moi, sans compter évidemment le fait que les quêtes soient inintéressantes au possible, saupoudré du fait qu’il n’y a même pas de PNJs humains, et une absence du système de dialogues… Du coup, nous aurons droit à un map totalement vide, plate, et se dotant d’un équilibrage parfois discutable à cause certainement des bombardements nucléaires, qui sont censés amener des ennemis et loot plus puissants… Voilà ce qu’est en somme un Fallout 76, soit une énorme déception, et on se demande si la licence parviendra à se relever indemne de cet échec cuisant. Pour constater la qualité désastreuse de ce nouvel opus, lisez donc mon test pour voir à quel point le titre est cataclysmique.
Overkill’s The Walking Dead
Quand j’ai appris qu’il s’agissait des producteurs de Payday à la tête d’un jeu The Walking Dead, je me disais que le résultat allait être franchement chanmé. Mais finalement, et après des trailers en CGI qui faisaient monter de plus en plus la sauce, le soufflet est vite retombé une fois le jeu en main. Même si techniquement c’est loin d’être catastrophique, le reste est tout bonnement raté au niveau de l’infiltration face aux ennemis humains, des objectifs d’une répétitivité sans nom, ou bien des mécaniques de jeu totalement à revoir. Malgré son aspect coopération, je n’oublie également pas la jauge de bruit qui était un système intéressant, mais totalement cassé par l’infiltration ratée. Il en devient en sus gravement redondant de se faire chopper automatiquement en mode ninja toutes les 5 minutes par des rôdeurs… Il y a également cette petite dimension gestion du campement qui avait des idées, mais mal exploité en pratique. Vous l’aurez compris, le titre m’a laissé de marbre sur cette saison 1, et il faudra m’expliquer pourquoi les développeurs vont sortir la saison 2 morceau par morceau, qui est d’ailleurs composée aussi de 10 missions comme la première saison… En somme, voilà un jeu qui aurait demandé plus de peaufinage, car le mélange entre Payday et Left 4 Dead avait de quoi faire saliver à la base. Vous pouvez aussi lire mon test en suivant ce lien.
The Inpatient
Un autre titre VR que j’attendais, c’était bien The Inpatient. J’avais plutôt apprécié Until Dawn et sa mécanique de gameplay l’effet papillon, qui pouvait avoir de graves conséquences sur pas mal de choix que le joueur effectuait. Je m’attendais donc logiquement à retrouver ce système de jeu-là, mais il faut avouer que Supermassive Games semble avoir perdu de sa superbe concernant sa créativité depuis Until Dawn. En effet, force est de constater malheureusement que The Inpatient s’est révélé être qu’une simple « expérience » de deux heures à peine, à défaut d’un jeu bien complet comme Until Dawn. Cette fameuse préquelle n’est donc finalement pas si transcendante que ça en matière de jumpscares – seulement deux ou trois dans le soft, sérieusement ?? – la plupart des choix effectués en jeu avec l’effet papillon ne se voient véritablement qu’à la fin, et non en cours de jeu… Sans compter bien évidemment les différentes fins qui se ressemblent plus ou moins… Non très honnêtement, et mis à part des graphismes léchés pour un jeu VR ou bien encore une atmosphère intéressante qui nous permet d’en savoir un peu plus sur ce qu’il s’est passé avant Until Dawn, le reste se révèle relativement plat… Dommage donc, et il faudra clairement se contenter d’Until Dawn qui lui était complètement réussi sur bien des aspects. Si vous voulez voir l’étendu des dégâts, lisez donc mon test.
Au rayon des autres déceptions je pourrais également citer des titres comme Immortal Unchained, We Happy Few ou bien encore Agony. Il faut bien avouer que les titres respectifs avaient de la suite dans la idées mais dans la forme, c’était une totale catastrophe sur tous les points…
Le top 3 de mes attentes en 2019
Metro Exodus
Ce sera avec plaisir de retrouver enfin Artyom, et surtout de se replonger dans une Russie en proie à un chaos radioactif, et toujours peuplée de vilaines bestioles, et quelques factions qui s’entretuent. J’y avait joué un peu lors de la gamescom, et il faut bien admettre qu’artistiquement, le soft dépote. J’ai encore quelques réticences vis-à-vis de l’aspect infiltration mais qu’à cela ne tienne, le système de crafting ou les gunfights en général avaient l’air solides. J’ai également hâte de le tester de nouveau un peu plus en profondeur afin de voir la densité des zones que l’on visitera, mais également son histoire, qui se déroulera après les livres de Dmitry Gloukhovski. Wait and see lors de notre test sur le soft à sa sortie le 15 février prochain sur PC, PS4 et Xbox One.
Devil May Cry 5
Dante is finally back ! Après un Devil May Cry 4 franchement plaisant malgré une seconde partie relativement ratée en terme de level-design, j’étais forcément comme un fou à l’E3 2018 à la conférence de Microsoft lors de son annonce enfin officielle. Retrouver Nero et Dante dans ce nouvel opus ne sera que pur bonheur, et il me tarde de découvrir qui sera le véritable méchant de l’histoire. Ne serait-ce pas Vergil ? Honnêtement, si les théories les plus folles fusent sur la toile, cette piste-là ne sera totalement pas à écarter. De plus, je suis plus qu’impatient de voir qui est aussi ce mystérieux V ? S’agirait-il tout bêtement du frère caché de Dante ? Ça aussi, il faudra voir de quoi il en retourne lorsque le jeu sera mien.
En tout cas, du peu que j’y ait joué notamment la PGW – je n’avais pas eu le temps de tester la démo à la Gamescom hélas – il faut dire que le dynamisme des combats à la DMC est bel et bien là, les différents bras mécaniques de Nero semblent apporter un vrai plus… Et de plus, le boss de la démo du soft à la PGW était relativement sympathique à combattre. Évidemment, ce n’était que le gameplay de Nero que j’avais pu tester, mais j’ose imaginer que le gameplay de Dante sera tout aussi classe, avec quelques armes du DMC 4 que l’on y retrouvera. D’ailleurs, je suis curieux de voir comment le gameplay de V va se jouer mais des divers trailers de gameplay que j’ai pu voir, ça peut transpirer aussi la classe ! Clairement, cette démo m’a laissé une bonne impression, et j’ai tout simplement grande hâte d’être au 8 mars prochain sur PC, PS4 et Xbox One pour enfin botter du démons !
Rage 2
Honnêtement, c’est l’une des licences que personne n’espérait revoir un jour… Mais 10 ans plus tard, voilà qu’une suite de Rage pointe le bout de sa truffe, et intitulé sobrement Rage 2. Fini l’ambiance à peu près sérieuse, et bienvenue dans une atmosphère totalement déglinguée et en roue libre, sous un fond de post-apo. L’ayant testé à la gamescom, le gameplay est totalement dynamique, et les pouvoirs à base de nanotrites de notre héros walker sont juste kiffants. Le titre sera complètement déjanté c’est une certitude, et j’ai hâte de voir la taille de la map. Côté activités, on retrouvera des courses endiablés, des événements aléatoires, des quêtes primaires et annexes… En somme, le soft s’avère prometteur, surtout qu’il est développé par Avalanche Studios en collaboration avec id Software, donc ça ne peut être que bien ! Je suis déjà impatient d’être le 14 mai prochain pour pouvoir le tâter plus en profondeur sur PC, PS4 et Xbox One !
Bien entendu, pour clôturer mes impressions, je n’oublie pas d’autres titres que j’attends, et qui me titillent au plus haut point. Entre Psychonauts 2 que j’attends de pied ferme, en passant par Death Stranding – s’il sort en 2019 – ou bien encore Sekiro : Shadows Die Twice, Days Gone, RE 2 Remake, Anthem, Ghost of Tsushima – même chose que Death Stranding – ainsi que Dark Devotion, autant dire que je vais me régaler l’année prochaine, définitivement ! Reste désormais à voir si l’année 2019 sera supérieure à cette année 2018, qui a placé la barre très haute qualitativement et quantitativement parlant. Réponse l’année prochaine, et rendez-vous en 2019 pour mes impressions sur cette nouvelle année qui je l’espère, sera extraordinaire.
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