Death Stranding 2 On the Beach : Les premières previews du titre de Kojima Productions sont tombées, voici ce que l’on peut en retenir
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Rédigé par Fauchinou
Il y a deux semaines, Kojima Productions avait organisé un événement preview à destination de personnes triées sur le volet. L’embargo a visiblement été levé puisqu’aujourd’hui une palanquée d’infos ressort de ce hands-on en petit comité. On vous relaye tout ce qu’il faut savoir, et si cette suite ne s’écarte pas trop du premier opus, la recette semble pas mal peaufinée.

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ToggleSam au pays des kangourous
Notons d’entrée de jeu que les personnes sur place ont pu jouer une trentaine d’heures. Et si on s’imagine facilement qu’il faut bien ça pour réaliser une première plongée significative dans un jeu comme Death Stranding 2 On the Beach, ce n’est pas commun.
Commençons par le point souvent considéré comme nébuleux : l’histoire. Si on a eu jusqu’ici plein de scènes à décortiquer dont le déroulé chronologique était volontairement mélangé, le début du jeu devrait démarrer comme suit. Sam, alors qu’il mène sa vie avec son bébé Lou, part en mission du côté du Mexique, une zone déjà évoquée. Seulement voilà, notre héros finit par se retrouver en Australie suite à un accident. On savait que l’on voyagerait davantage dans cet opus, et c’est bien confirmé.
Le reste reprend l’idée de base du premier épisode : reconnecter le continent. Et de ce côté-là, Death Stranding 2 On the Beach semble avoir davantage appuyé sur le champignon, si l’on en croit le retour de Sachie Kobari, de PlayStation Blog Japan. Reproché d’être planplan, la trame de DS2 devrait non seulement se dérouler de manière plus rythmée mais inclura des éléments d’histoire découverts lors du premier opus, dans une sorte de glossaire appelé Corpus.
Couplé à la possibilité plus que bienvenue de lancer un « Résumé de DEATH STRANDING » directement depuis l’écran titre, on sent bien que Kojima Productions veut autant rafraîchir la mémoire des initiés qu’accueillir sans trop de rudesse un nouveau public.
Des environnements toujours au service de la proposition de gameplay
Un gros morceau de l’ADN de Death Stranding, lui, reste incontestable, c’est la manière de nous immerger dans un voyage, en misant à fond sur des panoramas superbes et une musique de qualité. Le dernier trailer nous a rappelé cela en grande pompe, et les retours presse ne peut que confirmer. Le moteur Decima semble faire de belles merveilles, et ce jusqu’aux petits détails comme la poussière que Sam dégage depuis ses pas effectués sur un sol rocailleux.
Toutefois, les environnements n’ont pas qu’une fonction esthétique puisque, vous le savez peut-être déjà à vos dépens, le relief revêt une grande importance dans la planification de vos itinéraires. Et le grand terrain qu’offre la crête désertique que l’on a déjà pu voir dans un ou deux trailers rentre pleinement dans ce cas de figure, en sachant que les participants à la preview ont pu être témoins d’un belle variété de décors. Précisons que le gameplay semble avoir été capturé sur une PS5 Standard.
En ce qui concerne le gameplay, on part sur une continuité de ce que nous offrait Death Stranding premier du nom. Du matériel pour nous aider à transporter notre marchandise, allant de l’exosquelette aux véhicules de transport, dont quelques modèles inédits ont déjà été aperçus dans d’autres trailers. Les armes de tir sont toujours là, même si ce n’était pas la plus grande réussite du jeu, loin de là.
En revanche, la présence du tout nouveau cycle jour/nuit s’avère particulièrement excitant. Le jour, il sera plus facile d’observer le terrain tout autour de nous, et donc d’estimer les itinéraires dangereux ou non, mais la nuit, les ennemis auront plus de mal à vous repérer, à cause d’une visibilité réduite qui l’est hélas tout autant pour nous.
Une pesée du pour et du contre qui se posera à plus forte raison à cause des événements climatiques. Autre nouveauté de cet opus, les tremblements de terre avec ses chutes de rocher, les inondations capables de détruire des ponts et autres tempêtes de sable pourraient bien ruiner votre livraison en cours par manque de vigilance. C’est aussi dans ce focus sur la nature que l’on nous confirme la présence d’animaux sauvages. Complètement absents du premier jeu, en voir ici dans Death Stranding 2 On the Beach renforce le réalisme, sans savoir à quel point leur présence impacte le gameplay.
Une amélioration de Sam plus poussée et un focus sur les confrontations
Coté gameplay justement, si livrer des colis représente le principal marqueur de progression du jeu, on pouvait booster Sam en faisant grimper des jauges liés à différentes catégories de livraison, comme la charge maximale que notre héros pouvait transporter à force de monter la catégorie « Volume ». Dans cette suite, la composante light-RPG s’étend davantage avec 12 nouvelles aptitudes qui s’amélioreront à force de pratiquer, à la manière d’un Kingdom Come Deliverance II.
Ainsi en passant suffisamment de temps sur du terrain difficilement praticable, Sam aura tendance à être de moins en moins déséquilibré. Idem au sujet du combat à l’arme à feu ou à mains nues, et on imagine que cela touchera aussi la conduite et d’autres aspects encore.
Mais un autre système d’amélioration, un peu plus obscur pour l’instant, a également été relevé. Appelé Automated Porter Assistant System Enhancement (APAS), on sera en mesure d’améliorer quatre caractéristiques bien précises grâce à des souvenirs que l’on vivra : Porteur, Combat, Furtivité et « Servicemanship ». Cette fois, les ressources sont limités, donc il faudra faire des choix.
Enfin, terminons avec la gestion des menaces hostiles de Death Stranding 2 On the Beach. Nous avions déjà à composer avec les Echoués, ces âmes bloquées entre le monde des vivants et des morts, et un type inédit rejoint le « bestiaire ». Il s’agit du Veilleur et lui, contrairement aux autres, dispose d’une faculté visuelle. Il est donc capable de nous repérer, ce qui rajoute du piquant.
Idem vis-à-vis des ennemis humains. Après les MULEs et les Homo Demens, déjà plus dangereux, une nouvelle faction encore plus redoutable, nommée les « Survivalistes armés » (nom à confirmer). Face à leur artillerie lourde, nous pourrons nous aussi profiter d’armes de tir, de jet, et de corps-à-corps inédites. Soit pour mener le combat frontalement, comme les bâtons électriques, soit pour l’éviter, à l’image des grenades holographiques.
De ces retours liés aux premiers aperçus découle alors une impression assez nette : Death Stranding 2 On the Beach va garder l’essence de son expérience aussi grisante que disruptive, tout en la bonifiant avec de nouvelles idées, de nouveaux outils, de nouveaux environnements et une histoire certes plus pêchue, mais que l’on imagine aussi perchée que le premier épisode.