Gamescom 2017 : On a joué à Kingdom Come : Deliverance, un RPG médiéval réaliste
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Rédigé par Mathieu Corso

En développement depuis 2014 et financé grâce à Kickstarter en seulement 36 heures cette même année, le titre de Warhorse Studios va finalement débarquer le 13 février prochain sur PC, PS4 et Xbox One. Donc oui, vous l’aurez compris, le soft a essuyé moults reports car le jeu était censé sortir en 2016, et voyons ce que vaut finalement ce Kingdom Come : Delivrance, ce RPG réaliste que nous avons enfin pu tester officiellement.
Une quête pas des plus palpitantes…
Dans cette session de gameplay d’environ une demi-heure que nous avons eu pendant la gamescom, nous avions la possibilité d’effectuer qu’une seule quête dans Kingdom Come : Deliverance. Comme les développeurs ont pu nous le montrer dans un court trailer avant de pouvoir poser nos mains sur la bête, nous incarnerons pour le coup Henry, fils de forgeron, et unique survivant du massacre de son village natal. Le bougre ce sera allié entre temps avec le Seigneur Radzig Kobyla. Et du coup, nous avions pour mission de suivre un de nos compagnons jusqu’à une ferme, où un massacre assez sauvage a eu lieu, et où vous deviez trouver le responsable de ces meurtres atroces.
Pour ce faire, nous devions d’abord effectuer une balade à cheval jusqu’à l’endroit désigné, sauf que non seulement la conduite du cheval n’était pas exceptionnelle, mais en plus cette phase s’avérait être finalement un peu trop longuette et assez monotone… Par la suite, arrivé sur place, vous pouviez résoudre la quête de différentes façons. Pour faire simple, vous pouviez mener votre petite enquête en interrogeant les différents protagonistes ayant découvert le massacre, et s’en suivait une belle tripotée de dialogues. Le tout était quand même assez lourd sur la longueur, mais les possibilités étaient sympathiques. Par contre, nous n’avons hélas pas pu voir si les choix de dialogues allaient avoir une réelle influence. Mais en tout cas tout ce que l’on espère, c’est que cette spécificité soit beaucoup mise en avant dans le jeu final.
L’autre possibilité en sus de parler aux personnes victimes de ce massacre, c’était de fouiller au passage les environs. Une fois cela fait, un combat s’enclenchait, et il fallait pour le coup botter l’arrière train des bandits qui en avaient pour le coup après vous. Et pour le gameplay, nous allons y revenir un peu plus tard, mais force est de constater que le rythme de cette quête était particulièrement… monotone, il n’y a pas d’autres mots. Et tout ce que l’on peut espérer, c’est que cela ne soit pas le cas pour les autres quêtes qu’il y aura dans le jeu final car qu’on se le dise, nous n’avons pas pu voir finalement tout le véritable potentiel de Kingdom Come : Deliverance en définitive.
Un gameplay qui peut s’avérer intéressant et fouillé
Donc pour en venir enfin à la jouabilité de Kingdom Come : Deliverance, on peut d’ores et déjà avouer que le système de combat peut s’avérer être finalement assez intéressant. En effet, en vous battant contre divers ennemis, vous pouvez utiliser différentes directions pour asséner vos coups et parer, un peu comme dans un For Honor pour donner un exemple concret. Cette mécanique là avait l’air assez bien huilée, tout comme son interface.
Pendant notre fameuse quête pas des plus excitantes qu’on se le dise, nous avons eu la possibilité de jeter un œil à l’interface, que nous aurons probablement dans le jeu final, à moins de quelques changements de dernières minutes. Pour l’instant, la map n’avait pas l’air des plus ergonomiques au niveau de sa lisibilité mais en revanche, on s’y retrouvait assez facilement au niveau de l’inventaire pas vraiment vilain. Qui plus est, nous avions à disposition tout un système de compétences à acquérir que ce soit dans la lecture, le combat, et j’en passe. Le tout avait l’air également touffu de ce côté-là, et nous avons plus que hâte de pouvoir voir le tout plus en profondeur, lors de sa sortie officielle le 13 Ffévrier 2018 sur PC, PS4 et Xbox One.
Dernier petit point à aborder, les graphismes très rapidement. Sur la version PC que nous avons testée trente minutes durant à la gamescom, Kingdom Come : Deliverance disposait d’une direction artistique qui semble tenir la route sur notre première impression. Les détails de cet univers médiéval était assez bien foutu en soi, mais nous avons pu remarquer encore quelques défauts techniques assez gênants.
Si la fluidité en jeu était bien là, on a pu regretter d’avoir vu quelques défauts au niveau des animations pas réellement fluides, et puis quelques retards d’affichage assez étonnants au niveau des textures. Bien sûr, le jeu ne sort que dans un peu plus de six mois, mais il faut bien admettre que ces lacunes techniques ont un peu tendance à faire peur. Qui plus est, le moteur graphique n’est finalement pas tant une claque que cela, et l’on qualifiera l’aspect graphique de bon mais sans plus. Mais qu’à cela ne tienne, réponse le 13 février 2018 sur PC, PS4 et Xbox One pour voir de quoi il en retourne.