Activision se débarrasse de son procès le plus épineux en déboursant 54 millions de dollars
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Rédigé par Jordan
Avant qu’Activision-Blizzard ne fasse la une pour son rachat par Microsoft, qui aura servi de belle porte de sortie pour Bobby Kotick, l’éditeur faisait face à plusieurs enquêtes judiciaires suite à des accusations de management toxique généralisé au sein de ses studios. L’organisme des droits civils de Californie (la CCRD) continuait d’enquêter sur l’affaire et plus particulièrement sur les accusations de discriminations au sein de l’entreprise (comme à l’embauche), en défaveur des femmes. Cette épée de Damoclès flottait au-dessus de la tête depuis de nombreux mois sur Activision, mais pour le plus grand bonheur de Kotick, elle s’apprête à disparaître presque sans contraintes.

La fin d’un grand feuilleton judiciaire
Activision n’a pas gagné ou perdu un procès contre la CCRD, mais cette dernière a choisi de retirer sa plainte suite à son enquête qui s’est avérée être infructueuse, comme le révèle le Wall Street Journal. Notons que cette enquête ne se basait que sur des recherches concernant la période allant de 2015 à 2020, et uniquement sur les accusations de discrimination. La CCRD indique qu’aucune preuve directe ne montre qu’une discrimination systémique était mise en place au sein de l’industrie, et même qu’aucune preuve n’a été trouvée à l’encontre de Bobby Kotick, qui aurait validé ou ignoré de tels comportements.
Il y a cependant bien des différences centre les salaires et Activision a accepté de payer une compensation de 56 millions de dollars pour régler cette affaire. Plus de 46 millions de dollars seront donnés aux plaignants et plaignantes, tandis que le reste couvrira les frais juridiques engendrés par la démarche. Pour rappel, Activision avait aussi déboursé la somme de 18 millions de dollars à la Commission d’équité des chances pour l’emploi aux Etats-Unis dans cette même affaire pour éviter d’autres soucis judiciaires. Toute cette affaire se termine donc dans la plus grande des discrétions et surtout en partie grâce au pouvoir du porte-monnaie.
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