Streamer, retrogaming, cloud gaming… Plusieurs mots du jeu vidéo ont désormais des équivalents en français
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Jordan
Vous le savez peut-être, chez ActuGaming, on adore célébrer la francophonie avec l’aide de nos AG French Direct, qui font la part belle aux créations françaises et francophones dans le milieu du jeu vidéo. Visiblement, le ministère français de la culture avait aussi envie de redonner à la langue française ses lettres de noblesse, dans un milieu très dominé par la langue anglaise, avec des termes bien ancrés dans la culture populaire comme streamer, retrogaming, et on en passe. C’est pourquoi le Journal officiel de la République publie aujourd’hui un rapport de la Commission d’enrichissement de la langue française sur tous ces termes anglophones, et il y a de quoi être sceptique.
Quels sont les nouveaux termes français du jeu vidéo ?
Parmi ces nouveaux mots, on retrouve des équivalences aux termes les plus utilisés du jeu vidéo aujourd’hui, que ce soit dans la presse ou parmi les joueurs et joueuses.
Voici la liste complète des termes qui ont aujourd’hui droit à une traduction française :
- Accès anticipé : Early access
- Appariement de joueurs : Matchmaking
- Bourse d’objets virtuels : Skin gambling
- Contenu téléchargeable additionnel : Downloadable content (DLC)
- Jeu social en ligne : Social game
- Jeu vidéo à la demande : Game as a Service (GaaS)
- Jeu vidéo de compétition : esport
- Jeu vidéo d’habileté : Skill game
- Jeu vidéo en accès gratuit : Free-to-play
- Jeu vidéo en nuage : Cloud gaming
- Joueur, -euse-animateur, -trice en direct : Streamer
- joueur, -euse professionnel, -elle : Pro-gamer
- Passe saisonnier : Season Pass
- payer pour gagner : Pay-to-win
- Publicité intrajeu : In-game advertising
- Rétrojeu vidéo : retrogaming
- squelettage : Rigging
- Suivi des mains : Hand-tracking
Des choix pour le moins… discutables, d’autant plus que certains définitions données ne correspondent pas vraiment aux termes utilisés, comme celle du game as a serv… pardon, du jeu vidéo à la demande (pourquoi ne pas avoir gardé « jeu service » ?) : « Offre commerciale qui propose l’utilisation d’un jeu vidéo en nuage, facturée pour un usage ponctuel ou, plus souvent, liée à un abonnement ». Ce qui est faux, puisque un jeu service, bien que connecté, n’est pas forcément disponible en cloud gaming.
Entre ces inexactitudes et des équivalences franchement étonnantes (on ne se remet pas de « Appariement de joueurs »), ces choix feront assurer parler. Quant à savoir s’ils seront employés, ça, c’est autre chose…
Cet article peut contenir des liens affiliés