Nos ressentis sur l’année 2017 : L’avis de Jordan
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Rédigé par Jordan
C’était fou. La surabondance est sans aucune hésitation le qualificatif qui illustre le mieux l’année de folie que l’on vient de vivre. Comment rester de marbre face à un cru si éclectique, si prolifique que celui de 2017, mais surtout, comment trouver le temps de jouer à toutes les petites pépites sorties cette année ? Je me pose encore la question, et je désespère d’avoir loupé autant de titres apparemment fabuleux tels que Nioh, Tales of Berseria, South Park, Divinity Original Sin 2 et tant d’autres. Mais revenons plutôt sur ceux que je n’aurais manqués pour rien au monde, mais aussi sur les tendances qui ont selon moi marqué l’année.
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Deux titres pour un trône : Persona 5 et NieR Automata
Allez, pour bien commencer cette rétrospective, on va démarrer avec une évidence, que je suis sûr de partager avec bon nombre d’entre vous. On va donc s’attaquer aux deux gros mastodontes japonais de cette année, Zelda et Mar… oups, je veux bien entendu parler de Persona 5 et NieR Automata comme vous pouvez le voir à l’image (comment ça c’était dans le titre ?). Il est vrai que leurs homologues en provenance de la firme de Tatsumi Kimishima ont tapé très fort cette année, mais mon regard se tourne plutôt vers les couloirs torturés qu’arpentent les Phantom Thieves et le monde apocalyptique de 2B. Au moment de l’année où l’on doit dénicher un vainqueur parmi la farandole d’excellents titres parus cette année, je me demande toujours comment départager ces deux poids lourds. Pour la peine, je ne m’adonnerai pas à cet exercice et je laisserai chacun d’entre vous juger, mais il est pour moi évident que ces deux prétendants figurent fièrement côte à côte sur la plus haute marche du podium. Le premier a su gagner mon cœur, mais le second m’a retourné le cerveau.
Parlons donc tout d’abord du plus loquace d’entre eux, le phénoménal Persona 5, dont j’ai pourtant failli passer à côté. Le sceptique que j’étais avant sa sortie se demandait s’il était bien raisonnable d’acheter la version collector d’un titre dont je n’étais même pas sûr d’en voir le bout. J’ai connu la plus grande des joies lorsque cette interrogation s’est envolée en un instant, en un combat, en une simple écoute de cette OST qui me hante encore aujourd’hui (Rivers in the Desert, à écouter de toute urgence à la fin de ce paragraphe). Je ne me suis pas pris une simple baffe, je me suis fait mettre à terre à coup de grosses mandales dans la tête. La maîtrise de cet épisode qui suinte de pores en pores est sans nulle autre pareille dans la série, et sûrement sans équivalent dans un JRPG depuis Lost Odyssey. On ne va pas revenir sur toutes les qualités du bonhomme, je suis persuadé que vous les connaissez déjà ou que mes collègues de bon goût vous les exposeront avec talent.
Embarqué comme je ne l’ai plus été depuis longtemps, Persona 5 a su me réconcilier avec tout un pan du jeu vidéo japonais que je pensais dépassé par le marché actuel. Les 90 heures qui ont rythmé mon aventure aux côtés de Joker et sa bande m’ont paru filer à toute vitesse, et comme le dit si bien la bande-son, je ne les ai jamais vu venir. A croire que les Phantoms Thieves n’ont pas seulement volé mon cœur, mais aussi mon temps. Un sacré investissement sur lequel je n’exprime qu’un seul regret, celui d’avoir été trop court. Des titres de ce calibre, on en voit qu’un seul par génération, ou presque.
Si des petits curieux comme moi l’attendaient du coin de l’œil, grâce à un premier épisode gravé à vie dans mon cœur de joueur, on ne pouvait pas se douter que NieR Automata créerait un tel engouement. Embrassant pleinement l’aspect méta de son médium, cet épisode parvient à se hisser sur le panthéon des œuvres qui dépassent le simple amusement ou le côté émouvant d’un jeu vidéo, pour questionner les frontières de ce dernier et nous les balancer en pleine face, sans préavis. NieR Automata ne fait pas partie de ces jeux dont on peut percevoir le plein potentiel durant les premières heures, il est un diesel. Ce n’est que lors de la deuxième route qu’il révèle véritablement l’étendue de son spectre de narratif, qui est aussi vaste que ce monde ravagé qu’il nous présente. Loin de lui l’idée quelque peu superficielle de vouloir questionner le rapport entre l’homme et la machine, il s’intéresse davantage aux pulsions de vie et de mort, en plus de nous faire prendre conscience de l’acte que nous réalisons en jouant. Œuvre titanesque dans son genre, qui restera malheureusement de niche en comparaison avec d’autres titres, NieR Automata me bouleverse autant qu’il me fascine. A l’instar de Persona 5, il ne quitte jamais vraiment mon esprit, ne serait-ce que grâce à son hymne qui m’a achevé lors de mon dernier run, sur les crédits de cette fin indescriptible et puissante. Pour la peine, je vous laisse écouter cela juste en dessous, vos oreilles et votre cœur me remercieront.
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Le titre qui mérite plus de lumière : Enterre-moi, mon amour
J’ai longtemps hésité sur la sélection de jeux dont j’allais vous parler ici-même, mais le choc qu’a opéré sur moi le titre de The Pixel Hunt m’oblige à vous en toucher deux mots. Il faut dire qu’il est plutôt rare d’évoquer des jeux mobiles dans un bilan de fin d’année, mais parmi les indénombrables gatcha qui pullulent sur le marché (comme un Fire Emblem Heroes, qui a su me piéger toute l’année) et les copiés-collés d’autres jeux, certaines pépites d’une profondeur insoupçonnée se cachent et n’attendent que d’être mises en lumière. C’est le cas d’Enterre-moi, mon amour, que j’ai découvert par hasard via un simple tweet. Une trouvaille fortuite qui m’a valu d’expérimenter un genre que je croyais pourtant bien connaître, celui du jeu narratif.
En nous plaçant dans la peau d’un couple syrien qui tente de fuir les horreurs de la guerre pour trouver refuge, le jeu nous fait vivre le quotidien de deux personnages transpirants d’humanité. Le pari n’était pourtant pas évident puisque le contexte – ou disons plutôt le point de vue – qui est ici exploré est assez neuf dans le monde vidéoludique, et aurait pu s’avérer foutrement casse-gueule. Mais c’était sans compter sur le talent des développeurs, qui ont su retranscrire avec justesse les peines et les joies d’une réfugiée simplement à travers des banals échanges de textos. On pleure avec elle, on rit, on s’inquiète, on guette la moindre notification. Le jeu dépasse alors l’écran pour venir s’ancrer dans notre propre quotidien pendant les quelques jours nécessaires pour en voir la fin. J’ai même envie de dire qu’il dépasse son sujet initial, même s’il fait passer un message important qui devrait être évident pour tous. Au-delà de nous dépeindre la vie d’une réfugiée, il nous présente une histoire d’amour forte, sans doute l’une des plus crédibles et vivantes que le jeu vidéo n’ait jamais proposée. Un tour de force remarquable qui mériterait bien plus d’attention, et un coup de cœur indéniable.
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Les titres qui manquent le podium, mais qui restent de haute volée
On va maintenant s’intéresser à la pelletée de jeux qui ont su me séduire cette année, malgré une concurrence dantesque. Le premier d’entre eux fait parler mon amour pour les super-héros de l’écurie DC, à savoir Injustice 2. Le soft propose un casting assez dingue, surtout pour un fan comme moi, mais c’est surtout ses mécaniques qui m’ont rendu accro. Avec un gameplay plus accessible que le premier épisode, et surtout plus vif, le no-skill que je suis a enfin réussi à prendre énormément de plaisir sur un jeu de combat, alors que ce n’était plus arrivé depuis Tekken Tag Tournament 2. Les autres aspects du titre comme le loot et le Multiverse ont su me retenir pas mal d’heures et ont réussi à faire vivre l’expérience sur la durée, ce qui n’est pas négligeable pour un jeu de baston. J’émets tout de même une réserve sur le scénario, qui même s’il est bien mis en scène, ne réussit pas l’exploit du premier opus. On reste sur un récit somme tout basique, plaisant, mais qui ne décolle jamais vraiment.
Autre poids lourd de l’industrie, la licence Assassin’s Creed est revenue en force cette année après avoir manqué 2016. Avec le passé de la série, le grand fan que je suis tremblais un peu des genoux en voyant cet épisode débarquer, presque synonyme de dernière chance pour la licence. Heureusement, Bayek a su balayer tous mes doutes d’un revers de lame secrète. Coup de cœur presque inattendu, cet Origins m’a offert un terrain de jeu d’une richesse folle, rivalisant sans crainte avec les jeux dont il s’inspire. Mieux que ça, il m’a montré qu’Ubisoft était encore capable d’écrire des héros de qualité en la personne de Bayek et Aya, qui se placent directement parmi les meilleurs personnages de la saga. Un joli retour qui me fait véritablement plaisir et qui montre que le temps et le travail payent toujours. Alors Ubisoft, le seul cadeau que j’aimerais vous demander en ces fêtes de fin d’année, c’est de laisser respirer un peu vos licences. Croyez-moi, cela vous réussit grandement.
Il serait trop long de résumer tous les jeux qui m’ont donné le sourire durant cette année, alors j’aimerais juste en citer quelques autres qui méritent selon moi d’être considérés. Parmi eux, je voudrais adresser un mot à Ys VIII : Lacrimosa of Dana, qui m’a fait découvrir une licence dont j’ignorais presque tout, mais aussi à Battle Chasers : Nightwar, qui comme Persona en début d’année, m’a prouvé que le tour par tour n’était pas encore mort et qu’il avait de belles choses à proposer. Il y aurait tant d’autres jeux à saluer, mais je ne suis pas qu’amour et il faut maintenant s’atteler à la critique des mauvais élèves de cette année, eux aussi bien trop nombreux.
Mes coups de gueule et déceptions
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Le cas EA et la déchéance des jeux solos
Autant rentrer tout de suite dans le vif du sujet. Je le sais, critiquer les pratiques de cet éditeur revient un peu à tirer sur l’ambulance, à qui on aurait déjà retiré les quatre pneus et volé l’auto-radio. Mais dans tout le cafouillage médiatique monopolisé par l’histoire des lootbox, on en oublierait presque la fermeture de Visceral Games et par conséquent l’annulation du jeu solo tiré de la licence Star Wars. Alors certes, on peut se réjouir du joli retour de bâton que s’est pris EA avec l’affaire Star Wars Battlefront II, mais on ne va pas rire bien longtemps. EA n’a joué ici que le rôle de bouc émissaire – qu’il a bien mérité, mais la mise en exergue de la pratique de lootbox n’augure pas que du bon pour nous autres joueurs. Avec une telle exposition, il y a fort à parier qu’une nouvelle pratique va voir le jour, encore plus sournoise. EA a juste été sacrifié sur la place publique pendant que d’autres éditeurs se creusent les méninges pour piocher plus discrètement dans notre porte-monnaie.
Le vrai problème entourant l’éditeur est tout autre. En fermant le studio à l’origine des Dead Space, EA adresse un message alarmant pour le marché et pour le jeu solo. Loin de moi l’idée de me faire l’avocat du diable, mais lorsque l’on voit la débâcle effarante que subissent les productions Bethesda cette année au niveau des ventes, il y a de quoi prendre peur. Voir The Evil Within 2 ou l’excellent Prey bradé à -50% un mois seulement après leur sortie, alors que les deux titres remportent un succès critique, cela fait un peu mal au cœur. Ce qui me fait encore plus peur, c’est de voir des expériences typiquement solo se faire cannibaliser par l’appât du gain, comme le très bon Shadow of War, qui pâtit grandement d’un système de lootbox absolument honteux qui affecte directement l’aventure principale. Ce désir de rentabilité ne fait qu’illustrer la vraie nature de ce marché, qui a du mal à supporter l’afflux constant de grosses productions. Résultat, les AA ont désormais presque disparu, et ne survivent qu’à grand renfort de DLC. Un constat qui fait un peu de peine à voir mais qui n’est pas dépourvu de lueur d’espoir. Voir des titres de niches comme Persona et Nier s’écouler à 2 millions d’exemplaires chacun montre qu’il existe tout de même une place pour ces titres. Le jeu solo n’est pas non plus mort, surtout quand on voit le nombre de ces titres plébiscités en cette fin d’année à la fois par la presse et par les joueurs. Avec un capital financier aussi conséquent que celui d’EA, on se dit finalement que la seule chose qui leur manque, c’est une dose de courage et de passion.
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Mass Effect Andromeda et le poids de l’héritage
Pas facile de succéder à une trilogie déjà légendaire ! Mass Effect Andromeda l’a appris à ses dépens, au point de plonger la série dans une stase à la durée indéterminée. Là encore, j’ai un peu l’impression de tirer à boulets rouges sur une cible bien trop grosse. Pourtant, j’ai eu le temps de digérer tout le bad buzz qui a suivi sa sortie, en laissant le temps au titre le soin de se peaufiner au fur et à mesure des mises à jour. Pensant le jeu arriver à maturation, je m’y suis plongé corps et âme pour me perdre dans l’espace d’Andromède. Je suis donc passé outre tous les problèmes techniques qui m’importent finalement assez peu, pour me concentrer sur la véritable essence de la série, son univers et ses personnages. C’est là qu’est arrivée la douche froide. Glacée même. La galerie de protagonistes n’arrive pas une seconde à la cheville de la trilogie originale, mais se morfond surtout dans une intrigue somnolente et monotone, qui nous fait répéter le même schéma encore et encore. Contrairement à beaucoup de déçus, je ne considère pas cet épisode comme un mauvais titre. Renier ses indéniables qualités ne lui rendrait pas justice, et je suis persuadé qu’il peut trouver son public. Je n’en fais juste pas partie. Mes attentes étaient peut-être trop hautes pour pouvoir l’apprécier pleinement. Le fardeau était bien trop lourd et le prix à payer pour s’affubler du titre Mass Effect semble trop cher pour Andromeda.
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Horizon: Zero Dawn, grandeur et ennui
Aïe, terrain glissant en vue. Je sens que je vais me faire taper sur les doigts par pas mal de monde. Mais avant de m’embrocher et de porter ma dépouille sur le même trébuchet qu’EA, j’aimerais exprimer pourquoi Horizon m’a déçu, ou plutôt laissé indifférent. Avant, il est important de souligner que le soft de Guerrilla Games est sans conteste bourré de qualités, à commencer par sa plastique irréprochable qui a poussé ma PS4 dans ses retranchements. C’est sans doute le titre qui m’a collé la plus grosse baffe technique de l’année, et je lui tire clairement mon chapeau pour cet exploit. Pour ne pas le desservir, il jouit aussi d’une direction artistique remarquable, qui a attiré mon œil dès le premier trailer. Je passe aussi outre le gameplay, qui bien que sommaire, reste vraiment bien exécuté et propose des affrontements sympathiques. Qu’on se le dise, Horizon: Zero Dawn est facilement dans le top 10 des jeux de l’année, et occupe certainement l’un des meilleurs sièges. Mais après cet étalage de bienveillance, qu’est-ce qui a bien pu me manquer ? Deux choses en vérité : qu’on me raconte quelque chose et que l’on me fasse vivre dans ce monde. Clairement, je ne peux valider aucun des deux points.
L’histoire qui est ici mise en place n’a jamais su me captiver, si ce n’est les quelques surprises que l’on me tendait, telles des carottes pour me faire avancer péniblement. En lieu et place d’être étonné, je suis resté consterné de voir que la narration avait pris l’autoroute de la simplicité et qu’aucun choix scénaristique n’a eu l’audace d’aller plus loin que bon nombre de récits post-apocalyptiques. Pour moi, c’est un sacré gâchis. Je pensais alors compenser ma peine dans un monde vivant et passionnant, fourmillant de tâches et de quêtes à effectuer. Pour le coup, je ne me trompais pas, et j’ai vraiment réussi à trouver cela. Cependant, quel ennui j’ai vécu ! Il y a certes pas mal de choses à voir, mais le jeu ne prend que la nationale (j’aime visiblement les métaphores routières) des open-world sans jamais proposer une idée à peu près originale et intéressante. Tous les petits objectifs annexes me laissent un arrière goût de remplissage et un aspect mécanique qui font entrer le voyage dans une routine assez molle. Reste les Creusets, qui apportent un peu de fraîcheur mais qui deviennent redondants après en avoir bouclé deux. En somme, Horizon: Zero Dawn et moi, ce n’est pas une histoire de haine, c’est juste l’histoire d’un rendez-vous manqué.
Que nous réserve 2018 ?
Plein de bonnes choses si l’on en croit le planning. Je suis tenté de commencer par le concret, mais je ne peux taire l’appel du pied que me fait Kingdom Hearts III. C’est sans aucun doute ma plus grosse attente pour cette année 2018, même si je me rends bien compte du caractère presque fictif de cette date. Voir ce troisième épisode repoussé ne serait pas étonnant, mais on va arrêter d’en parler pour ne pas porter la guigne. Mon attente s’est considérablement renforcée depuis que j’ai dosé l’épisode BBS 0.2 dans tous les sens, qui fait office de démo d’intention pour la troisième aventure de Sora. Je guette avec assiduité toutes les petites bribes de news qui l’évoquent, en espérant à chaque fois découvrir un nouveau monde ou un nouvel indice sur ce scénario obscur que seuls les fous comprennent. Sora, Donald, Dingo, je vous attends de pied ferme, avec de la magie plein les yeux, alors ne me faites pas faux bond !
Partons un peu du monde des fantasmes pour revenir à la réalité, et surtout à cette première moitié de 2018 qui s’annonce encore plus lourde que celle que l’on vient de vivre. J’attends avec curiosité de voir le nouveau chemin qu’empruntera God of War, ainsi que le nouveau regard que va apporter Insomniac Games sur Spider-Man, mais c’est surtout un remake qui me fait trembler d’impatience (je sais, c’est triste), celui de Shadow of the Colossus. J’ai beau me dire que je connais parfaitement le titre, j’ai l’impression de le redécouvrir à chaque nouvelle image. L’arrivée de ces titans sur ma console sera très certainement l’un des points forts de la prochaine année pour moi. Je reste aussi curieux de voir ce que vont donner certains titres comme Dragon Ball FighterZ, Detroit : Become Human, Darksiders III, Code Vein ou bien Ni no Kuni II, qui sauront certainement rythmer mon année à condition que je rattrape mon accablant retard.
Conclusion
On peut dire qu’on en a vu des titres défiler devant nos yeux sans qu’on ait à peine le temps de tous les apprécier. 2018 ne promet pas d’être plus calme, ce qui veut dire qu’il va encore falloir faire des choix douloureux mais nécessaires pour notre temps et notre porte-monnaie. Mais il serait malvenu de se lamenter et plutôt se dire qu’on a bien été gâté cette année, avec des jeux qui ont réinventé les licences dont ils étaient issus, mais aussi des ovnis vidéoludiques qui sont parvenus à élargir leur public, ainsi qu’avec des petites productions qui montrent que le manque de moyens ne peut pas barrer la route au génie créatif. L’année fût riche, l’année fût belle, mais plus que tout, elle est maintenant mémorable et s’inscrit sans mal aux côtés des autres années prolifiques du jeu vidéo, comme 1998 pour ne citer qu’elle. On pourra aussi célébrer avec joie le retour en force du jeu nippon, qui a bien su apposer sa marque durant tous ces mois, mais aussi le pari gagnant de la Switch qui remet Nintendo au cœur du game. Des réussites, des échecs, des coups de gueule mais plus que tout, de sacrés coups de cœur, voilà ce qu’on retiendra de 2017.
2018 est déjà là, et je compte bien la vivre avec la même intensité avec vous sur ActuGaming. Je vous fais des bisous, des câlins de pandas, et je vous dis à bientôt !
Le mot de la fin ? Star Wars VIII, ça défonce. Bisous les haters.
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