Aperçu : Nosgoth, première prise en main
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Rédigé par Mathieu Corso

Développé par les p’tits gars de Psyonix à qui l’on doit l’excellent Rocket League, Nosgoth se déroule dans l’univers de la saga Legacy of Kain où s’affrontent Humains et Vampires. Nous allons voir dans cette preview si le free-to-play, actuellement en accès anticipé sur Steam, en vaut la chandelle pour la suite de son développement.
Psyonix a donc trouvé bon de se laisser tenter par l’exploitation du riche univers de Legacy of Kain. Le free-to-play n’a pas forcément de scénario à proprement parler, juste une lutte sans merci entre humains et vampires. D’ailleurs, voyons si ces premiers pas dans l’univers dangereux de Nosgoth en valent clairement le coup !
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Evidemment, le soft n’est encore qu’en early access sur Steam, et il est fort probable que du contenu soit encore ajouté d’ici là, mais voyons en premier lieu ce que nous avons au niveau des maps et modes de jeu.
Pour commencer, il faut savoir que Nosgoth possède un mode match à mort par équipe à 4 contre 4 – avec des rangs faibles ou plus élévés, à vous de choisir -, mais également un mode 5 contre 5, toujours dans le match à mort par équipe, dont nous vous expliquerons assez rapidement le principe un peu plus bas.
Concernant les maps, il faut préciser que ces dernières sont au nombre de sept à l’heure où nous écrivons ces lignes, en espérant que de nouvelles maps fassent leur apparition d’ici les mois à venir sait-on jamais. A savoir que celles-si sont plutôt bien proportionnées, et le terrain de jeu est aussi bien taillé pour les vampires – si vous voulez attaquer en aérien – que pour les humains. La seule chose que nous attendons maintenant de voir pour la version finale, c’est de savoir si les maps seront un peu plus variées, car nous avons remarqué que certaines d’entre elles, sans remettre en cause leur level-design glauque et rendant bien hommage à l’univers de Legacy of Kain, se ressemblent au final un petit peu… Affaire à suivre pour le test de la version finale donc.
Avant de passer à la partie jouabilité, le seul mode de jeu disponible qu’est le match à mort en équipe – que ce soit en 4v4 ou 5v5, dont ce dernier est en accès ouvert pendant encore trois jours -, ce mode se déroule en deux manches, c’est à dire que vous contrôlerez d’abord les humains, pour ensuite contrôler les vampires.
Gameplay et équilibrage, du bon pour le moment ?
Comme vous pourrez le voir sur ces images, Nosgoth prend la forme d’un jeu d’action multijoueur à la troisième personne où vous incarnez les humains, puis les vampires sur deux round. Au niveau des classes vampires vous avez le Saccageur – une sorte de hunter-like à la Left 4 Dead -, le Tyran – avec une petit ressemblance avec le chargeur dans Left 4 Dead et pouvant charger ses cibles et créer des ondes de choc -, la Sentinelle – un vampire pouvant volet et choper ses proies mais aussi créer des ondes de choc et bien d’autres compétences -, l’Imposteur – pouvant créer un clone de lui-même et des illusions – et l’Invocateur – pouvant invoquer par exemple des sbires qui feront du dégâts sur ces ennemis.
Côté humains maintenant, nous avons le Chasseur – armé de son arbalète -, Alchimiste – armé d’une arme solaire et pouvant aveugler ses ennemis -, l’Eclaireur – muni de son arc -, le Prophète – avec son fusil double canon et pouvant ralentir les ennemis et infliger des dégâts de lumière – et le Gardien – armé d’un bouclier, et pouvant lancer des hache et donner des coups de boucliers.
Que ce soit en Humain comme en Vampire, ces derniers disposent à la base d’un habillage – n’ayant pas d’incidence sur vos statistiques, juste pour faire joli – d’une arme principale, d’une attaque spéciale – du moins, pour les vampires -, de deux compétences actives et d’une compétence passive. A savoir notamment que les vampires, comme dit précédemment, disposeront d’une attaque spéciale pour chaque classe, ainsi que d’une exécution utilisable sur les humains que vous aurez éliminés, ce qui vous redonnera de la vie.
En sus, il est plutôt intéressant de voir que le gameplay des vampires est intéressant en soi car beaucoup plus vertical, et vous pouvez, contrairement aux humains, escalader les plates-formes pour prendre de la hauteur, et ainsi effectuer des attaques surprises sur les adversaires, dont le gameplay quand à lui varie de classe en classe. Ce qui est regrettable, c’est notamment le faut que certaines classes vampires à clairement des airs de Left 4 Dead, mais les autres classes sont cependant jouissives à manier.
Enfin, dernier point sur l’équilibrage des parties, ces dernières, pour un free-to-play, sont pour le moins… tout simplement bien équilibrées. En effet, en sachant que les parties se déroulent sur deux rounds, une équipe peut aussi bien prendre l’avantage sur la première manche que se faire remonter rapidement sur la deuxième, et les retournements de situations sont assez fréquents, ce qui rend les parties en soi intéressant et non pas déséquilibrées comme dans la plupart des free-to-play. Donc pour la pay to win, ce n’est absolument pas le cas !
Qui dit free-to-play dit… côté payant !
Eh bien oui, Nosgoth est peut-être free-to-play, mais il y a tout de même la possibilité d’acquérir des objets ou classes via de l’argent réel, dont la monnaie du jeu sont des pierres runiques – que vous pouvez obtenir en jouant ou en mettant la main à la poche -, ou bien de l’or, que vous obtenez en jouant.
Ce qui est bien sur Nosgoth, c’est que via la système de magasin, vous avez la possibilité d’acheter vos classes sans pour autant les acheter avec de l’argent réel, sauf que cela prendra un peu plus de temps puisqu’il faudra débloquer ces dernières via un artefact de classes, que vous obtenez hélas tous les 5 niveaux… Donc, en définitive, free-to- play ok, mais si vous voulez tout acquérir d’un seul coup vous en reviendrez toujours à devoir mettre la main à la poche, et autant dire que c’est malheureusement le principe du free-to-play… Heureusement que ce n’est pas un pay to win d’un côté !
Dernier petit point avant de passer à la conclusion de cette preview, un système de forge est également mis à disposition, et vous permet en autre de détruire votre armes pour récupérer l’une de pièces, ou sinon d’enchanter littéralement votre arme. Bon c’est sympa, mais c’est une fois de plus vu et revu…