Nos ressentis sur l’année 2017 : L’avis de Zedd
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Rédigé par Zedd
Alors que l’année 2017 noircit les dernières pages de son livre, il est temps de vous faire part de nos ressentis sur l’année écoulée. Pour ma part, je vais parler de trois jeux qui sont mes trois coups de cœur et j’évoquerai aussi, mais très succinctement, quelques jeux qui m’ont déçu sans pour autant m’y attarder. Gardons à l’esprit le bon côté, et uniquement le bon côté. Et je finirai bien entendu par vous confesser mes attentes pour l’année 2018.
Sommaire
ToggleDéceptions et regrets
N’ayant pas joué à énormément de jeux cette année, les désillusions ne peuvent avoir un réel impact, c’est pourquoi je ne peux que citer quelques déceptions comme dans un premier temps Deformers. Alors oui, c’est un jeu qui n’a pas beaucoup fait parler de lui (bien que proposé par le studio Ready at Dawn qui est derrière The Order : 1866 ou encore God of War : Chains of Olympus), mais j’en attendais beaucoup.
Vous êtes une sorte de boule personnalisée et vous vous éclatez à détruire les adversaires et à les faire tomber dans le vide qu’il y a autour des arènes. Il y a même un mode de jeu où le but est de mettre plus de but que son adversaire, un petit clin d’œil sympathique pour le bijou de Psyonix, j’ai nommé Rocket League. Avec son côté loufoque, jouissif et complètement barré, j’avais imaginé que le soft allait attirer un grand nombre de joueurs… ce qui n’a malheureusement pas été le cas.
Un autre jeu qui ne paye pas de mine, mais qui, au départ, faisait l’objet d’une belle direction artistique et d’une originalité plaisante : le TPS nerveux sous amphétamine, Drawn to Death. Là encore, ma déception concerne le manque de joueurs et l’absence de contenu véritable pour que le soft perdure…
C’était plus que jouissif de tabasser et d’exploser ses ennemis dans un décor fait de dessin en noir et blanc, une bande-dessinée bien gore où la folie fait ses armes. Le tout, coaché et chaperonné par une grenouille qui jonglera entre vacheries et vacheries, nous permet de nous amuser. Pas assez de personnages jouables, des serveurs qui manquent de stabilité et puis la concurrence ont fait que le jeu est quasiment passé aux oubliettes.
Enfin, une autre déceptions, un autre regret : Disc Jam. Le soft mêle le WTF au sport, ce qui n’est pas sans rappeler Rocket League ou Windjammers. Une bonne idée au départ, un jeu alliant le sport à un côté totalement azimuté mais l’effet est de courte durée malheureusement, à cause d’un manque de contenu, à des serveurs à la ramasse.. Pour autant, si vous voulez passer de bons moments entre amis, le jeu est un bon jeu de canapé prêt à briser des manettes et des amitiés. Lancez un frisbee dans les cages adverses afin de marquer plus de points que vos adversaires à l’aide de techniques comme l’amorti, le lob ou d’autres plus spéciales.
Mes surprises
Concernant les « surprises » et jeux qui m’ont marqué cette année, je vais m’attarder sur trois en particulier. Le premier est 88 Heroes, un jeu de plateforme en 2D où vous incarnez 88 héros plus farfelus les uns que les autres. Exit les Superman, Batman, Hulk et j’en passe, ici vous avez le droit à des personnages comme une héroïne qui joue l’avenir de la partie et du monde sur un jet de pièces, une mite venue de l’espace, un hamster, un œuf ou encore un chat qui vomit des lasers, vous l’aurez compris, là encore nous avons affaire à un jeu barré. Vous avez 88 secondes pour chaque niveau, il y a 88 niveaux et chaque mort permettra à un autre niveau de venir à la rescousse. Je ne m’attendais pas à passer d’aussi bons moments avec ce jeu, c’était une réelle surprise.
Dans la gamme des surprises, je ne peux omettre l’excellent A Pixel Story. Trop de blabla, un jeu entièrement en anglais et une difficulté énervant et frustrante… oui ça part mal. Mais il faut se le dire, le jeu propose une aventure dans l’histoire des jeux vidéo fascinante. Vous avez le contrôle d’un personnage, un Pixel, la balle du jeu Pong afin de sauver le monde. Vous allez passez dans quatre univers, quatre univers graphiques différents. La mécanique est très bien huilée, et bien que les morts feront légion, vous vous relèverez et vous irez au bout de cette expérience nostalgique pour sauver le système en proie à une horde de virus.
Troisième et dernière réelle surprise de cette année vidéoludique pour ma part, l’excellent Snake Pass réalisé par Sumo Digital. Vous contrôlez un serpent du nom de Noodle qui est tiré de son sommeil par Doodle un colibri hyperactif afin de sauver le monde d’Heaven Tor. Le duo est rafraîchissant et la mécanique de jeu vous comblera. Le gameplay est la grande force (et aussi la grande frustration) du jeu : vous allez devoir vous déplacer comme un serpent, c’est-à-dire vous lover lorsque le besoin se fera sentir, vous enroulez et monter autour de grands pontons de bois ou autre. Snake Pass est pour moi l’une des plus grandes surprises de cette année. Une difficulté accrue qui demande une dextérité à toute épreuve et des nerfs solides ainsi qu’une originalité flagrante et palpable, si vous ne connaissez pas le jeu je vous invite à y jouer, et tout de suite !
Mes coups de cœur
Mon premier coup de cœur, c’est Overwatch. Certes, le jeu est sorti en 2016 mais c’est cette année que j’en ai fait l’acquisition. C’est cette année que j’ai ragé en ranked et que j’ai pu apprécier ce qui fait d’OW un des jeux les plus compétitifs et agréables de la sphère vidéoludique. N’étant pas fan du tout des FPS ou TPS, j’ai acheté le jeu pour jouer avec des amis et découvrir un nouveau genre de jeu. Agréablement surpris et très vite pris par la fièvre de la compétition, je ne l’ai plus lâché depuis, de sorte à être quasiment au niveau 600 maintenant. Une pléthore de héros, plus ou moins aimés par la communauté, mais toujours un plaisir monstre à jouer (que ce soit DPS, tanks ou heals, je ne fais pas la différence j’aime tout). C’est simple, avant, FIFA me prenait le plus clair de mon temps, maintenant celui-ci est partagé avec le bijou de Blizzard.
Mon deuxième coup de coeur va pour Crash Bandicoot N’Sane Trilogy. Mon enfance a été bercé par la PlayStation 1 et les jeux comme Spyro, Medievil, Rayman ou encore Crash Bandicoot. C’est donc avec une joie non dissimulée que j’attendais ce reboot des premiers opus. Je n’ai pas été déçu même si la difficulté est accrue et pourrait nous empêcher de renouer avec la nostalgie de l’époque. Le jeu propose la notion de mort ludique, de difficulté frustrante mais aussi de dépassement de soi. Oui, parvenir à rester calme relève tout bonnement du miracle par moment. La corde sensible de la nostalgie marche toujours, c’est pourquoi l’arrivée prochaine de Medievil est une bonne nouvelle.
Enfin, je voulais faire un troisième coup de cœur pour le jeu NBA Playgrounds, le successeur désigné et avéré de NBA Street et NBA Jam. Là encore, la nostalgie des jeux du genre a parlé mais c’est également et surtout le fait de pouvoir s’amuser et contrôler les stars de la NBA ainsi que les gloires d’antan. Faire des combos titanesques, permettre à Spudd Webb de dunker sur Shaquille O’Neal ou encore d’allier Allen Iverson avec Stephen Curry, ça n’a pas de prix. L’absence de Michael Jordan est un vide immense (étant un fan inconditionnel de cette immense star) mais le tout est une expérience que je vous conseille. Oubliez un peu les grosses licences comme 2K et NBA Live et amusez-vous avec NBA Playgrounds.
Mes attentes pour 2018
Pour l’année 2018, j’en attends beaucoup de plusieurs jeux. Tout d’abord, je suis impatient de pouvoir jouer à Dragon Ball FighterZ, étant un fan de la série Dragon Ball. Nostalgique des Dragon Ball Z Budokai et autres, j’espère que le soft comblera mes désirs et satisfera mes attentes. Au vu de la pléthore de personnages jouables et au regard du mode histoire plus que sympathique je pense que l’on tient un grand jeu concernant le manga mythique qu’est DBZ. Reste plus qu’à attendre quelques jours, étant donné que la sortie est prévu pour fin janvier 2018 mais l’excitation est toujours autant présente à l’idée d’un jeu concernant l’univers créé par Akira Toriyama. Vite vite, la bande à Goku nous manque terriblement.
J’attends également la sortie du prochain opus de God of War, le mythique et charismatique Kratos … les frissons se font déjà présents. Le gameplay brutal et jouissif du soft sera à son paroxysme au vu des vidéos dévoilées. Seule ombre au tableau, pour ma part, la présence de son fils Atreus… Je suppose que l’on va devoir contrôler le jeune homme et qu’il prendra la relève de Kratos … quelle tristesse. Je ne m’emballe pas plus, j’attends de voir. Il nous faudra attendre le mois de mars pour avoir le plaisir de goûter à une nouvelle aventure de Kratos, vous allez pouvoir tenir ?
Day’s Gone est également un des jeux que j’attends pour l’année 2018, étant un grand fan des séries comme The Walking-Dead et Z-Nation. Le soft proposera un monde ouvert, une IA dynamique, un univers peuplé de zombie ainsi qu’un système de craft d’armes et sûrement d’autres choses, ce qui fait que l’attente est encore plus longue. Espérons que la date de sortie ne soit pas repoussée encore et encore et qu’on puisse enfin profiter de ce jeu qui se fait plus que désirer.
Enfin, j’attends également beaucoup du jeu Tennis World Tour, le successeur spirituel et technique espérons de Top Spin 4. J’ai encore cette nostalgie qui fait son apparition en me remémorant les parties interminables que je faisais sur PlayStation 1 avec des amis sur Rolland Garros 2001, c’est donc avec une grande attente et un plaisir non dissimulé que j’attends de pieds fermes Tennis World Tour, en espérant que le soft rendra ses lettres de noblesse au jeu de Tennis après de longues années de disette. J’espère également que l’on aura beaucoup de joueurs jouables, la possibilité de créer son joueur comme bon nous semble et la possibilité également de contrôler d’anciennes stars comme Andre Agassi Pete Sampras ou encore Bjorn Borg…
Voilà, vous savez tout concernant mes ressentis sur l’année 2017 et mes attentes pour 2018, que dire de plus ? J’espère que cette année aura été bonne pour vous, en termes de découvertes et de surprises et que l’année prochaine sera au moins aussi productive, si ce n’est plus. Et n’oubliez pas, il n’y aura jamais de Game Over pour notre passion commune qu’est le jeu vidéo !
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