Fading Echo annoncé, un jeu d’action aventure prometteur qui combine mouvement, combat et énigmes
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Rédigé par Julien Blary
Jeune équipe française, New Tales embarque la double casquette d’éditeur et de développeur. Ils ont d’ailleurs commencé en épaulant Pax Dei et Waven pour leur sortie respective. Ils sont maintenant fins prêts à nous dévoiler leur premier projet maison chapeauté par leur studio Emetria, un jeu d’action aventure au nom de Fading Echo. On a pu le voir en avant-première et il nous tarde de mettre les mains dessus.

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ToggleLe premier projet d’un studio lyonnais
La passion du jeu vidéo. C’est ce qui semblait se dégager de cette présentation (avec un soupçon de stress, ce qui la rendait plus humaine) que nous avons pu avoir en amont en compagnie de plusieurs développeurs. Bien qu’il s’agisse de leur premier projet, Emetria a su s’entourer de nombreux talents pour travailler sur celui-ci. Composé (notamment) d’anciens développeurs de chez Blizzard, le studio revendique une culture internationale avec des profils de différents pays et une volonté affirmée d’innover.
Pour l’équipe lyonnaise, la petite taille du studio est vue comme une force : elle permet de prendre des risques que de plus grosses structures ne peuvent plus se permettre. Le leitmotiv est clair : expérimenter, échouer vite et progresser. C’est dans cet esprit que les artistes, designers et programmeurs travaillent de manière transversale, dans le but de concevoir un gameplay original.
Un jeu d’action aventure au cœur d’un multivers systémique
Ce premier jeu, Fading Echo, entend proposer une expérience d’action aventure à la troisième personne centrée sur l’histoire. On sera alors plongé dans un multivers composé de réalités parallèles interconnectées. Au cœur de cet univers : Echo, une cité ancienne autrefois gouvernée par des légendes capables de voyager entre les dimensions. Mais l’exploitation abusive d’une ressource énergétique appelée l’éther a provoqué un cataclysme, fragmentant le multiverse et dispersant ses habitants dans des réalités alternatives.
L’histoire se déroule un siècle après cette catastrophe. Le joueur incarne One, une jeune légende aux cheveux bleus d’un monde au bord de l’effondrement. C’est dans ce contexte post-apocalyptique que commence l’aventure, avec en toile de fond une menace persistante : le Paradoxe, une entité destructrice qui se propage dans les failles du multivers. Le tout sous couvert d’une direction artistique coloré qui semble fonctionner jusqu’à présent, avec un style qui reflète des cultures qui ont bercé l’équipe : l’influence américaine, avec le style comics, et de l’autre, la touche japonaise avec cette esthétique manga.
Smooth Operator
Le cœur du gameplay repose sur une approche systémique intéressante : le studio a fait le choix de se concentrer sur les fluides. Eau, lave, déchets… chaque substance possède ses propres propriétés et interagit dynamiquement avec les autres. Ces interactions affectent à la fois l’environnement, les ennemis et le personnage lui-même, capable de se transformer en fluide pour accéder à certaines zones ou déclencher des pouvoirs spécifiques (d’où les cheveux bleus.)
Le mana, par exemple, est représentée physiquement par de l’eau, ressource que le joueur doit gérer intelligemment en la récupérant et en la recyclant au fil des affrontements. Même les ennemis sont constitués de fluides : les attaquer avec un élément opposé peut les solidifier, les piéger ou les éliminer de manière créative. Au-delà des systèmes de jeu, la fluidité constitue un véritable fil conducteur du projet. Elle se manifeste dans les déplacements, les combats, les transformations et l’interface, où le mouvement constant est encouragé.
En forme humaine, on est sur des mécaniques assez connues, avec la possibilité de se mouvoir traditionnellement et de taper avec un bâton, tandis que la forme proche du slime permet de glisser et de se faufiler derrière les ennemis ou de traverser des portes. À cela s’ajoute différentes techniques, comme la possibilité de balancer des mini-vagues.
Pour la structure, le studio ne cache pas son inspiration roguelike (mais sans en être un), avec une progression articulée autour d’un hub central nommé le Bastion. D’ici, on part ensuite dans une zone du multivers, on effectue notre tâche pour faire avancer le scénario, on revient à la base via des phases de plateformes (et de glisse) puis on peut ensuite s’améliorer. Chaque zone débloquée esdt différente et permet d’augmenter les capacités du personnage via un système de classes modulables.
Sylvain Sechi, directeur du studio, a déclaré : « Nous ne voulions pas faire un simple décor, mais créer un monde avec lequel on peut interagir. Fading Echo est un jeu où la créativité, la curiosité et un soupçon d’audace sont toujours récompensés. » Cédric Maréchal, cofondateur et PDG de New Tales rajouté : « C’est notre tout premier projet entièrement développé en interne, et je suis extrêmement fier du travail des équipes d’Emeteria. C’est un nouveau départ prometteur, et un bel exemple du genre d’univers que nous voulons bâtir. »
Il faudra encore patienter un peu avant de mettre les mains dessus. Si des playtests ont été évoqués pour plus tard dans l’année, la sortie de Fading Echo n’est prévu que pour l’horizon 2026, sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.
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