Les meilleurs FPS en 2016 à ne pas manquer : Overwatch, COD, Battlefield 1…
Cette année 2016 aura clairement été riche en FPS et il est temps pour nous de refaire un petit tour d’horizon de toutes ces sorties. Qu’ils soient Hero-Shooter, un jeu mettant en avant sa campagne ou un soft qui mise tout sur son multijoueur, les jeux qui vont suivre possèdent tous les codes du FPS et c’est pour cette raison que l’on a fait un petit top 10 des FPS qui nous ont marqués cette année en revenant brièvement sur les qualités et défauts de chacun d’entre-eux.
Sommaire
Overwatch
Noté 8/10 par la rédaction, Overwatch est un FPS Hero Shooter avec des codes directement pris à ceux du style MOBA. Pour tout vous dire, il n’avait pas atteint les 9/10 uniquement à cause de son manque de contenu lors de sa sortie… Il faut avouer que l’on ne pouvait pas vraiment savoir si le jeu les vaudrait toujours et surtout, si Blizzard allait tenir ses promesses pour le contenu gratuit à venir, les mises à jour régulières et tout ce qui va avec…
Et bien, on peut le dire, Overwatch a franchement tenu ses promesses et il s’inscrit en tête des FPS que l’on conseille en cette fin d’année. A noter tout de même qu’Overwatch propose un gameplay fun et dynamique avec une multitude de héros charismatiques, drôles et parfois même, très sexy. Il y en a pour tous les goûts et tous les styles de jeu et il est assez bien équilibré afin de proposer des parties variées et où la victoire se décidera sur le jeu en équipe.
Overwatch est donc un jeu fortement conseillé bien qu’il soit… beaucoup plus fun et intéressant à partir du moment où vous avez des amis et que vous jouez en équipe. En plus de cela, on notera une absence de coop en local pour les joueurs consoles et il est vrai que cela aurait été une feature assez intéressante pour ceux qui jouent dans la canapé. Enfin, son plus gros point noir résidait dans le fait que c’est un FPS exclusivement multijoueur puisqu’il est totalement démuni d’une campagne solo… Pourtant, avec des personnages aussi beaux et charismatiques, c’était un constat assez décevant. Heureusement, il se rattrape sur absolument tout le reste ce qui en fait… un must-have et comme ils l’ont dit aux Game Awards 2016, le meilleur jeu de l’année (article) ! A voir s’il aura droit au même traitement de faveur aux AG Awards 2016 et vous pouvez le décider en votant à cette adresse.
Vous pouvez découvrir notre test complet d’Overwatch à cette adresse et sachez qu’Overwatch est disponible sur Xbox One, PlayStation 4 et PC ici-même.
Battlefield 1
Écopant d’un beau 9/10, Battlefield 1 est le fps de l’année sur le thème de la première guerre mondiale. Beau, magnifique et immersif, la nouvelle itération de l’univers de Battlefield signée DICE met tout le monde d’accord. Même si l’on pourra regretter le nombre d’armes, il faut avouer que ces dernières sont parfaitement retranscrites et ce, surtout au niveau des effets sonores qui nous plongent complètement dans la première guerre mondiale.
En plus de cela, Battlefield 1 propose une campagne solo extrêmement riche parsemée de Récits de Guerre nous faisant incarner différents personnages aux objectifs bien différents ! L’avantage, c’est que l’on a droit à une narration bien distincte d’un personnage à l’autre et c’est un régal de découvrir des points de vue différents. On peut rajouter à cela des cartes très bien foutues et une bande-son qui nous immerge complètement.
Le seul bémol, c’est finalement la campagne assez courte, mais les amateurs de multijoueur et de jeu en équipe seront ravis de ce nouvel opus. Evidemment, si vous êtes allergiques aux armes de la première guerre mondiale, aux cartes gigantesques et aux affrontements à grande échelle, alors, il veut peut-être mieux passer votre chemin.
Vous pouvez découvrir notre test complet de Battlefield 1 à cette adresse et sachez que Battlefield 1 est disponible sur Xbox One, PlayStation 4 et PC ici-même.
Call Of Duty: Infinite Warfare (et MW Remastered)
La licence Call Of Duty a connu moult rebondissements ses dernières années et l’opus qui a tout changé, c’est Advanced Warfare avec l’ajout des exosquelettes et des sauts à des mètres de hauteur pour des duels de folie. Black Ops III a amélioré la chose et enfin, Call Of Duty: Infinite Warfare a su, à notre sens, éviter la prise de risque et adopter les bases maîtrisées par BO III.
Qu’on se le dise, les joueurs ne rêvaient pas d’espace en tant que thème pour le prochain Call Of Duty et nous non plus d’ailleurs… Mais il faut être franc et après l’avoir testé et retourné dans tous les sens, le genre lui va bien et cette année-là, Call Of Duty: Infinite Warfare est à mon sens une référence et ce, grâce à plusieurs points. Tout d’abord, il faut avouer que la campagne solo est assez captivante et que les missions à bord du vaisseau spatial appelé Jackal sont vraiment convaincantes et qu’elles apportent de la variété au gameplay.
Graphiquement, si ce n’est pas la claque du siècle, le soft est très agréable et c’est surtout dans la fluidité et le dynamisme du gameplay que l’on trouvera notre compte bien que pendant la campagne, certaines scènes ou panoramas sont tout simplement somptueux… Et justement, puisque l’on parle de gameplay, Call Of Duty: Infinite Warfare en propose un qui prend tout son sens en multijoueur avec des affrontements assez accrocheurs et passionnants grâce à la possibilité de pouvoir sauter haut… voire, très haut !
A cela, on ajoute un zombie des années 70 avec une ambiance plus détendue et surtout, très drôle. D’ailleurs, le parc d’attraction Spaceland est pour nous un pari plus que réussi pour les équipes d’Infinity Ward (et MW Remastered). Les plus gros points noirs de cette nouvelle aventure se trouve pour nous dans un mode compétitif complètement manqué où il n’est pas rare de se retrouver seul contre tous mais aussi, dans le fait que les armes craftées ou lootées donnent de très gros avantages aux joueurs. Il faut être honnête, je me balade bien plus facilement sur la map avec une arme épique qu’une classique… Néanmoins, cette feature ajoute un autre but plutôt que de passer aveuglément les prestiges. Au final, ce n’est pas un Pay To Win mais plutôt un Play To Win afin d’obtenir les meilleures armes dans les boîtes… Vous pouvez bien évidemment en acheter avec de l’argent réel mais croyez nous, on en débloque tout en autant sans que ce soit plus long.
Dernier point, l’avantage aux joueurs qui possèdent des manettes à palettes qui est très frustrant… Forcément, cela leur permet de sauter, viser et tirer en même temps ! Difficile pour un joueur qui n’en possède pas. Concernant Modern Warfare Remastered, on le juge très bon pour ce qui est de la campagne solo qui fait passer un excellent moment. Néanmoins et sur le long terme, même si son multijoueur est simple et efficace, l’abus de l’atout mastodonte vient énormément gâcher l’expérience pour les fanatiques de sniper par exemple qui feront hit markers sur hit markers. On rajoute à cela des scores streaks abusifs puisque lorsque vous mourrez, si vous aviez débloqué un hélicoptère juste avant… et bien les kills de ce dernier lorsque vous l’utiliserez compteront pour une nouvelle série et donc, un nouvel hélico… Enfin, son dernier soucis vient du fait que vous n’avez pas de bonus d’invincibilité lorsque vous revivez et cela veut dire qu’un bombardement peut vous tuer plusieurs fois d’affilé si vous spammez votre bouton pour revivre… dommage.
Pour conclure, Call Of Duty: Infinite Warfare et Modern Warfare Remastered sont des jeux qui procurent un fun immédiat. Si Call Of Duty: Infinite Warfare est tout bonnement excellent, on vous recommande tout de même de passer à la caisse sans l’édition legacy et donc Modern Warfare Remastered à moins que vous n’ayez des amis pour jouer en privée ou que vous ne soyez pas un joueur de sniper !
Battleborn
Pendant ce temps-là, chez Gear Box Interactive et 2K, on voyait les choses en grand avec un certain Battleborn qui a opté pour une stratégie marketing le faisant arriver en même temps qu’Overwatch et ça n’a pas payé… Un peu comme Battlefield 1 et Titanfall 2 mais nous y reviendrons. Bref, le concept était simple avec des héros aux aptitudes diverses et dotés de chara-design qui nous rappelle forcément l’univers de Borderlands mais le tout, dans un genre FPS en multijoueur avec de nombreux codes du MOBA… D’ailleurs, Battleborn a bien plus de MOBA en lui que ce que Overwatch en a…
Noté également 8/10 par la rédaction, Battleborn est franchement un très bon jeu qui propose ce qu’Overwatch ne proposait pas à savoir une campagne solo, du multi en écran scindé pour les joueurs consoles et une approche fortement MOBA pour des batailles compétitives qui promettaient. Malheureusement, le soft a été très mal reçu par la critique, bien qu’il ait été jugé très bon chez nous et il l’est, et sa descente aux enfers a commencé…
Effectivement, les guerriers-nés ont été énormément critiqués au point que d’un point de vue marketing, à l’heure où j’écris ces lignes, on peut trouver le jeu en vente pour mois de cinquante centimes… Triste constat et pourtant Gearbox n’a pas l’intention d’abandonner le jeu puisqu’il a encore droit à des mises à jour, des ajouts de contenu et bien d’autres choses encore. Ainsi et qu’on se le dise, Battleborn fait partie des cadeaux idéals car c’est un bon jeu que l’on peut obtenir à moindre coût. Un triste destin, certes, mais cela ne m’empêche personnellement pas de continuer à y jouer et d’avoir même opté pour son season pass.
Battleborn est néanmoins un jeu que je conseille en équipe car les différents héros se complètent un peu de la même manière qu’Overwatch. Néanmoins, il faut savoir que le matchmaking n’est pas forcément au top et qu’étant donné qu’il y a moins de joueurs qu’auparavant, il est plus difficile de trouver des parties. Par contre, avec sa flagrante baisse de prix et les fêtes qui sont en approche, s’il s’en vend beaucoup, alors, les guerriers-nés de Battleborn renaîtront peut-être de leur cendre et franchement, c’est tout ce qu’on leur souhaite. A noter tout de même que s’il y a des modes multijoueur à objectifs, le soft propose également un mode solo où il faudra défendre des zones un peu à la manière d’un Tower Defense. Il faut avouer d’ailleurs que ce mode est addictif et qu’en équipe, avec le scoring, c’est excellent !
Vous pouvez découvrir notre test complet de Battleborn à cette adresse et sachez que Battleborn est disponible sur Xbox One, PlayStation 4 et PC ici-même.
Titanfall 2
Pour Titanfall 2… Le premier constat est assez négatif en terme de résultat puisqu’il s’était moins bien vendu que son prédécesseur et pourtant… Titanfall 2 parvient à convaincre sur pas mal de points qui en font tout de même un excellent FPS et surtout, un jeu qui a pour projet d’éradiquer les DLCs payants importants et de se limiter à du cosmétique en contenu additionnel nécessitant votre véritable argent.
Cet argument là est très certainement le plus convaincant pour laisser sa chance à Titanfall 2 mais rassurez-vous, notre pensée est tout de même assez positive sur ce combat de titan puisque notre test lui a tout de même attribué un sympathique 7/10. Tout d’abord, il faut savoir que Titanfall 2 propose une campagne nous faisant découvrir un lien très fort entre les machines et les humains et plus précisément, entre Jack Cooper et son Titan et il faut avouer qu’elle est particulièrement émouvante.
Si cette campagne est très bien menée, on regrettera tout de même sa longueur puisqu’on la conclue un peu trop rapidement et en plus de cela, l’IA ne posera que très peu de résistance et ce, même en mode difficile… Ainsi, pour justifier l’achat à plein tarif, il faudra que vous soyez un fanatique des modes multijoueur et là, vous serez assez bien servis. Effectivement, neuf cartes, de la personnalisation et surtout, des erreurs corrigées par rapport à Titanfall premier du nom ! Ainsi, on se retrouve avec un gameplay dynamique avec une feature où vous pourrez faire appel à un grappin pour vous accrocher, par exemple, au toit d’un bâtiment, en faire le tour ultra rapidement et dégommer un adversaire d’un coup de pied ! Oui, c’est dynamique, prenant et addictif mais néanmoins, une manette à palette, ça peut franchement servir et ce sera parfois frustrant de perdre certains duels.
Titanfall 2 est donc fun, dynamique et doté d’un gameplay bien huilé. Néanmoins, si sa campagne frôle la perfection sur le fond, du côté de la forme, ce n’est pas la même chose ! Ainsi, on vous le conseille si vous avez réellement l’intention de passer de nombreuses heures en multijoueur et là, tout prend son sens avec les futurs DLC promis gratuits qui ajouteront des tonnes de contenu.
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DOOM
Vous l’aviez oublié ? Le reboot d’une des licences les plus phares et les plus gores qui a fait son grand retour en 2016 grâce à Bethesda ! Et bien pour nous, c’est un des FPS qui ne nous a pas déçus même s’il n’a pas forcément l’unanimité. Tout d’abord, il est vrai que le FPS DOOM n’est pas à mettre entre toutes les mains… Il s’agit-là d’un PEGI 18 largement justifié et si l’on peut voir beaucoup de jeunes mineurs sur le multijoueur de Call Of Duty, ce multijoueur là… n’hésiterait jamais à afficher des boyaux, intestins et tous les organes de vos adversaires qu’il est possible d’arracher.
Bref, on insiste beaucoup là-dessus car si vous souhaitez offrir DOOM à Noël, il peut réellement choquer… Cela étant dit, la campagne solo offre une durée de vie plus que convenable avec du dix à douze heures de jeu et elle commence très fort… L’univers de DOOM est effectivement bien respecté avec une ambiance satanique, du métal pour vos petites oreilles et de futurs massacres en prévision bien gores comme évoqués plus haut. De plus, si vous pensez que le FPS offre un scénario profond et qu’il plaira à tout ceux qui aiment chercher la petite bête, c’est faux. Ici, vous êtes sur Mars et le but est de dézinguer des créatures atroces et de refermer les portes de l’enfer ! Bref, Welcome to Hell !
Son plus gros point noir au niveau de la campagne, car le scénario dans DOOM, on s’en fiche haha, c’est très certainement le bestiaire de démons bien trop limité et ça, c’est dommage ! Néanmoins, il y a une bonne replay value avec des objets cachés à découvrir dans les niveaux déjà visités. Du côté du multijoueur, il peut sembler peu fourni mais ses modes de jeu sont tout simplement originaux et changent un peu de ce que l’on a l’habitude de voir. Bon, il y a toujours des classiques comme match à mort par équipe pour les puristes. Après, entre prestiges, armes et personnalisation, DOOM n’a clairement rien à envier à la concurrence.
Dernière chose pour DOOM, son mode éditeur de niveau. Effectivement, c’est ce qui le différencie de tous les autres puisque le mode SnapMap permet de créer son propre niveau et vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Faire un niveau sérieux, drôle, musical, speed-run ? Laisser votre imagination parler.
Ainsi, DOOM est clairement un très bon FPS qui fait honneur à la licence d’origine et il vient se démarquer avec une approche tout public dans son gameplay mais pas dans sa vision à cause du côté gore. Néanmoins et pour les joueurs d’expérience ou majeurs, il est clair que l’éditeur de niveau est une aubaine livrant une durée de vie quasi-illimitée et cela lui aura valu un 8/10 de notre côté.
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