Test SUPERHOT – Un sympathique FPS à la Matrix !
Avec pas moins de 250.798 $ récoltés sur seulement 100.000 $ demandés dans sa campagne Kickstarter, autant dire que SUPERHOT a clairement réussi à faire le buzz, jusqu’à sortir aujourd’hui dans sa version finale sur Steam, en sachant que les versions consoles arriveront le mois prochain. Maintenant, le tout est de savoir si le soft maintenant de sortie, et proposant un univers vraiment très particulier, va réussir à nous faire tomber sous son charme.
SUPER HOT SUPER HOT SUPER HOT SUPER HOT SUPER HOT !
Croyez-nous, vous l’entendrez souvent ce fameux « SUPER HOT ! » ! En lançant le jeu, vous allez arriver sur un menu presque semblable à un mode sans échec d’un vieux PC, et vous pourrez donc lancer la campagne via un fichier exécutable qu’est SUPERHOT.exe. C’est donc là que commence le scénario de SUPERHOT, où un mystérieux individu viendra à chaque fois vous parler du jeu SUPERHOT via une fenêtre de chat entre deux niveaux – et où vous devrez justement vous-même répondre en tapotant sur le clavier -, en plus de venir à chaque fois vous menacer de quitter tout simplement le système SUPERHOT – à moins que cela ne soit deux personnes différentes ? -.
Concrètement, il nous sera difficile de vous raconter dans les moindres détails la trame scénaristique de SUPERHOT tant il sera difficile de ne pas vous spoiler, mais tout ce que l’on peut vous dire, c’est que le jeu ne se prend absolument pas au sérieux une seule seconde avec sa petit dose d’humour non négligeable.
De plus, SUPERHOT dispose d’une histoire franchement immersive impliquant non seulement le joueur, mais nous donnant en plus diablement envie d’en savoir plus sur la fin de la campagne solo, qui pourrait bien vous laisser littéralement sans voix tant la trame, un poil complexe est complètement folle de bout en bout !
Pour terminer et passer à la suite, il est important de noter le beau travail de la SUPERHOT Team, qui nous a proposé un univers à la fois complètement psychédélique, mais aussi un Level-design fort bienvenue, même si on aurait aimé un peu plus de variétés sur les teintes, qui sont malheureusement toujours les mêmes…
Un FPS vraiment à la Matrix ?
Indéniablement oui. Comme nous avions pu le constater via son prototype jouable, SUPERHOT est donc un FPS où les temps est en mouvement uniquement quand vous bougez. Le but sera, dans chaque niveaux, d’éliminer tous les individus rouges se dressant sur votre chemin soit au corps à corps quand vous n’avez pas d’armes, ou bien via des armes ou objets – katanas, battes de baseball, pied de biche … -.
Autre point à savoir lorsque vous vous retrouverez nez à nez face à un ennemi disposant d’une arme contrairement à vous, vous aurez toujours la possibilité de l’étourdir un moment en lui lançant des objets que vous trouverez à proximité de vous – des boules de billard, des verres, des tableaux … -, et de vous emparer de son arme pour le tuer. Très franchement, il est plus qu’appréciable de voir cet effet de ralenti, vous permettant à chaque fois d’adopter votre propre stratégie pour éliminer tout vos adversaire, et surtout d’éviter majestueusement les balles de ces derniers.
Ah oui, nous avons oublié de vous faire part d’une autre spécificité sympathique de SUPERHOT : vous aurez la possibilité, dans certains moments de la campagne solo, de prendre possession du corps d’un de vos adversaires, en sachant que vous pourrez répéter cette opération plusieurs fois dans le niveau en question, et cela vous donne légèrement plus de facilité pour vous sortir de situation périlleuse pour vous-même.
Vous l’aurez certainement compris, le jeu développé par la SUPERHOT Team dispose d’un gameplay franchement fun, rafraîchissant et jouissif, notamment quand vous êtes en mode ralenti pour éviter les balles et réaliser vos headshots sur vos ennemis.
Une campagne solo et … what else ?
Le gameplay est réussi c’est un fait, mais qu’en est-il du contenu du jeu en soi, mis à part la campagne solo se terminant en deux petites heures ? Et bien, pour prolonger tout de même l’expérience de SUPERHOT, les développeurs ont pensé aux joueurs en y incorporant une mode challenge, mais aussi un endless mode, une sorte de mode survie où vous devez tuer le plus d’ennemis rouge possibles.
Concernant le mode challenge, il s’agira juste d’un mode où vous devrez par exemple effectuer tous les niveaux de SUPERHOT sous certaines conditions – terminer tous les niveaux du jeu avec comme arme unique une simple Katana etc… -. Bien entendu, pour débloquer les autres challenges, vous serez dans l’obligation de remplir les conditions demandés.
Au delà de ça, même si ces deux modes prolongent un petit peu plus l’expérience du soft, il faut dire que les joueurs ne recherchant qu’une campagne solo se sentiront peut-être un peu lésés par la durée de vie courte du mode solo…
Est-il au poil techniquement ?
Dernier point à aborder forcément, c’est bel et bien l’aspect technique, mais également artistique de SUPERHOT. Comme nous avions pu le dire précédemment, SUPERHOT a de grosses lacunes artistiquement parlant tant les teintes sont toujours les mêmes, mais le risque pris par les développeurs parvient malgré tout à faire mouche, clairement !
Après, pour le côté graphisme du soft, SUPERHOT s’en tire bien avec des textures propres et plutôt jolies, agrémentés de quelques effets visuels renforçant encore plus l’immersion dans cet univers périlleux de SUPERHOT, notamment l’effet de ralenti vraiment bien maîtrisé de bout en bout.





SUPERHOT a eu un très long chemin vers la version finale, et cela lui a-t-il été bénéfique ? Oui, et on ne peut qu’applaudir le travail et les prises de risque des développeurs, qui nous gratifient au final d’un FPS à la Matrix véritablement sensationnel. Le titre est peut-être un peu court dans son solo, mais terriblement intense, et qui nous donne furieusement envie de voir la fin du jeu, pas vraiment surprenante, mais diablement bien ficelée. Alors oui, certains diront que le jeu est cher payé pour ce qu’il est – 22.99 € sur Steam NDLR -, que la campagne solo est courte, mais ils auront parfaitement raison. En somme, si vous êtes un amateur de campagne solo, attendez une baisse de prix du jeu, et si vous êtes un amateur de challenge après une bon mode solo, vous serez directement rentabilisé !
- Du FPS en slow motion à la matrix, classe !
- Le style graphique atypique, mais bien foutu
- L'histoire vraiment bien amenée
- Le gameplay en slow motion diablement fun et jouissif
- Le Endless mode et les challenges pour prolonger l'expérience
- Une dose d'humour bien sentie
- La réinvention du FPS, tout simplement
- La campagne solo courte - 2h seulement -
- Le prix
- Musicalement proche du néant
- Encore en anglais, la version française pas encore disponible à l'heure actuelle
L’avis de la rédaction
MatheusJ'avais d'ores et déjà testé le prototype du jeu jadis avant qu'il sorte, et j'avais été particulièrement adoré le concept de SuperHot. Une fois enfin sorti officiellement, vous vous doutez bien que je me suis jeté dessus comme un p'tit fou, et j'ai tout simplement adulé par la suite ce FPS avec un côté matrix, et surtout puzzle-game où le temps avance en même temps que vous avancez. Par contre, il est vrai que le solo est court, mais il y a certains défis et modes de jeu pour prolonger la durée de vie, et le jeu est enfin traduit en français depuis un petit moment. Le titre est d'un fun et d'une jouissance sans pareil, qu'il faut faire immédiatement !

Superhot

- Editeur / développeur Superhot
- Date de sortie 25/02/2016
- Plateforme PC / Stadia / Switch / Xbox One
- Genre FPS
Ce test a été réalisé à partir d'une version éditeur