Nos ressentis sur l’année 2017 : L’avis d’Alison
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Rédigé par Alison
Plus les années passent, plus je regarde les jeux d’un œil critique, car avec toutes ces nouvelles technologies et machines surpuissantes, j’attends du grandiose. L’année 2017 aura été riche en jeux, en excellentes surprises, mais aussi en énormes déceptions, aussi bien en terme de gameplay que de scénario.
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Horizon Zero Dawn
Cette exclusivité PlayStation ressemble à tant d’autres jeux. Un monde ouvert, jouable uniquement en solo, avec un personnage principal qui doit une nouvelle fois sauver le monde. Oui mais voilà, Horizon Zero Dawn nous montre la fin du monde sous un nouvel angle, avec des combats jouissifs et d’une férocité très appréciable, aussi bien contre les hommes que les machines, ainsi que des paysages à couper le souffle. J’ai passé énormément de temps à parcourir les environnements pour faire la photo parfaite. C’est aussi une histoire bien ficelée (malgré son manque d’originalité), avec un personnage principal féminin qui a du charisme et forte présence à l’écran. On pardonnera le grand méchant de cet opus qui se retrouve effacé derrière beaucoup d’autres personnages charismatiques. Guerilla Games a frappé très fort et a su raconter l’histoire du passé du monde d’Aloy, pour que nous comprenions le présent en même temps que la protagoniste, et nous projette dans l’avenir. Les combats à l’arc, les phases d’explorations et d’infiltrations, la rencontre avec les différents peuples, les activités variées, et le bestiaire, m’ont happé dans une aventure riche en découvertes et rebondissements.
Assassin’s Creed Origins
Que dire ici … Assassin’s Creed Origins a été pour moi une claque monumentale. Première grosse surprise : La série a su se renouveler et améliorer grandement le gameplay et le scénario. Les changements étaient tellement majeurs que j’ai eu du mal à m’y retrouver lors des premières heures de jeu. On a vraiment la sensation de contrôler un assassin, un personnage censé rester dans l’ombre pour mener à bien sa mission. Désormais, foncer dans le tas vous assure la mort. Et que dire des décors ! On retrouve enfin l’essence d’Assassin’s Creed qui sait allier des faits historiques à la fiction, un élément qui avait été perdu depuis la fin de la saga du II en mon humble opinion. La carte est immense et l’on prend plaisir à la parcourir, à découvrir l’Egypte au travers les yeux de Bayek. On regrettera juste que le présent soit toujours autant laissé de côté. Le nouvel aspect RPG colle parfaitement à l’univers Assassin’s Creed et chaque session d’exploration est récompensée par des trésors ou nouveaux sets d’armes et armures. De plus, l’histoire ne s’arrête pas au solo : le jeu propose des activités de haut niveau qui changent à chaque fois qu’elles sont disponibles. Cela permet de mesurer son skill face aux dieux d’Egypte et customiser Bayek avec des armures inédites. Ce sont ces petits détails et efforts de la part des développeurs qui nous font revenir sur le jeu plutôt que de laisser la boite prendre la poussière sur l’étagère.
The Legend of Zelda : Breath of the Wild
Entre Zelda et moi c’est une histoire d’amour. Wind Waker avait été une vraie révélation, suivi de A Link to the Past, Twilight Princess, Ocarina of Time, et Majora’s Mask. La formule de base où l’on a un certain nombre de donjons à faire pour récupérer les objets et battre Ganon m’a toujours plu et jamais dérangé, malgré la répétitivité de la tâche. Alors quand j’ai appris que Breath of the Wild se séparait de la formule magique, j’ai eu très peur. Heureusement, parfois il faut savoir prendre des risques et se lancer dans une nouvelle aventure. Non, à ce niveau c’est passé au stade de l’épopée. Le contenu est énorme sur Breath of the Wild. Ce que vous voyez au loin est un terrain de jeu que vous pouvez explorer, ou encore combattre des ennemis, trouver un petit village dans les montagnes ou un sanctuaire bien caché. C’est tout simplement difficile de poser la console et retourner sur un autre jeu où les libertés sont bien moindres. Bien sur BOTW n’est pas parfait : le système des armes qui se brisent très vite est frustrant pour quelqu’un atteint de collectionnite aigüe comme moi. La jauge de stamina descend bien trop vite à mon goût et le fait que l’on doive être proche de son cheval pour qu’il rapplique quand on siffle semble être une fonctionnalité datant d’un autre siècle. Mais encore une fois, l’univers, l’exploration et la découverte ont pris le dessus sur les quelques petits défauts pour conquérir mon cœur.
Mes déceptions
Destiny 2
Destiny 2 était le jeu que j’attendais le plus. Après avoir passé trois années sur le premier malgré tous les défauts, j’avais espoir que la suite saurait apporter des nouveautés tout en gardant les acquis du premier. Bungie a vendu Destiny 2 à travers différents streams, nous a promis la lune, et a fait monter la hype en nous jusqu’à la date fatidique. Mais pour finir, Destiny 2 c’est un peu comme les poupées Russes : on ouvre une poupée pour voir que celle d’en dessous ressemble fortement à la première, jusqu’à ce qu’on arrive à la dernière et que l’on se rende compte que ce n’est qu’une coquille vide. Le jeu m’a fait le même effet. J’ai découvert le peu de contenu qu’il y avait assez rapidement avec mon clan. La première semaine, il y a eu l’euphorie d’avoir un “nouveau” jeu, la montée en niveau, la découverte des quelques nouveautés. Puis le raid est sorti et ce fut le summum de la déception, car après cette épreuve et un boss en carton, il n’y avait tout bonnement plus rien à faire. Les glitchs et bugs en tout genre ont rendu certaines activités injouables et/ou vides de sens à compléter. Le manque d’espace de rangement dans le coffre et certaines fonctionnalités archaïques ont rendu les sessions de farming obsolètes, et les patchs à répétition pour corriger le tout ont encore une fois donné l’impression aux joueurs d’avoir acheté un jeu non fini au prix fort. Tout ceci est d’autant plus frustrant que de voir le potentiel que pourrait avoir Destiny. Quand on se dit être un mix FPS/MMO, il faut en assumer les conséquences et proposer du contenu à la hauteur des mots employés. Hors ce n’est clairement pas le cas, et lorsqu’on est fan, ça laisse un goût amère.
Mass Effect Andromeda
Il n’est pas chose aisée de plaire aux vétérans et attirer les petits nouveaux. Les développeurs devront probablement faire quelques concessions sur le gameplay et peut-être même l’histoire. Et c’est bien ce qu’a tenté de faire Mass Effect Andromeda. En résulte un jeu qui se retrouve avec la jaquette coincée entre deux chaises. Les premières heures de jeu sont laborieuses, pour ne pas dire abominables. On nous assomme à coup de dialogues interminables qui mixent clins d’œil maladroits dédiés aux anciens et explications à n’en plus finir sur l’univers Mass Effect pour les non-initiés. De plus, l’interface est un bordel sans nom et demandera encore une fois beaucoup de temps pour s’y habituer et s’y retrouver. Autre chose qui a entaché le gameplay, c’est l’utilisation du scanner. Le jeu nous force à scanner constamment car l’on obtient des points qui nous permettent ensuite d’améliorer notre équipement. Ces éléments de gameplay, ainsi que les nombreuses quêtes secondaires de type “Fedex,” sont des phases fastidieuses qui nous sortent malheureusement trop facilement de l’aventure. Enfin, le plus gros point noir de ce titre n’est autre que les nombreux bugs d’affichage, les ralentissements en zones fermées, et les animations vieillottes. Heureusement, les patchs qui sont arrivés au fil des mois ont rendu le jeu plus agréable visuellement et règlent quelques problèmes. En tout cas si vous avez réussi à passer outre ces défauts, vous avez sans aucun doute pu profiter des combats jouissifs et exigeants, des panoramas magnifiques, et une palette de customisation et relations en tout genre absolument gigantesques. Un mal pour un bien, le titre ne m’aura quand même pas convaincu.
Crash Bandicoot: N. Sane Trilogy
Crash Bandicoot, le héros de mon enfance. J’attendais un nouveau jeu avec impatience et c’est finalement vers un remaster que Sony s’est dirigé pour célébrer le 20ème anniversaire de notre cher Crash. Alors Crash Bandicoot: N. Sane Trilogy fut une excellente surprise, d’autant plus que c’est trois jeux en un qui ont été vendus à un prix correct. On a donc pu refaire les premiers épisodes de cette série, avec des graphismes et une bande son de toutes beautés. Certes, ce fut un bel hommage à un jeu qui a baigné mon enfance. Toujours autant coloré, dynamique, et farfelu, Crash a vraiment tout pour plaire. Mais soyons honnête et objectif, une fois la manette en main, on se rend vite compte que ce jeu de plateforme a mal vieilli niveau gameplay. Les sauts ne sont pas très précis et on note une légère latence entre le moment où vous appuyez sur la touche et le moment où Crash décide de bouger. C’est très frustrant et vous emporte vers une mort certaine la plupart du temps. Sachant que c’est un jeu où chaque millimètre compte, ce défaut rend certains niveaux injouables et donne envie de briser sa manette. Sur certains niveaux, le jeu est simplement exigeant, mais sur d’autres, c’est malheureusement les défauts du gameplay qui ressortent. Finalement, Crash Bandicoot: N. Sane Trilogy, c’est un peu le Dark Souls 4 que l’on n’attendait pas forcément.
Mes Attentes
La nouvelle année va commencer sur les chapeaux de roues puisqu’une panoplie de gros jeux vont se succéder sur les premiers mois. Pour ma part, le porte-monnaie va chauffer dès la fin janvier pour l’arrivée sur consoles de salon de Monster Hunter World. Les autres épisodes sont sortis principalement sur les consoles portables de Nintendo et étaient d’excellente qualité. Cependant, c’est un jeu où l’on chasse de très gros monstres à travers différentes quêtes pour aider le village dans lequel on se trouve. Les fonctionnalités sur portable restant limitées, c’est avec joie que l’on pourra partir à l’aventure sur grand écran dans un semi-monde ouvert. Le jeu a pour but de ravir les fans des premières heures tout en recrutant de nouveaux chasseurs.
Dans un autre registre complètement différent, c’est Ni No Kuni II qui m’occupera fin mars, à condition qu’il ne soit pas à nouveau reporté. Ce RPG au design particulier prend place une centaine d’années après les événements du premier épisode. Vos compagnons et vous partirez à l’aventure dans un monde gigantesque, où vous devrez battre de nombreux boss afin de devenir le roi du Royaume. Le studio Level-5 nous promet une histoire profonde, dans un environnement des plus colorés, agrémenté d’un design aux petits oignons.
Allez, un petit dernier pour la route : Anthem ! On en sait finalement peu sur ce titre de BioWare qui a été annoncé pendant l’E3 2017. Les vidéos et images publiées nous ont montré des environnements riches, des combats variés suivant notre classe, et la possibilité de jouer à plusieurs en ligne. De ce que l’on a pu voir, Anthem semble reprendre des éléments de design et gameplay aussi bien de Mass Effect que de Destiny. Pas de date précise pour le moment si ce n’est qu’il devrait sortir courant 2018 sur PC, PS4, et Xbox.
L’année 2017 aura eu des hauts et des bas, de petites pépites indés (coucou Pyre et Hollow Knight) et des bouses AAA monumentales. Les multiples salons du jeu vidéo nous ont régalé en annonces et trailers badass, et nous avons aussi eu droit à quelques dates de jeux très attendus pour 2018. Cette année se termine plutôt bien avec la sortie de grosses licences qui auront réussi à vous conquérir (ou pas) et ouvre grand les portes pour encore plus de gaming et de fun. En tout cas, on espère que 2018 sera l’année de tous les hits !
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