Nos ressentis sur l’année 2019 : l’avis d’Okhario
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Rédigé par Okhario
Si 2020 est plus proche que jamais, c’est aujourd’hui un regard dans le rétroviseur que nous lançons tous ensemble. Rythmée par une cadence de sortie effrénée, cette année 2019 ne m’aura pas fait vibrer comme je l’aurais souhaité malgré quelques titres réjouissants, et je retiendrai finalement plus les jeux à venir que ceux déjà sortis. Entre enchantements et désillusions, voyons ensemble ce que je retire de ces 365 jours passés bien trop vite.
Sommaire
ToggleLa déception a un nom
En réalité, elle en a même plusieurs. A dire vrai, je me trouve rarement réellement déçu d’un jeu, tout simplement car j’essaye toujours de retirer le positif des expériences vidéoludiques vécues. Néanmoins, il arrive que certains titres me fassent bien trop pester pour que je leur accorde le pardon, et ceux-ci deviennent alors de véritables déceptions. Au cours de ces 52 semaines, je ne retiens finalement que 2 jeux m’ayant particulièrement marqué de façon négative.
Left Alive : laissez-le plutôt pour mort
Ah, Left Alive. J’y croyais pourtant. Avec son chara/mécha-design de qualité signé Yoji Shinkawa (Metal Gear) et son scénario qui s’annonçait prenant, je m’étais vraiment forgé l’idée que le titre me plairait. D’autant plus que sa dimension infiltration m’attirait beaucoup.
Seulement voilà, une fois la manette dans les mains, ce n’était pas du tout ça. Outre les graphismes datés par dessus lesquels je peux aisément passer, c’est surtout son game design d’un autre âge qui m’a mis une belle droite dans les gencives. Entre son équilibrage… disons douteux, ses mécaniques de jeu complètement à la ramasse (pas de kill furtif dans un jeu proposant de l’infiltration militaire, vraiment ?) et ses tutoriels intempestifs, Left Alive m’est totalement tombé des mains.
Les premiers retours nippons auraient dû m’alerter, mais j’ai préféré y croire naïvement. Impossible de comprendre comment une telle catastrophe a pu avoir lieu avec Square Enix derrière le jeu. Espérons que ça ne se reproduise plus.
Anthem : l’hymne national du naufrage
Plutôt séduit par le premier trailer qui dévoilait des graphismes somptueux accompagnés d’une jolie direction artistique, Anthem s’est finalement révélé être un joli pétard mouillé. Déjà lors de la bêta, le jeu m’avait vite fait redescendre sur terre.
En effet, si les premiers moments partagés en coopération au sein d’une escouade composée d’amis de longue date avait réussi à me faire prendre du plaisir, le titre dévoilait assez rapidement ses nombreuses tares. Tares que le jeu complet n’a malheureusement pas corrigées. Entre ses problèmes d’équilibrage, de loot, et ses nombreux bugs, Anthem s’est vraiment montré décevant, et ce n’est pas le pseudo-suivi assuré par les quelques développeurs n’ayant pas encore quitté le navire qui y changera quoique ce soit. Un vrai naufrage.
Death Stranding : mauvais jeu ou mauvaise foi ?
Bon, je triche un peu, Death Stranding n’est pas vraiment une déception en tant que jeu, mais plutôt une déception de ne pas avoir réussi à me faire accrocher (c’est pour cela que je n’ai parlé que de 2 jeux et non de 3 dans l’introduction). Lorsque j’ai décidé d’acheter le jeu, c’était par pure curiosité. Passé totalement à côté des Metal Gear Solid à l’époque, Kojima n’est pour moi ni un Dieu ni un imposteur. Juste un bon game designer (non mais sérieusement, vous en connaissez d’autres vous, des game designers qui sortent des jeux qui nécessitent de capter la lumière du soleil pour pouvoir jouer ? Si vous ne connaissez pas Boktai, je vous invite à vous renseigner).
Du coup, quand ce cher monsieur Kojima a annoncé une toute nouvelle IP pour laquelle aucun bagage particulier n’était nécessaire, je me suis dit que c’était une occasion à ne pas manquer. Et puis j’aime découvrir de nouvelles expériences, surtout à une époque où nous sommes de plus en plus noyés sous les AAA qui se clonent les uns les autres.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à accrocher suffisamment que pour venir à bout du jeu. Après environ 25 heures, j’ai lâché l’affaire au chapitre 7. Je n’en pouvais tout simplement plus. Pourtant, le postulat de base m’avait fait rêver. Parcourir une sorte d’open world en galérant comme pas possible et en planifiant chaque trajet, rien que cette idée m’avait convaincu.
Cependant, au bout d’un moment, j’en ai eu assez d’avoir l’impression de ne pas progresser plus que cela et de devoir refaire sans cesse les mêmes trajets avec comme seule carotte de voir une nouvelle cinématique (je trouve d’ailleurs le rythme du jeu vraiment très étrange au niveau de la répartition gameplay-scénario).
Malgré tout, je n’en veux pas du tout à Death Stranding. Au contraire, je lui suis reconnaissant de tenter d’apporter un nouveau regard sur le jeu vidéo en proposant une aventure décidément bien singulière.
Mais t’aimes rien en fait ?
Mais si voyons ! Voici les principaux softs qui ont su me charmer cette année :
Devil May Cry V : le Diable s’habille en Sparda
Il en aura fallu du temps, mais nous l’auront finalement eue, cette suite de Devil May Cry 4 ! Et quelle suite ! Malgré quelques défauts (où est l’ambiance gothique et le vrai duel fraternel qui envoie du lourd ?), Devil May Cry V m’a régalé de bout en bout.
Non seulement les 3 gameplay proposés sont tous plus jouissifs les uns que les autres, mais ceux-ci sont en plus portés par une bande-son du feu de Dieu. Chaque scène transpire la classe et les combos n’ont jamais été aussi stylés. Vivement la suite !
Resident Evil 2 : il a mangé du Léon
Qu’est-ce qu’elle m’avait fait plaisir, l’annonce de ce remake ! Après une version revisitée avec brio du premier opus, l’arrivée des suites de façon remaniée me faisait brûler d’envie.
Là encore, malgré quelques regrets (notamment l’absence de vraie relation entre Léon et Claire, qui ne se croisent pratiquement jamais), ce Resident Evil 2 m’a fait passer d’excellents moments. Fidèle au matériau d’origine tout en insufflant sa propre identité par son gameplay et ses nouvelles séquences, le titre de Capcom est passé à deux doigts d’être mon jeu de l’année.
Yuppie Psycho : l’horreur sous un autre angle
Ah, enfin un jeu indé dans la liste ! Jeu à caractère horrifique, Yuppie Psycho est une petite pépite du genre selon moi. Cela dit, je le cite pour lui donner de la visibilité, et préfère vous renvoyer vers les ressentis d’Ohkammy, puisque je n’ai fait que la regarder parcourir le titre.
Un jeu pour les gouverner tous
Ah, l’escroquerie ! Ce n’est pas un jeu que je cite ici, mais une extension ! En effet, si j’avais vraiment dû citer un jeu en tant que GOTY, mon vote serait allé en direction de Resident Evil 2. Cependant, mon cœur se tourne vers Monster Hunter World : Iceborne.
Monster Hunter est l’une de mes sagas favorites, et World était pour moi LA direction que devait prendre la licence. Avec l’arrivée d’Iceborne, j’ai été conquis une seconde fois car cette extension approfondit tout ce qui peut l’être dans l’épisode de base. Avec déjà 250 heures passés dessus (sans compter World, et ce n’est pas prêt de s’arrêter), c’est bel et bien ce DLC massif qui remporte le titre de jeu de l’année pour moi.
La renaissance de Capcom
J’aimerais aborder brièvement un point qui m’a particulièrement fait plaisir ces derniers temps : la fantastique remontée de Capcom. Après quelques années difficiles avec des titres pas toujours bien accueillis par les joueurs ou les critiques, ainsi qu’une politique parfois questionnable, je trouve que la firme d’Osaka reprend du poil de la bête.
Après l’arrivée de Resident Evil 7, tout s’est accéléré et nous avons eu droit quasiment coup sur coup à Monster Hunter World, Resident Evil 2, Devil May Cry V et Monster Hunter World Iceborne (entre autres). Et ce n’est pas prêt de s’arrêter visiblement, Resident Evil 3 arrivant déjà en avril prochain.
Merci Capcom pour ces excellents jeux, continuez comme ça. Mais n’oubliez pas la suite d’Okami, hein.
Quand le portefeuille ne peut plus suivre
Il est temps d’aborder le sujet qui fâche : comment faire pour se payer tous les jeux de 2020 ? Malheureusement, je n’ai pas de solution miracle à proposer, mais histoire de préparer ses dépenses, voyons un peu ce nous attend l’année prochaine et ce qui m’attire le plus.
Final Fantasy VII Remake
Jeu du cœur, jeu de la vie. Final Fantasy VII est pour moi une œuvre très importante. Bien que l’idée de remanier un jeu si culte me fasse un peu peur, je ne peux que me laisser emporter par mon âme de fan, surtout en voyant le travail de Square Enix qui semble exemplaire (bon même si ils le vendent en plusieurs parties et qu’ils se cachent bien de le préciser sur la jaquette en ajoutant le sous-titre « Midgard », mais ça c’est une autre histoire).
Persona 5 Royal
Ayant adoré Persona 5 vanilla, cette version ultime me fait vraiment de l’œil. J’espère simplement que les ajouts scénaristiques ne se révéleront pas incohérents avec l’histoire de base et que les autres nouveautés justifieront le tarif d’un nouveau jeu. En tout cas l’attente est bien là, vivement.
Resident Evil 3
Forcément. Il suffit de lire ce que j’ai dit concernant l’épisode précédent pour comprendre pourquoi j’attends cette suite. Dans cette version de Resident Evil 3, Némésis me semble bien plus angoissant qu’à l’époque en matière de design, et le moteur graphique fait encore des merveilles de ce que l’on a aperçu. Je croise les doigts pour que les relations entre les deux protagonistes principaux se montrent tout de même moins superficielle que dans le deuxième épisode.
Voici les 3 jeux que j’attends le plus actuellement, mais la liste est tellement longue. Je pourrais également citer, entre autres, Trials of Mana, Yakuza : Like a Dragon, Granblue Fantasy Relink, Dying Light 2, la liste est sans fin. Et c’est sans parler des nouvelles consoles qui vont elles aussi arriver l’année prochaine avec leurs lots de nouveaux jeux ! Vivement 2020.
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