Dragon Quest I & II HD-2D Remake : premier avis sur ces remakes qui sortiront le 30 octobre, aussi sur Switch 2
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Rédigé par Quentin
Après l’énorme succès de Dragon Quest III HD-2D Remake, Square Enix compte bien à ce que les fans de toujours et les nouveaux s’emparent de la suite, prévue cette année, avec Dragon Quest I & II HD-2D Remake. Ayant énormément apprécié cette modernisation d’un monument du JRPG, il est assez logique de succomber aux suivants pour compléter la trilogie d’Elric. A l’occasion d’un évènement presse organisé par Square Enix, nous avons pu jouer une heure entière (15 minutes sur Dragon Quest I et environ 40 minutes sur Dragon Quest II) au jeu sur PS5 (dans une version en cours développement).

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ToggleLa date de sortie est confirmée
Mais avant de vous dire tout ce que l’on a pensé de ces nouvelles versions, notons le fait que Square Enix a confirmé la date de sortie de Dragon Quest I & II HD-2D Remake. Vous pourrez découvrir ces deux épisodes dès le 30 octobre prochain, et ce sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch. Enfin pas que, puisqu’une version Switch 2 est naturellement prévue, étant donné que la prochaine console de Nintendo sera déjà bien installée d’ici là.
Des remake dans la continuité et dans une logique narrative
Pour ce Dragon Quest I & II HD-2D Remake, la Team Asano, le studio interne de Square Enix reconnu pour son travail sur Bravely Default, Octopath Traveler et Triangle Strategy, est une nouvelle fois aux commandes. Forte de sa maîtrise du style HD-2D, l’équipe offre une relecture visuelle somptueuse des deux premiers volets fondateurs de la saga. Pour rappel, bien que Dragon Quest I & II soient les épisodes sortis les premiers historiquement, leur remake intervient après celui de Dragon Quest III, qui constitue en réalité le préquel narratif de la trilogie dite d’Elric.
Dans l’ordre chronologique de l’histoire, Dragon Quest III relate les origines légendaires du héros et pose les bases de l’univers que l’on explorera ensuite dans les deux opus suivants. En choisissant de sortir d’abord le remake du troisième épisode, Square Enix a donc opté pour une progression narrative cohérente, plutôt que pour l’ordre de publication original. Une décision pertinente, qui permet aux nouveaux venus de découvrir la trilogie en suivant une construction scénaristique fluide : du mythe fondateur à ses répercussions dans Dragon Quest I, puis à son héritage dans Dragon Quest II.
Bien que l’on salue ce choix, il subsiste un gros risque que ces deux volets accusent encore plus leur âge que Dragon Quest III. Ce dernier, bien qu’appréciable aujourd’hui, souffrait déjà de certains éléments datés, notamment une narration très minimaliste. On craint donc que cet effet vieillissant soit encore plus prononcé, en particulier pour le premier opus, dont le système de combat en solo peut sembler très archaïque. Il faut également noter qu’il s’agit du plus court de la trilogie, avec une durée moyenne d’une dizaine d’heures dans sa version originale et probablement moins dans ce remake, grâce aux nombreux ajouts de confort (accélération des combats, téléportation…).
Heureusement, Square Enix a eu la bonne idée de proposer les deux jeux dans un seul package, offrant ainsi un contenu équivalent à celui de Dragon Quest III HD-2D Remake. Lors de notre session, nous avons pu jouer environ vingt minutes au début du premier épisode, au moment où le héros se rend sur la tombe d’Elric pour obtenir l’emblème de son ancêtre. Une séquence qui devrait résonner avec encore plus de force chez ceux ayant découvert la trilogie par le biais du remake du troisième opus.
Un Dragon Quest II plus intéressant
Comme Dragon Quest III HD-2D Remake, qui ajoutait de nouveaux éléments narratifs pour enrichir l’histoire, notamment autour du personnage d’Ortega, on peut espérer que le premier opus bénéficiera d’un traitement similaire afin de renforcer les liens avec le préquel. Toutefois, c’est bien Dragon Quest II qui semble le plus prometteur à suivre dans ce remake. L’intrigue se déroule 100 ans après le premier épisode, et met en scène les descendants du héros de Dragon Quest I, répartis dans trois royaumes. Le mal refait surface sous les traits du prêtre démoniaque Hargon, bien décidé à invoquer le dieu destructeur Malroth.
On incarne un nouveau héros, qui formera une équipe avec les deux autres héritiers pour parcourir le monde et empêcher la résurrection de cette divinité apocalyptique. Cet épisode se distingue par une narration centrée sur un trio de protagonistes bien définis, à l’inverse du premier remake où les compagnons étaient de simples personnages à recruter. Lors de notre prise en main, ces quelques dizaines de minutes de jeu nous ont suffit pour ressentir une meilleure dynamique d’ensemble, renforcée par un doublage japonais plus présent, même si, comme toujours, le héros reste muet en dehors des phases de combat. À noter que Square Enix a déjà confirmé que la princesse de Cannock deviendra un personnage jouable dans Dragon Quest II.
On apprécie également les clins d’œil visuels aux décors des précédents volets. Tout en respectant une certaine continuité esthétique, les environnements marquent clairement le passage du temps. On enfonce des portes ouvertes, mais nul besoin de préciser que la HD-2D reste tout simplement magnifique. De plus, les apports modernes de ces remakes sont toujours là pour faciliter la prise en main, notamment pour les nouveaux joueurs : interface retravaillée, sauvegarde automatique, carte interactive, et vitesse de combat ajustable.
Dans notre test du remake de Dragon Quest III, nous avions pointé du doigt l’un des défauts mineurs du système de combat : l’absence d’indication sur les faiblesses des ennemis. Un élément non négligeable, surtout face à certains boss particulièrement coriaces, qui obligeait à se fier à sa mémoire ou à garder un guide sous la main. Bonne nouvelle, les remakes de Dragon Quest I & II intègrent désormais une indication visuelle, dévoilant les faiblesses d’un ennemi lorsqu’une attaque s’avère très efficace. Une fois la faiblesse enregistrée, viser un ennemi met les attaques efficaces en surbrillance.
Avec Dragon Quest I & II HD-2D Remake, Square Enix poursuit intelligemment sa redécouverte de la trilogie d’Elric en misant sur une cohérence narrative bienvenue et un savoir-faire visuel désormais bien rodé. Si le premier épisode risque de trahir son âge malgré quelques ajustements modernes, le second s’annonce plus riche et plus vivant. Un futur incontournable si vous avez apprécié Dragon Quest III HD-2D Remake.
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