Test Blues and Bullets épisode 1 : La Fin de la Paix – Que vaut-il ?
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Rédigé par Mathieu Corso

Des jeux sous format épisode, autant dire qu’il y en a légion ces temps ci, et Blues and Bullets en fait bel et bien partie en proposant au contraire des autres licences épisodiques un contexte inspiré de faits et personnages réels. Et justement, nous allons voir si le studio indépendant A Crow of Monsters va réussir ce pari qui semble tout de même risqué, d’autant plus que c’est en quelque sorte leur vrai premier jeu découpé en épisode…
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L’histoire de Blues and Bullets nous entraîne dans les années 40-50 où le grand détective Eliot Ness, après avoir mis en prison le grand Al Capone, est désormais à la retraite. Mais malheureusement, dans ce premier épisode, son passé va assez vite le rattraper et ce dernier sera presque forcé de prêter main forte à Al Capone afin de retrouver sa petite fille disparue, Sofia Capone, comme tous les autres enfants.
Bien évidemment, notre cher Eliot devra mener sa petite enquête à l’aide de l’homme de main de Capone, Milton, afin de trouver les responsables de tous ces enlèvements d’enfants. Une trame scénaristique qui s’annonce clairement prometteuse dans ce premier épisode mais ce que l’on va amèrement regretter, c’est le fait que cet épisode 1 se termine peut être un peu trop brutalement, même si on a furieusement envie de connaitre la suite dans l’épisode 2 qui sortira prochainement.
De plus, chose assez intéressante, le soft vous proposera tout au long de l’aventure des choix à faire, en sachant que certains pèseront dans la balance et auront de lourdes conséquences dans les prochains épisodes (d’ailleurs, vous aurez la possibilité de voir vos choix importants effectués une fois l’épisode 1 terminé).
Eliot l’enquêteur…
Complètement à la manière des jeux sous format épisodique, le jeu développé par A Crowd of Monsters, mis à part le fait qu’il y ait des choix de dialogues comme dit précédemment, prend la forme tout simplement d’un point’n click, avec néanmoins des phases d’action et d’enquête. En effet, vous pourrez vous déplacer librement, examiner les objets proposés, puis faire le rapprochement avec les indices à votre disposition sur ce qui s’est réellement passé sur la scène de crime.
Un gameplay des plus classiques et pour varier les plaisirs le création A Crowd of Monsters de se dotera par moment de gunfights en rail shooter, où vous devrez éliminer vos adversaires puis passer à la zone suivante. Seul point noir à noter, les déplacements sont ultra rigides et extrêmement lourds et les animations sont il faut le dire pas des plus souples et fluides qu’on se le dise. Certes, Blues and Bullets n’invente rien au niveau de son gameplay, mais se laisse néanmoins jouer sans déplaisir particulier. Ah oui, à noter que vous aurez dans cet épisode des phases de QTE, assez classiques une fois encore…
Quand Blues and Bullets rencontre Sin City.
Oui ce qui va certainement vous frapper, c’est la patte graphique du titre, assez semblable aux excellents films que sont les deux volets de Sin City. Blues and Bullets a clairement beaucoup de charme avec ce style graphique mélangeant noir et blanc et couleur et franchement, on ne peut que clairement apprécier pendant ces deux petites heures qu’il vous faudra pour terminer le soft. En revanche, mis à part ce style graphique vraiment charmeur, tout ceci cache évidemment des lacunes techniques évidentes et vieillottes avec ce moteur graphique qu’est Unity.
On retrouve par moment les mêmes modèles de personnages en guise de « PNJ », mais aussi des expressions faciales et une réalisation graphique en deçà des jeux actuels. Mais sinon, au delà des graphismes, le soft nous proposes en revanche des bruitages et des doublages V.O. de qualité, nous immergeant un peu plus dans l’univers de Blues and Bullets, qui arrive à nous scotcher malgré ses lacunes.
Pour un premier épisode que peut-on dire ? C’est prometteur, et les p’tits gars de A Crowd of Monsters semblent avoir fait un boulot gargantuesque avec tous ces faits et personnages réels inclus dans le soft. Malgré un premier épisode se terminant en queue de poisson, la narration nous prend vraiment aux tripes, ce qui nous donne hâte d’en savoir plus au prochain épisode. La patte graphique à la sauce Sin City est également efficace tout comme son gameplay, même s’il faut dire que ce dernier n’invente rien et les graphismes se paient tout de même le luxe d’être furieusement datés. Mais à part ça, on ne peut que faire les yeux doux à ce titre dont on attend la suite parce que seulement deux heures de jeu pour 4.99 €… c’est limite.