Aperçu Outcasters – Un shooter convivial pour Stadia qui doit encore convaincre
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Rédigé par Jordan
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la plateforme Stadia manque cruellement d’exclusivités pour attirer un nouveau public, malgré un catalogue qui commence à se gonfler avec l’arrivée de plusieurs éditeurs tiers. Histoire de changer tout cela, Google compte miser sur le talent des équipes de Splash Damage, connues pour avoir œuvré sur le multijoueur de Gears 4 et 5, afin de créer une expérience multijoueur capable de rassembler, presque pensée pour le stream, à savoir Outcasters. Une nouvelle stratégie qui a du sens, surtout vu les succès de l’année, Fall Guys en tête.
Conditions d’aperçu : Nous avons pu jouer au titre sur Stadia avec une excellente connexion durant environ 45 minutes, le temps d’effectuer plusieurs matchs, de tester trois modes de jeu et de débloquer des objets pour l’avatar.
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ToggleUn air de déjà-vu
Outcasters résulte d’une idée simple et que l’on a déjà vue des dizaines de fois. Le titre place plusieurs joueurs sur une même map que l’on peut voir en vue isométrique, avec des petits personnages amusants armés d’un blaster, dans le but de détruire l’équipe adverse ou de se la jouer façon Battle Royale. Un concept éculé qui fonctionne encore, à condition d’y ajouter un peu d’originalité et d’attrait.
Pour cela, Outcasters mise tout d’abord sur son ambiance très colorée. Les avatars que l’on incarne sont entièrement personnalisables, à condition de débloquer des items au fur et à mesure des parties. Si cet aperçu ne nous a pas donné l’occasion d’en obtenir beaucoup, le système de personnalisation semble être relativement complet, avec une monnaie à obtenir en effectuant les défis journaliers et hebdomadaire.
On passera en revanche sur le chara-design, incroyablement générique avec des costumes que l’on a vu partout, sans oublier ces célébrations qui font directement écho à Fortnite, dans la référence la moins subtile qu’il soit.
Bataille de boomerangs
Bien entendu, il ne s’agit là que de cosmétiques, qui n’ont aucune incidence sur le gameplay. Cependant, lorsque le joueur progresse en niveau, il gagne accès à d’autres capacités spéciales que celle de base pour le personnage. Cette dernière permet simplement d’effectuer un grand bond (car il n’est pas possible de sauter autrement dans le jeu), tandis que les autres apportent divers effets, comme tourner autour de soi pour renvoyer pendant un court moment les tirs adverses. De quoi réfléchir au gameplay qui nous convient le mieux, car il n’est possible de s’équiper que d’une seule de ces compétences.
L’autre particularité du titre, c’est de proposer un gameplay directement accessible à tous, qui peut cependant demander un peu de maîtrise pour s’améliorer. Si on peut effectivement s’amuser en tirant dans le tas sans réfléchir, il est possible de courber ses tirs pour passer derrière les murs et surprendre l’adversaire. Une mécanique pas forcément évidente à employer lors des premières minutes et surtout un peu brouillonne, mais qui se révèle être très utile avec un peu d’expérience, surtout lorsqu’elle est combinée avec des boosts spéciaux.
Ces derniers sont disposés un peut partout sur le terrain et modifient la nature des tirs. On retrouve alors des balles rebondissantes ou des tirs transperçants, que l’on peut combiner jusqu’à 3 en même temps pour devenir une vraie machine de guerre. Cela donne lieu à pas mal d’associations différentes, histoire de changer un peu la routine des affrontements.
Un cahier des charges respecté
Car en dehors de ça, on est bien en terrain connu. Match à mort classique, combats en équipes, ruée vers l’or, aucun mode de jeu ne semble vraiment sortir des carcans habituels des jeux du genre.
On se console alors avec les petits détails des maps, qui sont interactives et qui disposent de pièges à activer pour s’aider. Reste que l’on tourne quand même en rond rapidement, et qu’en à peine une demi-heure, il nous semblait déjà avoir fait le tour de ce que le jeu avait à proposer (en dehors des maps supplémentaires à débloquer, qui semblent être nombreuses).
Mais le plus gros problème vient de la lenteur de déplacement des personnages, qui rend les matchs peu passionnants à regarder, ce qui est un souci de taille pour un titre conçu pour être apprécié à plusieurs, notamment via le streaming. On imagine que cela est justement dû au gameplay qui demande de courber les tirs, et qui impliquent donc que les cibles ne soient pas impossibles à toucher, mais tout de même.
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Date de sortie : N/C