Kaguya-sama : Love is War – Notre avis sur les tomes 8 et 9
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Rédigé par Neomantis Dee
C’est avec pas mal de retard que nous venons partager notre avis sur les tomes 8 et 9 de Kaguya-sama : Love is War. Nous allons reprendre là où nous nous étions arrêtés. C’est-à-dire dans un nouveau cycle, depuis la réélection de Shirogane à la présidence du BDE. Les chapitres antérieurs laissaient aussi entrevoir un humour plus cocasse, sans parler du passé de Chika Fujiwara qui nous était un peu plus dévoilé. On continue sur cette lancée, puisque pour ces nouveaux chapitres ce sont les vies de Shirogane et Ishigami, particulièrement ce dernier, qui sont mis à l’honneur.

Débuté en 2015 au Japon, le manga édité par Pika Edition comptabilise actuellement pas moins de 12 millions de volumes écoulés, un succès légitime qui a conduit à une adaptation animée et dont un film d’animation devrait prochainement voir le jour. En outre, sachez que le manga est officiellement terminé depuis le 2 novembre pour un total de 28 volumes.
Sommaire
ToggleTrois mille ans à t’attendre
Les tomes 8 et 9 qui nous intéressent sont l’occasion d’approfondir l’univers de Kaguya-sama : Love is War. On pense à l’apparition du père de Shirogane et sa rencontre avec Kaguya, ou encore à la présence de la nouvelle venue au BDE, Miko Lino. Cette dernière étant très prude et sérieuse pour le moment, le simple fait de sa présence engendre des quiproquos et met nos héros dans des postures délicates. Il y a un peu d’Ishigami et de Chika dans le personnage de Miko. On a hâte d’en apprendre plus sur elle.
D’ailleurs, à ce stade de l’histoire, même si les choses n’ont techniquement pas évoluées d’un iota dans la relation entre Shirogane et Kaguya, en tant que lecteur, nous avons l’impression que ça avance. C’est paradoxal dit comme ça, mais si vous avez suivi l’ensemble des tomes jusqu’ici, vous savez ce que l’on veut dire. C’est par ailleurs suggéré par les élèves de l’établissement convaincus que nos deux héros finiront en couple, s’il ne le sont pas déjà.
Juste sous vos yeux
Pour autant, la force et l’intérêt principal ici, c’est Ishigami. Notre dépressif de service est au cœur des chapitres du neuvième tome de Kaguya-sama : Love is War. L’auteur choisit de mettre un peu en retrait les personnages principaux pour donner plus d’épaisseur à Ishigami. Devenant ici, bien plus qu’un simple personnage « comique », en décalage. Dans la continuité de son arc narratif. A l’instar de Chika lors des anciens chapitres, son passé nous est dévoilé afin de lui donner de la consistance.
Un moment qui lorgne de façon surprenante vers le dramatique, vers quelque chose de plus adulte. Dans la thématique dominante ainsi que dans la mise en scène, ce qui est peu habituel dans la série. Néanmoins, l’humour n’est jamais loin et fonctionne toujours aussi bien. On notera aussi un peu plus d’allusions à caractères sexuelles, souvent bien camouflées dans des doubles-sens, et une grandiloquence dont on ne se lasse pas.
Faut-il craquer pour les tomes 8 et 9 de Kaguya-sama : Love is War ?
Ces deux volumes montrent l’habileté de l’auteur à renouveler ces situations comiques sans pour autant faire du sur place. Kaguya-sama parvient aussi à nous faire rire avec des scènes qui pourraient facilement tomber dans quelques choses de plus dramatique. Comme le montre le segment dédié à Ishigami qui n’oublie pas de nous décrocher des sourires malgré le sérieux de la situation.
Acheter Kaguya-sama : Love is War sur AmazonC’est aussi intelligent de laisser souffler les deux protagonistes, si l’on peut dire, car ils sont quand même bien présents. Ceci étant dit, la part belle est tout de même au profit des autres personnages et de la profondeur de l’univers. Cela n’empiète aucunement sur le rythme de Kaguya-sam : Love is War. Bien au contraire, on ne se lasse pas de ce manga qui fourmille de bonnes idées et qui réussit à garder le cap. Aucun essoufflement en vue.
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