PlayStation : 8 nouvelles plaintes pour harcèlements sexuels et discriminations ont été déposées
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Rédigé par Jordan

Si le State of Play d’hier soir a largement occupé la place médiatique de Sony et PlayStation, malgré des retours sur l’émission pas forcément des plus convaincus, il ne faudrait pas passer sous silence que dans la même journée, on a appris que de nouvelles plaintes pour harcèlements sexuels et discriminations ont été déposées à l’encontre de l’entreprise. Cela était déjà arrivé en novembre lors l’ancienne analyste de la sécurité Emma Majo avait porté plainte contre Sony en affirmant que l’entreprise cultivait un environnement de travail toxique, ce qui est aujourd’hui appuyées par plus de femmes.
L’affaire prend de l’ampleur
On compte alors sept plaintes en provenance d’ex-employées selon le site Axios, tandis qu’un dernier témoignage nous prévient d’une personne toujours en activité chez PlayStation. Cela fait suite au procès intenté par Emma Majo, dont l’avocat a trouvé plus de témoignages pour appuyer les dires de sa cliente, afin d’emmener la plainte jusqu’à un tribunal.
Parmi les personnes qui ont témoigné, on retrouver notamment Marie Harrington, qui a travaillé plus de 16 ans chez PlayStation, et qui pointe du doigt une discrimination flagrante de PlayStation pour la promotion de postes plus avancés, en citant un exemple d’une session où seulement 4 femmes étaient envisagées pour des promotions, contrairement à plus de 70 hommes.
En 2018, en voyant un article du New York Times traitant de culture d’entreprise toxique, elle aurait alors fait remonté cela aux dirigeant afin que PlayStation arrange cette situation avant que cela n’explose en public.
Les plaintes concerneraient avant tout les locaux américains de PlayStation, tandis qu’en plus de la discrimination qui régnerait là-bas serait aussi parfois accompagnées d’avances et de commentaires déplacés.
Sony n’a pas répondu à ces nouvelles plaintes, mais avait répondu à celle d’Emma Majo en février en indiquant qu’elle n’avait aucune preuve contre une pratique ou une procédure qui aurait conduit à une discrimination intentionnelle généralisée au sein du groupe SIE.
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